Avecdu gros sel. Pour rafraĂźchir une boisson rapidement, il existe une technique beaucoup plus efficace que la congĂ©lation. Pour une fraĂźcheur instantanĂ©e, dĂ©posez votre bouteille (ou canette) dans un seau rempli de glace puis jetez-y une gĂ©nĂ©reuse poignĂ©e de gros sel. Le gros sel va faire fondre la glace, tout en empĂȘchant l'eau de
Commentfaire rentrer un fruit dans une bouteille ? Choisissez un fruit portĂ© par une branche suffisamment longue pour entrer dans la bouteille et introduisez-le par le goulot. Fixez ensuite la bouteille dans lâarbre, tĂȘte en bas. Ăa câest la partie la plus facile. Il faut bien sĂ»r mettre en bouteille plusieurs poires pour ĂȘtre sĂ»r dâen obtenir une belle, pas abĂźmĂ©e!
Bienchoisir ses bouteilles et savoir les utiliser. Les fabricants proposent un choix trĂšs variĂ© de bouteilles parce quâil existe un trĂšs grand nombre de boissons diffĂ©rentes. Le critĂšre N°1 pour sĂ©lectionner une bouteille qui soit bien adaptĂ©e au kĂ©fir de fruits est sa capacitĂ© Ă supporter la pression. Si lâaspect technique vous
Lorsquele fruit commence Ă se former, on place le petit fruit directement dans la bouteille. Il faut donc choisir une branche assez longue pour quâelle puisse passer par le goulot et se placer au fond de la bouteille avec le fruit portĂ© au bout de celle-ci. Puis pour finir, il faut fixer la bouteille Ă lâarbre la tĂȘte Ă lâenvers.
Ensuite plantez la bouteille dans un trou Ă cĂŽtĂ© de la plante Ă arroser (sans abĂźmer les racines) tout en laissant le goulot dĂ©border. Comment arroser les tomates avec une bouteille dâeau ? Alors au lieu de jeter vos bouteilles en plastique, utilisez-les, elles ont de multiples usages au jardin.
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Les infusions de fruits sont une bonne option pour garder le corps hydratĂ©. Vous n'aimez pas l'eau toute seule ? Alors n'hĂ©sitez pas Ă prĂ©parer ces dĂ©licieuses prĂ©paration dâune infusion de fruits est lâune des meilleures alternatives pour augmenter la consommation dâeau. Comme beaucoup le savent, lâhydratation du corps est essentielle Ă la promotion du bien-ĂȘtre physique et mental. Câest pourquoi oil est souvent conseillĂ© de boire au moins 2 litres dâeau par problĂšme, câest que beaucoup de gens ont du mal Ă boire lâeau par eux-mĂȘmes. Souvent parce quâelle manque de goĂ»t ou quâelle nâest pas aussi attrayante que dâautres boissons. De ce fait, la prĂ©paration dâeaux Ă base de fruits est devenue une tendance, en particulier chez les promoteurs dâun mode de vie recettes pour prĂ©parer une infusion de fruitsUn autre avantage de la prĂ©paration dâune infusion de fruits Ă la maison est que nous pouvons Ă©largir les possibilitĂ©s et varier les saveurs. Ainsi, consommer de lâeau tout au long de la journĂ©e nâest pas ennuyeux et plus nutritif. Il ne faut pas oublier que les fruits sont pleins de vitamines, de minĂ©raux et dâantioxydants trĂšs bĂ©nĂ©fiques. Essayez-les !1. Infusion de framboises et de mentheLa premiĂšre infusion de fruits que nous recommandons est celle Ă base de framboises et de menthe. Ces ingrĂ©dients concentrent les antioxydants, les fibres et les minĂ©raux essentiels qui aident Ă garder votre corps en santĂ© et hydratĂ©. Si vous nâavez pas de framboises en main, vous pouvez les remplacer par des 1 tasse de framboises 200 g 2 tasses dâeau 500 ml Menthe au goĂ»t PrĂ©paration Dâabord, faites bouillir les tasses dâeau. Quand elles atteignent leur point dâĂ©bullition, ajoutez les framboises et la menthe et laisse ensuite le mĂ©lange reposer Ă tempĂ©rature ambiante. TransfĂ©rez la boisson dans un rĂ©cipient que vous placerez au rĂ©frigĂ©rateur. Consommez cette boisson fraĂźche 2 Ă 3 fois par jour. 2. Infusion dâoranges et de mĂ»res prĂ©parer une infusion de fruits nutritifsCette dĂ©licieuse infusion est idĂ©ale pour hydrater et renforcer le systĂšme immunitaire. Les oranges et les mĂ»res contiennent de la vitamine C, un nutriment essentiel pour renforcer les dĂ©fenses immunitaires. Cette boisson est Ă©galement trĂšs digeste grĂące Ă son mĂ©lange parfait dâeau et de 2 oranges 1 tasse de mĂ»res 200 g 2 tasses dâeau 500 ml PrĂ©paration Tout dâabord, coupez les oranges en plusieurs tranches et lavez les mĂ»res. Faites bouillir immĂ©diatement lâeau et ajoutez les fruits. Quand le mĂ©lange est tiĂšde, mettez-le au rĂ©frigĂ©rateur ou ajoutez-y de la glace. Buvez-en 2 Ă 3 fois par jour. 3. Infusion aux myrtilles et au citronEn plus dâĂȘtre rafraĂźchissante, la prĂ©paration de cette infusion de fruits vous aide Ă combattre les infections des voies urinaires et la mauvaise digestion. Ses antioxydants aident Ă lutter contre le stress oxydatif et renforcent les dĂ©fenses pour prĂ©venir lâattaque des virus et des 1 tasse de myrtilles 200 g 3 citrons 3 tasses dâeau 750 ml Glaçons au goĂ»t PrĂ©paration Lavez bien les myrtilles et mettez-les dans une cruche dâeau. Coupez ensuite les citrons en rondelles et ajoutez-les. Laissez reposer la boisson pendant au moins 2 heures pour intensifier sa saveur. AprĂšs ce temps, ajoutez des glaçons au goĂ»t et consommez. RĂ©partissez vos prises en 3 ou 4 portions par jour. 4. Comment prĂ©parer une infusion de fruits Ă lâorange et au kiwiLâinfusion dâagrumes Ă lâorange et au kiwi vous aidera Ă rester hydratĂ© tout en apportant un âplusâ de vitamine C Ă votre corps. Sa consommation rĂ©guliĂšre permet dâamĂ©liorer le fonctionnement des reins en stimulant lâĂ©limination des liquides retenus. De plus, elle est rassasiante et permet de rĂ©duire lâ 2 oranges 3 kiwis pelĂ©s 3 tasses dâeau 750 ml PrĂ©paration Tout dâabord, coupez les oranges en plusieurs tranches sans les peler. Ensuite, Ă©pluchez les kiwis et coupez-les Ă votre goĂ»t. Versez ensuite les ingrĂ©dients dans une cruche dâeau. Laissez reposer lâinfusion pendant 2 heures au rĂ©frigĂ©rateur. Buvez-en 3 Ă 4 fois par jour. 5. Infusion de pastĂšque et dâeau de cocoLa combinaison de pastĂšque et dâeau de coco est tout simplement rafraĂźchissante. Vous pouvez dĂ©guster cette infusion de fruits les jours dâĂ©tĂ© ou quand il fait trĂšs chaud. Bien sĂ»r, vous pouvez aussi le faire rĂ©guliĂšrement pour augmenter votre consommation de boissons 1 tasse de cubes de pastĂšque 200 g 3 tasses dâeau de coco 750 ml Le jus de 1/2 citron PrĂ©paration Tout dâabord, Ă©pluchez la pastĂšque et coupez-la en plusieurs cubes. Une fois que vous obtenez la quantitĂ© suggĂ©rĂ©e, ajoutez-les dans un pichet et couvrez-les dâeau de noix de coco. Laissez reposer environ 2 heures et ajoutez enfin le jus dâun demi-citron. Ajoutez des glaçons au goĂ»t et dĂ©guster. Maintenant que vous savez comment prĂ©parer une infusion de fruits, assurez-vous dâen apprĂ©cier les saveurs Ă la maison. Comme vous pouvez le constater, ce sont des recettes variĂ©es qui, entre autres choses, fournissent Ă votre corps des nutriments pourrait vous intĂ©resser ...
c'est quoi ? Notre site liste les fleurs de cannabidiol des boutiques et shops de CBD en France Si vous souhaitez acheter du cannabis CBD lĂ©galement dans une boutique de CBD Ă TrĂ©grom au code postal 22420, ou trouver un CBD shop ouvert dans votre quartier, qui se trouve au plus prĂšs de l'arrondissement administratif de Lannion et qui propose Ă©galement la vente de cannabis light Ă haute valeur de CBD cannabidiol sous la forme de fleurs sĂ©chĂ©es ou huiles en gouttes, pour tous les citoyens du dĂ©partement de CĂŽtes-d'Armor, c'est exactement ici que ça se passe ! Un grand nombre de consommateurs en rĂ©gion Bretagne se dĂ©placent aussi Ă proximitĂ© de votre commune de TrĂ©grom pour y faire un achat d'une fleur de cannabidiol prĂ©cise ou d'une huile de CBD en particulier dans l'un ou l'autre magasin de CBD lĂ©gal proche de chez vous et qui offre des produits de grande qualitĂ©. La commune de TrĂ©grom comprend quelques boutiques de CBD qui proposent des dizaines de fleurs et huiles au cannabidiol. Acheter maintenant Achat cannabis CBD Ă TrĂ©grom Comment fonctionne le site Boutique CBD Shop et que proposez-vous dessus ? Notre site internet Ă pour but de vous prĂ©senter les variantes de fleurs de CBD qui existent sous diffĂ©rentes formes huile et herbe principalement et quelles sont celles prĂ©fĂ©rĂ©es des Français Ă certains endroits de notre beau pays en France. Nous sommes plusieurs Ă avoir parcouru des centaines de boutiques de CBD dans des dizaines de villes et communes de France, y compris la commune de TrĂ©grom, afin d'y constituer le plus grand catalogue de fleurs CBD disponibles Ă la vente en tant qu'herbe Ă fumer ou dont les espĂšces ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour la crĂ©ation d'huile de cannabidiol. En restant informĂ©s pĂ©riodiquement, nous pouvons vous dire si une huile ou une fleur se retrouve dans le top vente d'une boutique Ă TrĂ©grom pour un Ă©vĂ©nement particulier ou Ă une pĂ©riode prĂ©cise, mais aussi vous rĂ©vĂ©ler quel est le meilleur CBD shop de TrĂ©grom ainsi que rĂ©pondre au grand nombre d'interrogations que vous pouvez vous poser autour du cannabis light et lĂ©gal qui se nomme CBD par raccourci grossier en France. Avec une moyenne de 5 Ă 8 variĂ©tĂ©s par boutique de CBD, Ă ce jour, notre Ă©quipe de passionnĂ©s a pu rĂ©colter plusieurs milliers de noms de variĂ©tĂ©s de fleurs de cannabis light CBD qui peuvent s'acheter dans l'un ou l'autre CBD shop dans votre secteur, comme c'est le cas pour la localitĂ© de TrĂ©grom dont nous avons trouvĂ©s plus d'un magasin qui en proposait sous la dĂ©clinaison de flacon doseur avec pipette pour l'huile de CBD ou directement en sachet zip refermable pour l'herbe CBD qui pourra se conserver plusieurs semaines, si son emballage fraicheur reste soigneusement Ă l'abri de la lumiĂšre et aux bonnes tempĂ©ratures. Vous vivez Ă TrĂ©grom et vous ne savez pas dans quelle boutique acheter telle variĂ©tĂ© de CBD ou si celle-ci est disponible ? Notre sĂ©lection pourra certainement vous aider afin de ne pas vous tromper dans votre achat ! Bonne dĂ©couverte et merci pour votre visite sur Boutique CBD Shop. Ci-dessous une sĂ©lection de fleurs sĂ©chĂ©es de cannabis light au taux Ă©levĂ© de CBD et faible en THC que propose Ă la vente certaines boutiques de TrĂ©grom localisĂ©es au code postal 22420. Pour rappel, il s'agit de la plante relaxante qui ne provoque aucun effet psychotrope par son faible taux de THC infĂ©rieur Ă 0,2%. Cette limite lĂ©gale Ă Ă©tĂ© fixĂ©e par l'Union europĂ©enne pour la libre circulation des marchandises dans l'UE. La grande majoritĂ© des pays suivent cette rĂšgle dont le gouvernement français Ă la signature du traitĂ©. La plante de cannabis sativa n'y fait pas exception et se retrouve sous forme de fleur de cannabis Ă fumer ou huile de CBD Ă consommer. 100% lĂ©gal en Europe. Voici quelques informations intĂ©ressantes sur la commune de TrĂ©grom 22420 que vous pourrez partager pour Ă©pater la galerie ou tout simplement pour enrichir votre culture. Ce lundi 22 aoĂ»t 2022, on peut compter sur une dĂ©mographie de 402 rĂ©sidents Ă TrĂ©grom. Avec une superficie de 1683 hectares ha et une altitude moyenne de 123 mĂštres, TrĂ©grom propose plus d'une boutique & cbd shop pour satisfaire vos envies de cannabis lĂ©gal Ă la grande proportion naturelle de CBD cannabidiol, substance qui procure une action analgĂ©sique, apaisante et ne fait pas planer. Vous cherchez ou possĂ©dez une boutique dans la commune de TrĂ©grom et vous vous posez peut-ĂȘtre la question sur la lĂ©galitĂ© du CBD que l'on nomme aussi cannabis light ? Est-ce que le cannabis CBD est lĂ©gal Ă TrĂ©grom et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale en France ? Oui le CBD est totalement lĂ©gal Ă TrĂ©grom et en France ! * Si vous souhaitez, nous avons un dossier complet sur la lĂ©gifĂ©ration du CBD en France que nous vous invitons Ă dĂ©couvrir via le lien suivant La substance de cannabidiol CBD est-elle lĂ©gale en France ? Vous voulez connaĂźtre ce qui diffĂ©rencie le cannabis classique du cannabis CBD ? Nous vous expliquons cela dans notre article complet ci-contre CannabinoĂŻdes CBD et THC - Les diffĂ©rences Le cannabis CBD est il risquĂ© ? Non ! Le CBD est sans risque mais ce n'est pas le cas pour la tabac ou la combustion de ceux-ci, qui provoque elle la dĂ©gradation des organes poumons, gorges, ... et occasionnellement des cas de cancers. Le mieux est donc de consommer le cannabis au CBD sans combustion. Boutique CBD & shop en France Le syndicat professionnel du chanvre dĂ©nombre Ă ce jour qu'en France il existerait un demi-millier de boutiques qui proposent Ă la vente des produits issus du cannabis CBD sous la forme d'huiles, d'infusions fleurs, cosmĂ©tiques, e-cigarettes, produits alimentaires et autres. Toutes ces boutiques proposent bien entendu le cannabis lĂ©gal sous sa forme lĂ©gĂšre en THC cannabis light < 0,2% THC dont le cannabinoĂŻde principal est le CBD, cette molĂ©cule non psychotrope du cannabis. Nous avons trouvĂ© au moins un Ă©tablissement Ă TrĂ©grom qui vendait certains articles sur la thĂ©matique du cannabis au CBD et qui mĂ©ritait d'ĂȘtre prĂ©sent sur notre site internet. Aujourd'hui, par la crainte d'un changement de loi prĂ©cipitĂ© par la publication de la MIDELCA, un nombre Ă©levĂ© de CBD shop ont dĂ©cidĂ©s de fermer boutique pour ne pas tomber dans leur collimateur. D'aprĂšs de nombreux vendeurs qui possĂ©daient un commerce dans ce domaine, la chasse aux boutiques de cannabis CBD continue Ă ce jour, avec des amendes salĂ©es Ă la clĂ© pour les propriĂ©taires des Ă©tablissements en question. Il est donc fort possible que le nombre de magasins proposant la vente physique de CBD aient dramatiquement chutĂ© ou aient tout simplement disparus. Les molĂ©cules controversĂ©es issue du cannabis - CBD & THC Comme vous avez pu l'apprendre ci-dessus, bien que la plante se nomme cannabis pour les deux cannabinoĂŻdes CBD & THC, il faut bien faire une diffĂ©rence entre les deux ! Nous nous intĂ©ressons uniquement au cannabis dont la gĂ©nĂ©tique est riche et optimisĂ©e en cannabinoĂŻde CBD, dont le taux de THC est trĂšs faible et infĂ©rieur Ă 0,2%. RĂšgle dĂ©finie par l'UE pour que le cannabis soit autorisĂ© Ă la libre circulation des marchandises. Il en va de mĂȘme pour le nom de chaque fleur ou composition d'huile. Les noms des espĂšces originales sont utilisĂ©s pour les deux cannabis. Cependant, si vous voyez des noms connus, du genre Amnesia Haze, OG Kush, Strawberry, White Widow, Jack Herer ou tout autre appellation gĂ©nĂ©rique utilisĂ© sur Boutique CBD Shop pour la commune de TrĂ©grom, il s'agit de leur version au CBD car nous privilĂ©gions sur notre site, les vertus bĂ©nĂ©fiques que procure la molĂ©cule de cannabidiol issue du "bon" cannabis. Ce cannabis lĂ©gal dont l'action principale recherchĂ©e par les consommateurs est de loin, l'effet relaxant. Ce produit Ă fumer Ă bases de plantes contenant du cannabidiol CBD est donc complĂštement lĂ©gal sur le territoire français ! Vous pouvez fumer votre joint de CBD achetĂ© en boutique Ă TrĂ©grom au mĂȘme titre qu'une cigarette. Pour rappel, le CBD ne dĂ©clenche pas de trouble psychotique d'euphorie comme le procure un autre cannabinoĂŻde, le THC. Veillez Ă prendre en compte ce qui suit nous vous recommandons de ne pas le fumer en dehors de chez vous. Ăviter Ă tout prix de fumer du cannabis CBD en rue ou dans les lieux communs de TrĂ©grom. Pour la simple raison qu'il est trĂšs difficile pour les forces de l'ordre de distinguer le vrai cannabis fortement dosĂ© en tĂ©trahydrocannabinol THC et entiĂšrement illĂ©gal par rapport au CBD faiblement dosĂ© de ce phytocannabinoĂŻde infĂ©rieur Ă 0,2% et fort en cannabidiol CBD. Les fleurs de cannabis et huiles de CBD affichĂ©es sur cette page de la commune de TrĂ©grom Toute boutique de cannabis et shop de CBD de TrĂ©grom Ă l'obligation de respecter la loi locale oĂč elle se trouve. Il va de soi que chaque magasin de CBD Ă TrĂ©grom que nous citons Ă la responsabilitĂ© d'ĂȘtre en conformitĂ© avec la lĂ©gislation et ne peut dĂ©roger Ă cette rĂšgle. Chacune des boutiques françaises prĂ©sentes dans nos listes doivent vendre leurs articles sachets d'herbes ou bouteilles d'huiles Ă base de cannabis light CBD en respectant une certaine teneur faible en THC. Nous exclurons tout CBD shop proposant des produits qui enfreignent cette rĂšgle. * Pour autant qu'il respecte les normes Ă©tablies par l'Union europĂ©enne concernant la faible proportion de THC, c'est-Ă -dire que le produit final soit infĂ©rieur < Ă 0,2 pourcent. RĂšgle fixĂ©e par l'UE concernant la libre circulation des marchandises Ă base de chanvre et cela, pour tous les pays en son sein.
Confitures, gelĂ©es, sirops, fruits confits⊠AprĂšs une abondante production de saison, on peut transformer ses fruits en dĂ©licieuses prĂ©parations sucrĂ©es. Le sucre Ă©tant un conservateur naturel, câest aussi un bon moyen de les conserver tout lâhiver. Le sucre, en grande quantitĂ©, limite le dĂ©veloppement des microorganismes. Il sublime et conserve aussi toute la saveur des fruits et lĂ©gumes prĂ©parĂ©s en confiture, gelĂ©e, sirop ou en les faisant confire. MĂȘme aprĂšs un an, une confiture de fraises bien prĂ©parĂ©e et bien conservĂ©e a toujours le goĂ»t de fraises. Par contre, toutes les prĂ©parations nĂ©cessitent de la chaleur et consomment donc de lâĂ©nergie. Pour ne pas abuser de ces gourmandises sucrĂ©es, on alterne avec d'autres mĂ©thodes de conservation. Sommaire Quel type de sucre utiliser ? Confitures et gelĂ©es Obtenir la bonne consistance Sirops de fruits Fruits confits Avec modĂ©ration - - - - - - - - - Quel type de sucre utiliser ? Il existe de nombreuses sortes de sucre. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, on utilise du sucre cristallisĂ© blanc, c'est-Ă -dire du sucre raffinĂ©. Mais on peut prĂ©fĂ©rer du sucre plus naturel, comme du sucre roux ou du sucre intĂ©gral rapadura, muscovadoâŠ. Il existe aussi des alternatives Ă indice glycĂ©mique plus bas que le sucre ordinaire, comme le sucre de coco ou de bouleau, voire du miel. Il faudra nĂ©anmoins adapter sa recette car les sucres possĂšdent chacun un goĂ»t propre. Par exemple, le sucre intĂ©gral a une saveur typique quâil communique aux prĂ©parations. un pouvoir sucrant. Celui du sucre de bouleau est 30 Ă 50% plus Ă©levĂ© que celui du sucre blanc ou roux Ă la cuisson. De plus, varier les quantitĂ©s de sucre peut jouer sur la durĂ©e de conservation. Certaines prĂ©parations se gardent moins longtemps si on diminue le pourcentage de glucide. Pour rendre le milieu hostile aux microorganismes, la teneur en sucre doit ĂȘtre de minimum 65% en fin de cuisson. Confitures et gelĂ©es On peut prĂ©parer des confitures et gelĂ©es Ă partir de nombreux fruits ou de lĂ©gumes fraises, framboises, cerises, groseilles, pommes, poires, oranges, tomates, rhubarbe, courgettes, kiwis, ananas, cassis, mĂ»res, sureau⊠La diffĂ©rence entre les deux prĂ©parations dĂ©pend de la composition on laisse les morceaux de fruits dans les confitures tandis quâon utilise uniquement le jus pour les gelĂ©es. Confiture ou gelĂ©e, le principe consiste Ă chauffer les fruits pour Ă©liminer une partie de leur eau. Le sucre se lie alors Ă lâeau restante, ce qui entrave la prolifĂ©ration des microorganismes. Recette pour une confiture de fraises Laver puis Ă©queuter 500 g de fraises. Couper les plus grosses en deux. Saupoudrer dâenviron 350 g de sucre roux. Couvrir et laisser macĂ©rer au frigo toute la nuit. StĂ©riliser les bocaux en les plongeant ouverts 10 minutes dans lâeau bouillante. On nâoublie pas de stĂ©riliser aussi le couvercle. Puis les laisser sĂ©cher sur un linge propre, ouverture vers le bas. RĂ©cupĂ©rer le jus sucrĂ© et le faire cuire avec le jus dâun citron et une petite dizaine de pĂ©pins de pommes pendant environ 5 minutes, jusquâĂ ce que le jus Ă©paississe. Retirer les pĂ©pins. Ajouter les fraises et laisser mijoter en remuant jusquâĂ bonne consistance. Pour tester la texture, verser quelques gouttes sur une assiette trĂšs froide placĂ©e au rĂ©frigĂ©rateur. Si les gouttes figent, câest prĂȘt. Enlever lâĂ©cume de la confiture puis verser dans les bocaux stĂ©rilisĂ©s et secs. Fermer et retourner les bocaux pendant minimum 10 minutes pour bien stĂ©riliser le tout. Ătiqueter les pots et les ranger dans un endroit sombre, sec et frais. Les confitures se conservent un an. Attention, si des petites bulles apparaissent dans les bocaux, la confiture est contaminĂ©e. Il faut la jeter. La recette se dĂ©cline en fonction des fruits utilisĂ©s. On rĂ©alise la majoritĂ© des confitures et gelĂ©es sans macĂ©ration. Certaines demandent plus de sucre, pas de pĂ©pins de pommes ou de jus de citron⊠Pour extraire le jus des fruits et rĂ©aliser des gelĂ©es, diffĂ©rentes solutions existent. On peut utiliser un extracteur ; faire chauffer Ă feu vif les fruits pour quâils Ă©clatent et puis en filtrer le jus ; cuire les fruits pauvres en eau comme les pommes et les coings dans de lâeau avant dâen rĂ©colter le jus. Obtenir la bonne consistance Parfois, câest le drame, la confiture ne prend » pas. Tout ça dĂ©pend de la teneur des fruits en pectine. Cette substance est un gĂ©lifiant naturel qui assure la bonne tenue des confitures et gelĂ©es. Les fruits acides comme les groseilles, les pommes, les coings ou le citron en contiennent naturellement une bonne quantitĂ©. Dâautres fruits en manquent, comme les fraises, les poires, la rhubarbe et les cerises. Les ananas et les kiwis en sont mĂȘme dĂ©pourvus. Ils ont alors besoin dâun petit coup de pouce pour faire de belles confitures et gelĂ©es. Pour obtenir une belle texture, on ajoute le jus dâun citron ; quelques Ă©pluchures et pĂ©pins de pommes ou de coings ficelĂ©s dans une gaze pour pouvoir les rĂ©cupĂ©rer ; de lâagar agar, un gĂ©lifiant Ă base dâalgues quâon trouve facilement en magasin bio ; ou du sucre gĂ©lifiant, pour autant quâil soit Ă base de pectine naturelle. Sirops de fruits Fraises, framboises, mĂ»res, groseilles, cassis, baies de sureau⊠se prĂȘtent bien aux sirops maison. Les rĂ©aliser est trĂšs simple MĂ©langer 1 kg de sucre et 1 kg de fruits Ă©crasĂ©s. Laisser macĂ©rer 24h au frigo. Porter Ă Ă©bullition puis laisser frĂ©mir pendant 5 minutes. Pendant ce temps, stĂ©riliser une bouteille en verre. On la plonge ouverte 10 minutes dans lâeau bouillante puis on la laisse sĂ©cher sur un linge propre, ouverture vers le bas. On nâoublie pas de stĂ©riliser aussi le couvercle. Filtrer le mĂ©lange Ă l'Ă©tamine et faire Ă nouveau bouillir le jus pendant 5 minutes. Retirer lâĂ©cume. Verser dans la bouteille puis fermer. Les sirops se conservent un an fermĂ©s et 4 mois au frigo aprĂšs ouverture. Ils sâutilisent dans des cocktails mais aussi sur des glaces, des fruits, du riz au lait, de la panna cotta⊠On peut aussi rĂ©aliser des fruits au sirop. On cuit alors les fruits dans un mĂ©lange fait de sucre et dâeau. Mais le moyen de conservation nâest plus le sucre seul, il est nĂ©cessaire de stĂ©riliser la prĂ©paration. Fruits confits RĂ©aliser des fruits confits est plus complexe. On utilise la mĂ©thode du confisage. Selon leur type, leur taille et leur teneur en eau, les fruits passent dans plusieurs bains dont la teneur en sucre augmente progressivement, jusquâĂ ce que le sucre remplace complĂštement lâeau des fruits. On trouve de nombreuses recettes de fruits confits sur internet. Comme cette recette dâorangettes. Avec modĂ©ration On tend Ă manger trop de sucre. LâOMS recommande de ramener lâapport en sucres libres Ă moins de 10 % de la ration Ă©nergĂ©tique totale chez lâadulte et lâenfant. Il serait encore meilleur pour la santĂ© de rĂ©duire lâapport en sucres Ă moins de 5 % de la ration Ă©nergĂ©tique totale, soit Ă 25 grammes 6 cuillĂšres Ă cafĂ© environ par jour. »[1] Ces petites douceurs sucrĂ©es sont donc Ă consommer avec modĂ©ration ! Pour en savoir plus Comment conserver ses fruits et lĂ©gumes de saison ?, notre article pour dĂ©couvrir d'autres techniques de conservation lacto-fermentation, conservation au vinaigre, Ă l'huile, Ă l'alcool, congĂ©lation.... Le traitĂ© de la conservation aux Ă©ditions France loisirs, 2012. GĂąteaux et douceurs Ă IG bas », Chioca Marie, Ă©d. Terre vivante, 2016.
Nous avons 1368 invitĂ©s et 52 inscrits en ligne IndexSujets rĂ©centsRechercheConsignes d'indexation Forums Jura et Savoie Domaine Cellier des Cray, Adrien Berlioz Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray â Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand Zeph â 2015 Le Cellier des Cray â Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand Zeph â 2015 Bue lors d'une semaine savoyarde contĂ©e ICI Robe dâun or assez clair. Le nez sâouvre bien aprĂšs un peu dâaĂ©ration dans le verre et se montre plutĂŽt complexe, combinant du miel, des plantes aromatiques tilleul, des fruits jaunes pĂȘche, et mĂȘme une touche de pralin. La bouche est bien charnue, entourĂ©e dâune lĂ©gĂšre pellicule grasse. Lâaromatique est trĂšs fruitĂ©e, encore plus quâau nez, rehaussĂ©e par une bonne vivacitĂ©. La finale est Ă la fois savoureuse, longue et pleine de ressort. TrĂšs Bien + Lâaccord est rĂ©ussi 3,5 / 5 avec un beaufort dâĂ©tĂ© de 6 mois. Jean-Loup 05 FĂ©v 2019 1831 31 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray â Adrien Berlioz â Roussette de Savoie â Zulime â 2015 Le Cellier des Cray â Adrien Berlioz â Roussette de Savoie â Zulime â 2015 Bue lors de la mĂȘme semaine savoyarde contĂ©e ICI Robe dâun bel or dense. Le nez fait preuve dâune belle intensitĂ© et dâune certaine complexitĂ© des fruits jaunes sont prĂ©sents mais de maniĂšre moins attendue on y dĂ©cĂšle aussi des Ă©pices et des arĂŽmes de pĂątisserie. La bouche est ample, dâun beau volume, dotĂ©e dâun lĂ©ger gras et dâune belle sapiditĂ©. La finesse de lâaltesse nâest pas en reste, mise en valeur par une grande vivacitĂ©. La finale Ă la persistance satisfaisante est pleine dâallant et trĂšs salivante. TrĂšs Bien + AssociĂ© Ă des quenelles au beaufort, le vin gagne certes encore en tension mais il perd beaucoup en volume et sâefface quelque peu 3- / 5. Jean-Loup 05 FĂ©v 2019 1839 32 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. GILT Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de GILT sur le sujet CR Le Cellier des Cray â Adrien Berlioz â Octavie â Persan â 2014 Le Cellier des Cray - Adrien Berlioz - Octavie - Persan - 2014 Robe trouble et tuilĂ©e. Le nez est rĂ©duit et discret avec de lĂ©gĂšres notes cacaotĂ©es et poivrĂ©es. La bouche associe une astringence forte Ă une aciditĂ© marquĂ©e, le tout sans vĂ©ritable est discrĂšte sur la fleur et la rĂ©glisse. Cela donne un vin agressif qui serait mieux associĂ© Ă un plat bien gras qu'en dĂ©gustation pure. Vin intĂ©ressant intellectuellement, moyen au niveau du plaisir apportĂ©, et pas donnĂ© financiĂšrement. Gilles 03 Mar 2019 1432 33 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. H. Seldon Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de H. Seldon sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 TrĂšs beau nez prĂ©cis sur les agrumes, l'Ă©corce d'orange, le floral blanc. MĂȘme chose en bouche oĂč le vin se distingue par un Ă©quilibre sans reproche, construit autour d'une belle aciditĂ©. Aspect lĂ©gĂšrement crayeux en finale qui complexifie l'ensemble. A boire ou Ă garder. TrĂšs bien Notation Moyen les vins sans intĂ©rĂȘt ; Assez bien vins Ă boire pour la curiositĂ© ; Bien bon vin, Ă faire dĂ©couvrir ; TrĂšs bien vin remarquable ; Excellent vins de trĂšs haut niveau, une rare rĂ©ussite; Splendide grand vin qui justifie le temps passĂ© ici ! 16 Mar 2019 1659 34 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 Bue lors d'une dĂ©gustation de LPV Versailles sur la Savoie relatĂ©e ICI La robe est trĂšs sombre, aux nets reflets violacĂ©s. TrĂšs intense, le beau nez associe des fruits noirs, oĂč la myrtille domine, des arĂŽmes floraux iris et Ă©picĂ©s. La bouche affiche une rĂ©elle concentration, caractĂ©ristique du cĂ©page mais sans doute exacerbĂ©e par une extraction poussĂ©e que permettait le millĂ©sime. Un fruitĂ© dense et fin, des tanins encore un peu accrocheurs et une finale plus tonique laissent prĂ©sager un bel avenir Ă ce vin. TrĂšs Bien en lâĂ©tat Jean-Loup 05 Jui 2019 1456 35 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 Nouvelle bouteille et nouvelle photo. La robe est sombre et toujours insolemment jeune ! Le nez trĂšs intense montre d'abord une trĂšs forte rĂ©duction avec des arĂŽmes animaux pas nobles du tout, voire d'Ă©curie. Mais il ne lui faut pas longtemps pour exprimer tout autre chose, aprĂšs un peu d'oxygĂ©nation. Les fruits noirs, myrtille et mĂ»re, sont concurrencĂ©s par la framboise, mais aussi par les Ă©pices, le tout Ă©tant teintĂ© d'une touche fumĂ©e. La bouche est pleine et aimable, dotĂ©e d'un fruitĂ© charnu et acidulĂ© qui perdure longtemps. Les tanins sont assouplis et la finale Ă nouveau marquĂ©e par les Ă©pices. Cette bouteille, par rapport Ă celle bue il y a six mois, a toujours du caractĂšre mais paraĂźt moins charpentĂ©e et tanique, plus sur la fraĂźcheur. TrĂšs Bien La Savoie regorge dĂ©cidĂ©ment de jeunes vignerons talentueux ! Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© breizhmanu, DUROCHER, Nicco 30 DĂ©c 2019 1816 36 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. supagweg Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de supagweg sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Serfouette â Mondeuse â 2014 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Serfouette â Mondeuse â 2014 La robe est rouge violette. Au nez on a de la griotte, de la cerise avec un cotĂ© fumĂ©, cuir, tabac, de l'olive noir, de la sauge, Ă©galement un peu de pĂąte de fruit, fraise. En bouche de l'aciditĂ©, sur le fruit pas d'astringence, une ambiance bonbon acidulĂ©. C'est frais, gouleyant, pas une grosse complexitĂ© mais c'est drĂŽlement bon. Bien + Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© oliv, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin 03 FĂ©v 2020 2059 37 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 La robe prĂ©sente un or moyen lĂ©gĂšrement gris. Bien ouvert aprĂšs une courte oxygĂ©nation, l'aromatique du nez mĂȘle fruits jaunes, notes florales et herbes aromatiques. La bouche, enrobĂ©e d'une fine pellicule de gras, donne une impression de densitĂ© sans sapiditĂ© extravagante. L'aciditĂ© tend vers la minĂ©ralitĂ© et la finale de mi-longueur fait ressortir des arĂŽmes d'agrumes. Bien ++ / TrĂšs Bien Le vin rĂ©alise un accord intĂ©ressant 3,5 + / 5 avec un simple gratin de pĂątes au jambon, en gagnant en volume et sapiditĂ©, Ă moins que ce soit le supplĂ©ment d'aĂ©ration qui en soit Ă l'origine. Jean-Loup 19 FĂ©v 2020 2105 38 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de FGsuperfred sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La CuvĂ©e des Gueux 2019 Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La CuvĂ©e des Gueux 2019 nez d'une grande fraicheur sur les fruits et fleurs blanches, iodĂ©, salin, trĂšs chablisien dans l'Ăąme, je m'y serais trompĂ© en aveugle... la bouche est surprenante, parce que l'attaque est assez vive, soutenue par une jolie aciditĂ© citronnĂ©e, mais la matiĂšre trĂšs chablisienne encore une fois prend de suite le dessus... donnant un vin alliant fraicheur, matiĂšre, aciditĂ© sous-jascente soulignant de fort belle maniĂšre ce vin, qui roule en bouche tel un joli baiser, pas l'impression de rouler une pelle Ă un bouledogue si vous voyez ce que je veux dire je cherche un dĂ©faut Ă cette seconde partie de bouche qui, mĂȘme au rĂ©chauffement, amĂšne ce soupçon de puretĂ© et surtout de peps citronnĂ© qui me plait tant dans les vins blancs, de quelque rĂ©gion fussent ils issus, et ce peps qui les empĂȘchent de tomber dans une lourdeur qui m'Ă©coeure encore plus vite qu'avant la finale lĂ©gĂšrement citronnĂ©, sous-tendue par une aciditĂ© qui a la joyeuse idĂ©e de se mettre en second plan, dure trĂšs longtemps, ce qui rend le vin non pas inoubliable mais qui me fait penser diablement Ă lui longtemps aprĂšs l'avoir avalĂ©, faut dire que le verre galope tout seul au frigo pour se remplir, il doit prendre plus de plaisir que moi encore, tous des poivrots ces spieg ! un petit manque de complexitĂ© 2019 trĂšs jeune et ce vin deviendrait splendide trĂšs bien+ Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin, bibi64, VaudĂ©sir, Blog, LLDA 21 Mai 2020 2129 39 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© bibi64 Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de bibi64 sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie Fred, les photos inclinĂ©es ou grises sont un problĂšme rĂ©current avec les photos prise par tĂ©lĂ©phone. Pour s'affranchir du problĂšme, il suffit de sauver les photos sur ton ordinateur avec n'importe quel logiciel paint, snagit, photoshop, windows photo... avant de les joindre Ă ton post sur LPV. En tout cas, tu m'as donnĂ© envie de goĂ»ter cette belle jacquĂšre... Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© FGsuperfred 21 Mai 2020 2151 41 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de FGsuperfred sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie salivant est le terme, faut pas l'dire, mais j'finis le flacon... chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! pour la photo je l'enregistre sous le disque dur avant, dĂ©solĂ© j'ai un niveau informatique bien moindre par rapport Ă mon apprĂ©ciation de ce vin 21 Mai 2020 2256 42 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. nishaton Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de nishaton sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz - CuvĂ©e des Gueux 2018 - Vin de savoie Domaine Adrien Berlioz - CuvĂ©e des Gueux 2018 - Vin de savoie Une bouteille amenĂ©e ce midi par un ami lors du traditionnel repas dominical. J'avais entendu parlĂ© de ce domaine plusieurs fois et failli craquĂ© Ă plusieurs reprise par curiositĂ©. Au nez, une palette aromatique proche du chardonnay. Je m'enquiĂšre du cĂ©page 100% jacquĂšre ! Allons donc. Ce n'est pas un vin extrĂȘmement aromatique mais on sait ou on va. En bouche, un manque de fraicheur sur la bouteille dĂ©gustĂ©e, et globalement pas Ă©normĂ©ment de longueur. Finalement pas une grande claque. A re-gouter sur une autre cuvĂ©e ou un autre millĂ©sime pour me faire une meilleure idĂ©e. Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Jean-Loup Guerrin 24 Mai 2020 2113 43 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Adrien Berlioz - CuvĂ©e des Gueux 2018 - Vin de savoie A re-gouter sur une autre cuvĂ©e Oui, essaie les diffĂ©rentes cuvĂ©es commentĂ©es plus haut, en particulier sur les un autre millĂ©sime Pas encore goĂ»tĂ© 2018 mais c'est effectivement atypique comme conditions climatiques. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© nishaton 24 Mai 2020 2255 44 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. ysildur Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de ysildur sur le sujet CR Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Albinum â 2017 Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Albinum â 2017 Vin dĂ©gustĂ© Ă l'aveugle. La robe est d'un beau jaune dorĂ©. Le nez est frais, sur des notes de miel et quelques fruits jaunes et blancs. Avec Ă©galement une petite pointe fumĂ©e. La bouche est fraĂźche, agrĂ©able sur la poire, le miel. La finale est marquĂ©e par une amertume assez prĂ©sente. Le tout n'est pas d'une grande longueur. Un vin assez simple en l'Ă©tat. A la dĂ©couverte de l'Ă©tiquette, je suis assez dubitatif. C'est bien fait, mais Ă prĂšs de 30 euros la quille, je me pose des questions. A revoir. Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 29 Jui 2020 2215 45 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Blog sur le sujet Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Barzereu â 2017 Adrien Berlioz â Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Barzereu â 2017 Robe dorĂ©e, assez intense pour un vin jeune. Nez expressif sur le miel, câest assez fin nĂ©anmoins, il y a aussi des notes de fruits jaunes et blancs. La bouche prĂ©sente un beau volume, ce nâest pas hyper tendu, mais pas mou non plus. En lâĂ©tat câest un vin trĂšs expressif, direct, immĂ©diat, presque dĂ©monstratif, mais un peu monolithique aussi, sans rĂ©elle complexitĂ© ou nuance. Jâai aimĂ© ce vin pour lâexpĂ©rience et lâoriginalitĂ©, en revanche je le trouve difficile Ă accorder mis Ă part avec du fromage. Il faut aussi reconnaĂźtre que ce nâest pas dâune grande buvabilitĂ©, 2 verres en deux repas, il va faire la semaine ... Je ne sais pas comment ça peut vieillir. Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 08 Juil 2020 2017 47 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand Zeph â 2017 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand Zeph â 2017 Bue au restaurant Flocons de sel Ă MegĂšve. La robe se pare dâun or prononcĂ©. Intense, le nez entremĂȘle des senteurs miellĂ©es et de fruits jaunes, avec juste une touche de pralin. La bouche, dotĂ©e dâune grande envergure, est bĂątie sur une matiĂšre dense qui sâenveloppe dâun beau gras. Lâaromatique, superbe sans ĂȘtre opulente, rĂ©jouit la rĂ©tro-olfaction, ponctuĂ©e par une finale qui sâaffirme plus en tension. TrĂšs Bien ++ Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard 14 Juil 2020 1912 48 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2015 La robe est toujours sombre mais montre cette fois-ci quelques signes d'Ă©volution avec des reflets lĂ©gĂšrement tuilĂ©s. Pas de rĂ©duction au nez, mais une confiture bien intense de myrtilles et de mĂ»res, agrĂ©mentĂ©e d'une touche Ă©picĂ©e. La bouche est bien en chair et d'un beau fruit noir comme au nez. Les tanins sont doux, cela manque juste un petit peu de peps en milieu de bouche pour soutenir l'ensemble. Mais les Ă©pices qui ressortent en finale font le job et allongent les saveurs pour finir en beautĂ©. TrĂšs Bien A ne pas servir au-delĂ de 16 °. Jean-Loup 21 Juil 2020 2120 49 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. oberlin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de oberlin sur le sujet Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Marie Clothilde Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Marie Clothilde 2017 Robe assez claire, jeune, violacĂ©e. Superbe nez trĂšs typique d'une mondeuse, dominĂ©e par le poivre blanc. En bouche trĂšs bel Ă©quilibre, c'est trĂšs pur, frais, sur le poivre blanc, les fruits rouges, sensation minĂ©rale. QualitĂ© de bouche irrĂ©prochable avec des tanins hyper fins. Joli volume, la finesse du vin n'empĂȘche pas une trĂšs belle tenue il passe aprĂšs la cuvĂ©e "Elise 2012" du Domaine de la Terrasse d'Elise, et lui tient largement tĂȘte en donnant plus de plaisir, de surcroĂźt!. TrĂšs bon super dĂ©couverte Marc Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© FGsuperfred, Jean-Loup Guerrin, Kiravi 28 Juil 2020 2206 50 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. letournaisien Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de letournaisien sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Roussette de Savoie â CuvĂ©e ClĂ©mence 2016 Domaine du Cellier des Cray â Roussette de Savoie â CuvĂ©e ClĂ©mence 2016 Belle robe d'un jaune bien soutenu. Nez trĂšs Ă©panoui, riche, trĂšs aromatique, sur la pĂȘche, l'abricot, des notes de miel aussi. La bouche reprend cette aromatique sur une structure par contre un peu molle, car plutĂŽt sur la richesse, on pourrait presque se mĂ©prendre avec un moelleux sans SR. Finale sur une pointe d'encaustique. Ca manque de vivacitĂ© Ă mon goĂ»t et il n'y a pas assez d'amertume pour l'Ă©quilibrer, mĂȘme si ça se boit avec plaisir. Julien Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 24 Oct 2020 2044 51 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Blog sur le sujet Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2017 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Octavie â Persan â 2017 Robe dense, jeune avec des contours violets. Nez ouvert, sur les fruits noirs, les Ă©pices, un petit cĂŽtĂ© balsamique. La bouche est fraĂźche, tendue, câest clairement trop jeune, un peu anguleux avec une aciditĂ© trĂšs prĂ©sente. Câest nĂ©anmoins trĂšs bon, il y a du vin, une profondeur, une identitĂ© pas vraiment commune, comme une Syrah mais en plus effilĂ©e. Je trouve ça vraiment trĂšs bon, une Crozes Equis bu en parallĂšle Ă Ă©tĂ© proprement atomisĂ© mĂȘme si je me doutais quâil ne ferait pas le poids .... La prochaine dans un an ou deux, si jâarrive Ă me modĂ©rer... Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 07 Nov 2020 0033 52 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Val59 Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Val59 sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Nez marquĂ© par la poire, des notes de fruits exotiques et dâacacia. Super Ă©quilibre en bouche entre une certaine richesse aromatique miel, amande, poire, tilleul et une belle fraicheur. Quelques amers non dĂ©sagrĂ©ables en finale. TB + - 16,5-17/20 Ce n'est que la 3e fois que je goute du chignin bergeron mais je trouve sa typicitĂ© interessante avec des marqueurs assez constants miel, poire, fruits jaunes et une belle fraicheur malgrĂ© tout. Cette bouteille m'a semblĂ© supĂ©rieure au Belluard le feu 2014 bu lâan dernier notamment en terme de longueur. J'avais goutĂ© les rouges du domaine en salon qui m'avait par contre un peu moins convaincu. Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 22 Nov 2020 1139 53 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© Val59 Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand ZĂšph â 2015 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Chignin Bergeron â CuvĂ©e Grand ZĂšph â 2015 La photo de la contre-Ă©tiquette figure dans mon CR prĂ©cĂ©dent de fĂ©vrier 2019 en haut de page. La robe est bien dorĂ©e, commençant mĂȘme Ă tendre vers le vieil or. D'intensitĂ© moyenne mais noble, le nez fait preuve d'une certaine complexitĂ©, associant des fruits jaunes, classiques pour une roussanne, Ă des fruits secs, des notes miellĂ©es et mĂȘme un soupçon de plantes aromatiques. La bouche affiche une belle dimension et une chair gĂ©nĂ©reuse de belle densitĂ©. L'aromatique, toujours avenante, prend des accents baroques, mais une bonne vivacitĂ© allĂšge le vin et prend mĂȘme le dessus dans la finale persistante et salivante. TrĂšs Bien + A noter que le soir, la bouche n'a pas Ă©voluĂ© mais le nez est moins flatteur, des senteurs peu Ă©lĂ©gantes faisant mĂȘme leur apparition. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, bertou 25 Jan 2021 1143 56 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. denaire Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de denaire sur le sujet Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e des Gueux 2019 & Marie-Clothilde 2018 Premier contact avec ce domaine avec ces deux bouteilles bues la semaine derniĂšre Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e des Gueux 2019 Joli nez relativement expressif sans ĂȘtre explosif non plus, sur les agrumes, les fruits blancs poire, une touche florale. La bouche est toute en lĂ©gĂšretĂ© et en dĂ©licatesse. Une belle aciditĂ© mĂ»re, jamais excessive, c'est pur, joliment fruitĂ©, jusque dans une finale nette, propre, salivante, qui incite Ă se resservir. Un peu de CO2 au dĂ©part, qui disparaĂźt toutefois rapidement. Beau vin, qui possĂšde beaucoup de naturel et de gourmandise. Pas souvenir d'avoir bu une jacquĂšre aussi gourmande. Bien ++ PS une petite remarque sur le bouchon de ce vin on sent beaucoup de soin sur la bouteille, l'Ă©tiquette, la jolie cire blanche qui la couronne, d'oĂč une certaine surprise de trouver dessous un bouchon en plastique Nomacorc Select Green 100. Je ne suis pas un spĂ©cialiste, donc c'est peut-ĂȘtre un prĂ©jugĂ©, mais c'est qualitatif ce genre de bouchon ? la cuvĂ©e Marie-Clothilde ci-dessous Ă©tait elle dotĂ©e d'un bouchon en liĂšge naturel. Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â Marie-Clothilde 2018 Un nez assez peu expressif, qui porte surtout sur les fruits rouges framboise, groseille, un peu de poivre peut-ĂȘtre, d'eucalyptus, une touche vĂ©gĂ©tale. La bouche, longiligne, est marquĂ©e par une aciditĂ© assez haute, tapissĂ©e d'une foule de jolis petits tanins encore un peu serrĂ©s, avec lĂ aussi une aromatique tĂ©nue, dominĂ©e par de discrets fruits rouges. Un vin qui m'a paru fermĂ©, avec une belle qualitĂ© de tanins, mais pas en place au plan aromatique. A l'aĂ©ration sur deux jours les tanins s'assouplissent un peu, mais l'aromatique Ă©volue vers des notes moins sĂ©duisantes. Je vais laisser les suivantes tranquilles quelque temps. A revoir, donc. Mathieu Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© oliv, Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 31 Jan 2021 2331 57 Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur EnregistrĂ© RĂ©ponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Octavie â Persan â 2015 Domaine du Cellier des Cray â Vin de Savoie â CuvĂ©e Octavie â Persan â 2015 La robe est assez sombre et prĂ©sente quelques reflets tuilĂ©s sur le bord du disque. D'une bonne intensitĂ© et appĂ©tent, le nez gagne Ă l'aĂ©ration pour dĂ©voiler de la framboise puis des fruits plus noirs, ainsi que de fines Ă©pices. Concentration et finesse sont les deux qualitĂ©s complĂ©mentaires de la bouche qui reprend le beau fruitĂ© du nez, s'habille de tanins poudreux et d'une texture de velours. La vivacitĂ© se rĂ©vĂšle minimaliste mais juste suffisante et l'allonge honnĂȘte. TrĂšs Bien et aurait pu aller plus haut avec plus de complexitĂ©. Le vin prend de la profondeur avec du jambon au madĂšre 3,5 + / 5 et un cĂŽtĂ© plus sauvage avec du vieux comtĂ© 3,5 / 5, accord avec lequel on est rarement déçu, quel que soit le vin. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remerciĂ© Olivier Mottard, denaire, bertou, PapĂ©, Kiravi 26 FĂ©v 2021 1134 60 PiĂšces jointes Connexion ou CrĂ©er un compte pour participer Ă la conversation. ModĂ©rateurs Gildas, PBAES, Martinez, CĂ©dric42120, Vougeot, jean-luc javaux, starbuck ConnexionDerniers messages FAV SEPTEMBRE 2022 L'actualitĂ© des vins de Loire L'actualitĂ© des vins de Provence et de Corse L'actualitĂ© des vins suisses Weingut SchĂ€fer-Fröhlich, Bockenau Allemagne - Nahe Au fait, c'est quoi un vin de terroir? L'actualitĂ© des vins de Bourgogne et du Beaujolais Vendange 2022, c'est parti ! 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Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G â 8GB RAM 128GB â ... Voir le deal 239 ⏠NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller Ă la page 1, 2, 3 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 131 OUR BEAUTIFUL STORYSOUVENIRS, SOUVENIRS, Aaron & Lise Ă Nous finissons ce cours sur cette explication. Je vous libĂšre un quart dĂąâŹâąheure plus tĂÂŽt, mais ayant un rendez-vous avec lĂąâŹâąillustre Amaury Delierre, je ne peux pas me permettre dĂąâŹâąĂÂȘtre en retard. Il devrait bientĂÂŽt venir faire une confĂ©rence pour vous, du reste, je vous tiendrais au courant. A la semaine prochaine les jeunes ! Ă»Spencer avait dĂ©bitĂ© ce petit discours dĂąâŹâąune traite, avant de saluer ses Ă©lĂšves et de les laisser ranger leurs affaires. Ce rendez-vous avec le grand pĂšre de Lise, il ne pouvait pas le manquer CĂąâŹâąĂ©tait la demoiselle elle-mĂÂȘme qui lui avait lĂąâŹâąhonneur dĂąâŹâąarranger ce rendez-vous avec son idole ! Pour le remercier des coups de main quĂąâŹâąil lui avait donnĂ©s, sans doute. Comme quoi, elle prouvait une fois pour toute quĂąâŹâąelle avait la reconnaissance du ventre. Quant Ă Lise, elle nĂąâŹâąavait pas vu Aaron de la semaine, Ă son grand regret. A cause du fait que son grand pĂšre avait dĂ©barquĂ© de Paris lundi soir tard, elle avait passĂ© son temps Ă faire des allers et retours entre son petit appartement, quĂąâŹâąelle dĂ©mĂ©nageait, et la maison que venait tout juste dĂąâŹâąacheter Amaury. Elle avait ensuite Ă©tĂ© trĂšs prise par ses cours, son travail au pub, quĂąâŹâąelle comptait laisser tomber bientĂÂŽt, et rĂ©sultat, si elle appelait chaque soir Aaron pour lui donner des nouvelles, elle nĂąâŹâąavait eu guĂšre le temps de faire plus. Elle ne voulait pas encore lĂąâŹâąamener Ă la maison de son grand pĂšre avant dĂąâŹâąavoir tout planifiĂ© au millimĂštre, et elle prĂ©fĂ©rait lui expliquer sa nouvelle situation de vive voix. Aussi, la mĂÂȘme aprĂšs-midi oĂÂč Spencer avait rendez-vous Ă quinze heures tapantes avec Amaury, Lise attendait sagement dans le couloir de voir Aaron sortir de son amphi. AdossĂ©e au mur, les cheveux dĂ©tachĂ©s et une robe blanche courte sur elle, sans compter sur les magnifiques chaussures Ă talons quĂąâŹâąelle portait aux pieds, Lise attirait le regard. Mais elle ne voulait obtenir lĂąâŹâąattention que dĂąâŹâąun seul, en vĂ©ritĂ©. Et quand leurs regards se croisĂšrent, un immense sourire se dessina dĂ©licatement sur ses lĂšvres. Elle sĂąâŹâąavança pour le serrer dĂ©licatement contre elle, se plaçant sur la pointe des pieds pour attendre sa joue, oĂÂč elle dĂ©posa un baiser aussi lĂ©ger quĂąâŹâąune brise. Bien Ă©videmment, elle avait une raison prĂ©cise pour ĂÂȘtre ici, Ă la fin de ses JĂąâŹâąai regardĂ© tes horaires, et tĂąâŹâąas plus coursĂąâŹÂŠDonc, tĂąâŹâąes obligĂ© de me suivre ! JĂąâŹâąai une belle surprise pour toi. Ă»Lise avait lĂąâŹâąintention de garder le mystĂšre aussi longtemps que possible. Elle avait donc saisit la main dĂąâŹâąAaron dans la sienne afin de lĂąâŹâąemmener jusquĂąâŹâąau parking de lĂąâŹâąuniversitĂ©, oĂÂč les attendait son fidĂšle cabriolet bleu roi, quĂąâŹâąelle avait emmenĂ© au garage afin de rĂ©gler ce foutu problĂšme de dĂ©marrage. Elle invita donc Aaron Ă sĂąâŹâąinstaller avant de prendre place au volant et de dĂ©marrer son petit bijou. Un sourire aux lĂšvres, elle mit ses belles lunettes de soleil, comme si elle donnait dans le clichĂ© aujourdĂąâŹâąhuiĂąâŹÂŠEt ils Ă©taient partis. Pour oĂÂč, ça, cĂąâŹâąĂ©tait encore un mystĂšre qui nĂąâŹâąallait pas tarder Ă sĂąâŹâąĂ© Je suis vraiment dĂ©solĂ©e de tĂąâŹâąavoir un peu abandonnĂ© cette semaine, mais jĂąâŹâąai Ă©tĂ© plutĂÂŽt bookĂ©e. Vois-tu, comme je ne suis pas partie Ă Paris, mon grand pĂšre a dĂ©cidĂ© de venir sĂąâŹâąinstaller ici, pour que lĂąâŹâąon forme une petite famille, lui et moi. Il a estimĂ© que jĂąâŹâąavais assez vĂ©cu seule et que jĂąâŹâąavais besoin de quelquĂąâŹâąun pour surveiller mes arriĂšres. Cette semaine, jĂąâŹâąai donc dĂ©barrassĂ© mon appartĂąâŹâą, je lĂąâŹâąai aidĂ© Ă sĂąâŹâąinstaller, et jĂąâŹâąai tout amĂ©nagĂ© pour aujourdĂąâŹâąhuiĂąâŹÂŠPour que tu viennes et que tu puisses le rencontrer. Tu le connais sĂ»rement de rĂ©putation, cĂąâŹâąest lĂąâŹâąidole de Spencer Amaury Delierre, cĂ©lĂšbre neurochirurgien français. Il compte bien rester Ă San Francisco, et mĂÂȘme donner des confĂ©rences Ă la fac pour aider les jeunes en mĂ©decine. Pour remercier Spencer de tout ce quĂąâŹâąil a fait pour moi, jĂąâŹâąai organisĂ© un tĂÂȘte Ă tĂÂȘte entre eux. On a la baraque pour nous tous seuls jusque ce soir tardĂąâŹÂŠTu vas voir, jĂąâŹâąai tout prĂ©vu. Ă»Et dire que Lise nĂąâŹâąĂ©tait pas coutumiĂšre de la chose ! Tout planifier dĂąâŹâąavance, elle trouvait cela barbant, dĂąâŹâąordinaire. Mais cette fois, cĂąâŹâąĂ©tait un peu spĂ©cialĂąâŹÂŠElle adorait son grand pĂšre, avec qui elle avait Ă©normĂ©ment de points communs, y compris ses beaux yeux noisettes et son sourire charmeur. Et puis, elle lĂąâŹâąavait tellement bassinĂ© avec Aaron qui avait fini par lui proposer de lĂąâŹâąinviter Ă dĂnerĂąâŹÂŠAussi, ce soir allait ĂÂȘtre une soirĂ©e spĂ©ciale, car le jeune homme nĂąâŹâąallait pas rencontrer un membre de lĂąâŹâąĂ©minente famille Hawkins, mais bien de la branche française de sa famille, les DelierreĂąâŹÂŠClan Ă©minemment riche, plutĂÂŽt situĂ© dans la mĂ©decine ou la recherche, et avec qui Lise sĂąâŹâąentendait trĂšs bien. VoilĂ pourquoi elle Ă©tait doublement excitĂ©e Ă lĂąâŹâąidĂ©e de prĂ©senter Aaron Ă son grand pĂšre, espĂ©rant bien que ces deux lĂ sĂąâŹâąentendraientĂąâŹÂŠEn se dirigeant gentiment sur les hauteurs de San Francisco, ils parvinrent bientĂÂŽt jusquĂąâŹâąĂ un quartier calme, peuplĂ© uniquement de maisons trĂšs modernes, semblant Ă la fois spacieuses et sans prĂ©tention. Ce quartier Ă©tait Ă lĂąâŹâąimage du grand pĂšre de LiseĂąâŹÂŠUn homme simple que la richesse ne semblait pas rendre mauvais, mais plutĂÂŽt serviable et Ă lĂąâŹâąĂ©coute dĂąâŹâąautrui. La demoiselle poussa donc son magnifique cabriolet jusquĂąâŹâąau bout de lĂąâŹâąannĂ©e, avant dĂąâŹâąouvrir Ă lĂąâŹâąaide dĂąâŹâąune petite tĂ©lĂ©commande noire un portail aux grilles joliment agencĂ©es. Une fois ouvert, elle monta la toute petite allĂ©e en pierres, lĂ©gĂšrement en pente, qui offrait la vue sur une maison absolument charmante. Moderne, lumineuse et peuplĂ©e de nombreuses fenĂÂȘtres, Lise en Ă©tait tout bonnement tombĂ©e amoureuse. Elle prit donc la prĂ©caution de refermer la grille Ă lĂąâŹâąaide de la mĂÂȘme tĂ©lĂ©commande, avant de garer sa voiture juste devant la maison. Une fois le moteur arrĂÂȘtĂ©, elle sortit de voiture avant dĂąâŹâąaller ouvrir la portiĂšre Ă Aaron, comme sĂąâŹâąil Ă©tait la demoiselle et elle lĂąâŹâąhomme de ces lieux, cherchant Ă faire de son invitĂ© un cĂ
âur comblĂ©. Elle prit dĂ©licatement sa main avant de lĂąâŹâąemmener Ă lĂąâŹâąintĂ©rieur, en commençant par sĂąâŹâąextasier pour la Ă©niĂšme fois sur les deux colonnes bordant lĂąâŹâąimmense porte dĂąâŹâąentrĂ©e, lui rappelant comme des temples grecs Ă©tudiĂ©s en cours dĂąâŹâąhistoire. Une fois la porte ouverte et poussĂ©e, Lise fit dĂ©couvrir un hall tout en carrelage aux couleurs chaudes, parfaitement lustrĂ©, peuplĂ© dĂąâŹâąun lustre de taille moyenne en cristal. Un hĂ©ritage familial, passĂ© de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration et dont son grand pĂšre nĂąâŹâąavait dĂ©cemment pu se sĂ©parer. En allant Ă gauche, Lise pu faire dĂ©couvrir Ă Aaron une cuisine relativement imposante et aĂ©rĂ©e, avec des plaques de professionnel, ainsi quĂąâŹâąun plan de travail fonctionnel et grand. Un frigo amĂ©ricain Ă©tait encastrĂ© dans un magnifique meuble en bois vĂ©ritable, de couleur verte claire, faisant partie dĂąâŹâąun tout comprenant les placards accrochĂ©s au mur. En poursuivant la visite en allant tout droit, on accĂ©dait Ă la salle Ă manger, spacieuse, dĂ©corĂ©e avec goĂ»t mais sans fioritures Il y avait quelques tableaux disposĂ©s savamment sur les murs, tous peints par quelquĂąâŹâąun de la famille La mĂšre de Lise, sa sĂ
âur HĂ©lĂšne, et mĂÂȘme Lise pour certains, et pour lesquels la patte Ă©tait aisĂ©ment reconnaissable. Il y avait au centre une table ronde en chĂÂȘne foncĂ©, recouvert dĂąâŹâąune nappe blanche brodĂ©e Ă la main. Les chaises Ă©taient dans la mĂÂȘme matiĂšre que la table, et donnaient un petit aspect Ă forestier Ă» Ă cette salle Ă manger ravissante. Ainsi, en revenant sur leurs pas et en partant Ă droite Ă partir du hall, ils se retrouvĂšrent bientĂÂŽt dans le salon, spacieux et amĂ©nagĂ© intelligemment. Un grand canapĂ© se trouvait au centre, de couleur orangĂ©e, allant parfaitement avec le papier peint aux tons chaleureux et chatoyants. Le canapĂ© se trouvait juste en face dĂąâŹâąun Ă©cran plat installĂ© sur le mur, pour plus de confort des yeux. En dessous se trouvait une table basse oĂÂč Ă©tait dĂ©posĂ© une Wii avec deux tĂ©lĂ©commandes. En dessous du meuble, une somme importante de jeux vidĂ©o y Ă©tait rangĂ©e. Ă VoilĂ le plus gros de la maison ! A lĂąâŹâąĂ©tage, il y a la chambre de mon grand pĂšre, deux chambres dĂąâŹâąamis et deux salles de bain. Maintenant, laisse-moi te montrer le clou du spectacle ! Ă»Certes, Lise nĂąâŹâąavait pas lĂÂąchĂ© la main dĂąâŹâąAaron depuis lĂąâŹâąinstant oĂÂč ils avaient quittĂ© la voiture, mais son Ă©treinte sĂąâŹâąĂ©tait lĂ©gĂšrement renforcĂ©e tandis quĂąâŹâąils retournaient dans la cuisine. Lise ouvrit la porte fenĂÂȘtre coulissante pour conduire Aaron jusquĂąâŹâąĂ une immense terrasse, dont la vue surplombait la mer, donnant une impression de libertĂ© intense. Contournant les deux transats qui sĂąâŹâąy trouvaient, dĂ©boulant ainsi sur une piscine de taille moyenne, agencĂ©e royalement pour y passer dĂąâŹâąexcellents moments. Et en sĂąâŹâąavançant un peu plus sur la terrasse, Lise lĂąâŹâąamena jusquĂąâŹâąĂ la maison dĂąâŹâąinvitĂ©s, bordant la maison sans y ĂÂȘtre rattachĂ©e. CĂąâŹâąĂ©tait une maisonnette plein pied dĂąâŹâąĂ peu prĂšs quarante mĂštres carrĂ©s, endroit privilĂ©giĂ© oĂÂč son grand pĂšre lĂąâŹâąavait installĂ©e. Les portes Ă©taient uniquement en verre, Ă cause de la zone dĂąâŹâąombre importante Ă cet endroit de la villa. Une fois Ă lĂąâŹâąintĂ©rieur, le sourire de Lise sĂąâŹâąagrandit. Un canapĂ© confortable, un fauteuil, un lit deux places dĂąâŹâąune taille impressionnante disposĂ© au milieu, un chevalet ainsi quĂąâŹâąune grande salle de bain. LĂąâŹâąessentiel pour Lise, qui avait une vue imprenable. La demoiselle dĂ©posa son sac Ă main, ses clefs ainsi que ses lunettes de soleil avant de se laisser tomber sur son lit, soupirant dĂąâŹâąaise avant de fermer les yeux Mon petit coin de paradisĂąâŹÂŠJĂąâŹâąadore cette baraque. Confortable, sans prĂ©tention ! Quand tu auras vu mon grand pĂšre, tu verras Ă quel point il se dĂ©tache des gens riches, dĂąâŹâąordinaire dĂ©testables. Lui, il aime la simplicitĂ©. Il a pas de limousine, refuse dĂąâŹâąavoir de chauffeur, et se contente dĂąâŹâąun train de vie ordinaire. Il veut juste une maison confortable et accueillanteĂąâŹÂŠIl ressemblait Ă©normĂ©ment Ă ma mĂšre. Traduction JĂąâŹâąai plus pris de lui que de mon propre pĂšre ! Ă»Lise rouvrit subitement les yeux en constatant quĂąâŹâąelle en avait presque oubliĂ© lĂąâŹâąessentiel, avec tout ça ! Elle se releva donc pour ouvrir son placard Ă vĂÂȘtements, sortant deux tenues encore emballĂ©es et cintrĂ©es pour ĂÂȘtre protĂ©gĂ©es ; des tenues neuves, spĂ©cialement achetĂ©es pour ce soirĂąâŹÂŠUne pour Aaron, et une pour Lise. Elle dĂ©posa les deux tenues sur son lit et enleva lĂąâŹâąemballage pour quĂąâŹâąil puisse admirer le goĂ»t quĂąâŹâąelle avait mis dans le choix de tout ç Je tĂąâŹâąai pris un smoking tout noir avec cravate blanche, pour lĂąâŹâąoccasion. JĂąâŹâąai flashĂ© pour une robe noire pour moiĂąâŹÂŠEnfin, je voulais que ce soit une soirĂ©e un peu particuliĂšre, pour ça que jĂąâŹâąai pas pu venir te voir, je voulais maintenir la surprise au maximum. Ă»Lise se rapprocha dĂąâŹâąAaron pour placer ses bras autour de son cou et ainsi crĂ©er une proximitĂ© certaine entre eux. CĂąâŹâąĂ©tait presque difficile dĂąâŹâąimaginer quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąavait pas encore osĂ© goĂ»ter ses lĂšvres diablement tentantesĂąâŹÂŠMais comme si cĂąâŹâąĂ©tait trop tĂÂŽt ou quĂąâŹâąelle sĂąâŹâąimaginait quĂąâŹâąil pouvait le prendre mal, elle ne franchit pas encore le pas, se contentant de dĂ©poser ses lĂšvres sur sa joue, gardant ses lĂšvres tout prĂšs des Je suis dĂ©solĂ©e...Je te gĂÂȘne, hein? Ă»Lise dĂ©fit son Ă©treinte avec dĂ©licatesse, n'oubliant pas la scĂšne qui avait eue lieu une semaine plus tĂÂŽt. AprĂšs tout, ce n'Ă©tait pas comme si elle ne s'Ă©tait pas soulĂ©e de peur que sa dĂ©claration n'ait servi Ă rien, et comme si elle ne s'Ă©tait pas Ă©croulĂ©e pour mieux se retrouver chez Spencer en prĂ©sence d'Aaron...Aussi, elle ne pu s'empĂÂȘcher un lĂ©ger sourire timide en repensant Ă cette dĂ©testable scĂšne, qui avait un peu gĂÂąchĂ© la dĂ©claration qu'elle lui avait J'ai pas eu le temps de m'excuser pour...La scĂšne de la semaine derniĂšre. J'aurais pas du boire autant, c'est un mauvais rĂ©flexe, en fait. Je ne m'excuserais pas pour mes sentiments, comme je te l'ai dis, mais plutĂÂŽt d'avoir gĂÂąchĂ© ce que je t'ai dis en buvant Ă en ĂÂȘtre Ă moitiĂ© ivre morte. J'suis encore une gamine...Et je pense que j'ai un peu peur. Personne a jamais accordĂ© la moindre importance Ă la personne que j'Ă©tais. C'est un peu...Bizarre. Enfin bon, on s'en fout. Ă»Lise n'Ă©tait pas Ă l'aise pour les mea culpa, d'autant plus qu'elle venait de poser son regard sur une photographie que son grand pĂšre avait accrochĂ© sur le mur juste en face d'elle. L'espace de quelques secondes, le regard de Lise marqua une expression de mĂ©lancolie. Cette photo, c'Ă©tait ni plus ni moins que sa mĂšre et elle, quand elle avait dix ans. Mais elle se reprit en regardant Aaron et en lui offrant un magnifique sourire...Pour mieux se laisser une fois encore tomber sur son lit, qu'elle trouvait diablement Tu peux dormir ici ce soir, si tu veux. J'ai mon canapĂ© qui se dĂ©plie, ou si jamais j'ai froid, tu peux dormir Ă cĂÂŽtĂ© de moi. Je garderais mes mains toutes sages, y'a aucun souci. Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1721 Cela faisait une semaine maintenant quĂąâŹâąAaron nĂąâŹâąavait pas eu lĂąâŹâąoccasion de revoir LiseĂąâŹÂŠ autant dire une Ă©ternitĂ© ! Certes, tout deux prenaient le temps de sĂąâŹâąappeler ou de sĂąâŹâąenvoyer un petit message de temps Ă autre mais cĂąâŹâąĂ©tait loin dĂąâŹâąĂÂȘtre suffisant afin de combler le manque quĂąâŹâąil Ă©prouvait. Etait-ce bien raisonnable de sĂąâŹâąattacher de la sorte en si peu de temps ? La question ne se posait mĂÂȘme pas et les sentiments se faisaient de plus en plus clairs dans lĂąâŹâąesprit du jeune homme. Cette semaine avait Ă©tĂ© particuliĂšrement agitĂ©e de son cĂÂŽtĂ©. En effet, Aaron avait dĂ» faire face aux attaques incessantes de Summer qui ne cessait de le harceler Ă coup de visites Ă lĂąâŹâąimproviste, pleurant parfois Ă chaudes larmes et jurant tous les dieux quĂąâŹâąelle finirait par se suicider sĂąâŹâąil ne voulait vraiment plus dĂąâŹâąelle. Bien que prises au sĂ©rieux, ces allĂ©gations faisaient gentiment sourire Aaron qui la trouvait bien trop dĂ©monstrative bien quĂąâŹâąil ne remette en doute sa peine et son chagrin. Il avait beau essayer encore et encore de se justifier, il ne parvenait pas Ă lui faire admettre que tout Ă©tait dĂ©sormais fini entre eux. Cela ne servirait Ă rien de continuer dans ces conditions, il nĂąâŹâąy avait aucun sentiment entre eux, ils Ă©taient faits pour ĂÂȘtre amis, pas pour ĂÂȘtre amants. Dans le fond, Summer savait parfaitement quĂąâŹâąil disait vrai et quĂąâŹâąil ne sĂąâŹâąagissait que dĂąâŹâąune histoire physique entre eux, cependant, elle avait beaucoup de mal Ă admettre quĂąâŹâąil ai pu mettre un terme Ă leur histoire Ă cause dĂąâŹâąune autre. En rĂ©alitĂ©, cĂąâŹâąĂ©tait ça son problĂšme perdre Aaron Ă©tait une chose difficile Ă admettre mais le perdre Ă cause de Lise Ă©tait carrĂ©ment inacceptable. Bien entendu, le jeune homme nĂąâŹâąavait pas exposĂ© la situation en ces termes, il sĂąâŹâąĂ©tait contentĂ© dĂąâŹâąadmettre quĂąâŹâąil Ă©tait relativement proche de Lise sans pour autant Ă©voquer ses sentiments. Toutefois, Summer nĂąâŹâąĂ©tait pas dupe, elle avait remarquĂ© la façon dont il la dĂ©vorait des yeux chaque fois que leurs regards se croisaient et la façon dont ses yeux brillaient lorsquĂąâŹâąil parlait dĂąâŹâąelle. Autant de signes qui la rendaient folle de jalousie. Quoi quĂąâŹâąil en soit, la jeune femme avait bien lĂąâŹâąintention de se venger tĂÂŽt ou tardĂąâŹÂŠEn sortant de cours, Aaron fut agrĂ©ablement surpris de trouver Lise juste devant la porte de lĂąâŹâąamphi. Comme toujours, elle Ă©tait diablement jolie et il lui Ă©tait extrĂÂȘmement difficile de garder son sang froid face Ă elle. Il se demandait encore comment il faisait pour rĂ©sister Ă cette envie irrĂ©pressible de lĂąâŹâąembrasser, de goĂ»ter Ă ce fruit dĂ©fendu, dĂ©licieuse tentation. En rĂ©alitĂ©, Aaron avait lĂąâŹâąimpression de ne pas lĂąâŹâąavoir vu depuis une Ă©ternitĂ©, Ă croire que sa prĂ©sence Ă©tait devenue vitale dĂ©sormais. Main dans la main, il la suivi donc jusquĂąâŹâąau parking, lĂąâŹâąĂ©coutant attentivement et se laissant guider jusquĂąâŹâąĂ la maison du fameux Amaury Delierre. Ce nom, Aaron lĂąâŹâąavait entendu des dizaines de fois, plus spĂ©cialement ces derniers jours Ă©tant donnĂ© que Spencer ne cessait dĂąâŹâąy faire rĂ©fĂ©rence. Le jeune homme fut donc relativement surpris dĂąâŹâąapprendre quĂąâŹâąil sĂąâŹâąagissait du grand pĂšre de Lise. Comme quoi, le monde est petit. CĂąâŹâąĂ©tait surprenant de se dire quĂąâŹâąil allait probablement faire la connaissance de cet homme quĂąâŹâąil admirait beaucoup pour ses travaux et dont la rĂ©putation nĂąâŹâąĂ©tait plus Ă faire. Aaron se souvenait avoir lu de nombreux articles rĂ©digĂ©s par cet Ă©minent neurochirurgien quĂąâŹâąil trouvait tout bonnement fascinent. Non seulement, il Ă©tait un ponte dans son domaine mais en plus de ça, il Ă©tait le grand pĂšre de la femme quĂąâŹâąil aimait !! Alors avec ça, il Ă©tait gĂÂątĂ© ! AprĂšs avoir fait le tour de la villa qui au passage, Ă©tait dĂ©corĂ©e et agencĂ©e avec beaucoup de goĂ»t, Aaron eu le plaisir de visiter la nouvelle demeure de Lizzie, forcĂ© dĂąâŹâąadmettre que lĂąâŹâąendroit Ă©tait plus que confortable et quĂąâŹâąelle avait bien fait de troquer son appartement en ville pour ce petit bout de paradis. Le jeune homme fit quelques pas dans la piĂšce, presque intimidĂ© de se retrouver ainsi totalement plongĂ© dans lĂąâŹâąunivers de Lise. Sans avoir jamais visitĂ© cet endroit, il sĂąâŹâąy sentait dĂ©jĂ Ă lĂąâŹâąaise. Aaron frĂÂŽla du bout des doigts les affaires de Lise avant de remarquer une photo dĂąâŹâąelle, plus jeune et dĂąâŹâąune femme qui lui ressemblait Ă©normĂ©ment. CĂąâŹâąest alors que Lise reprit la parole, sortant du placard deux tenues dont un smoking spĂ©cialement pour lui. Aaron se gratta lĂ©gĂšrement la tĂÂȘte tout en essayant de comprendre Ă quoi cela pouvait bien rimer. Ă Pour quelquĂąâŹâąun qui aime la simplicitĂ©, je dois dire que tu me surprends. CĂąâŹâąest soirĂ©e gala ? Je pensais que nous ne serions que tout les deux, pas de cĂ©rĂ©monie, pas de tralala, juste toi et moi. Ă»Bien quĂąâŹâąextrĂÂȘmement distinguĂ©, Aaron nĂąâŹâąĂ©tait pas Ă lĂąâŹâąaise dans ce genre de soirĂ©es, il prĂ©fĂ©rait que les choses soient claires dĂšs le dĂ©but. Il voulait bien faire des efforts si la situation lĂąâŹâąexigeait mais dans le cas prĂ©sent, il nĂąâŹâąen voyait pas spĂ©cialement lĂąâŹâąintĂ©rĂÂȘt. Toutefois, il ne voulait pas Lise sĂąâŹâąoffusque en interprĂ©tant mal ses propos, aussi, le jeune homme sĂąâŹâąempressa dĂąâŹâąajouter quelques mots. Ă Je trouve ça vraiment super comme surprise, mais il faut que tu saches quĂąâŹâąĂ partir du moment oĂÂč tu es avec moi, le reste nĂąâŹâąa aucune importance. Le cadre mĂąâŹâąimporte peu, pas plus que nos tenues ou ce que nous pouvons faire. En rĂ©alitĂ©, jĂąâŹâąai simplement besoin de ta prĂ©sence, rien de plus. Tu nĂąâŹâąimagines mĂÂȘme pas Ă quel point cette semaine mĂąâŹâąa semblĂ© longueĂąâŹÂŠ interminable. Je nĂąâŹâąavais quĂąâŹâąune hĂÂąte, cĂąâŹâąĂ©tait de pouvoir enfin te retrouver et passer du temps avec toi. Ă»Pendant quĂąâŹâąils parlaient, Lise Ă©tait venue passer ses bras autour de son cou, ce qui ne le gĂÂȘna pas le moins du monde contrairement Ă ce quĂąâŹâąelle pouvait penser. Au contraire, il avait besoin de ce sentiment de proximitĂ©, cĂąâŹâąĂ©tait devenu indispensable et une fois de plus, il se demanda comment il lui Ă©tait possible de rĂ©sister Ă lĂąâŹâąappel de ses lĂšvresĂąâŹÂŠ Le problĂšme Ă©tant que de son cĂÂŽtĂ©, Aaron ne voulait pas non plus brusquer la situation, aprĂšs tout, ils avaient tout leur temps et cĂąâŹâąĂ©tait bien plus agrĂ©able de se lancer dans un jeu de sĂ©duction effrĂ©nĂ© plutĂÂŽt que de cĂ©der Ă la tentation sur le champ. AprĂšs son baiser, il relĂÂącha son Ă©treinte et la laissa filer, regrettant dĂ©jĂ de ne pas avoir eu le plaisir de la cĂÂąliner plus longtemps. Ă Ce qui sĂąâŹâąest passĂ© nĂąâŹâąa vraiment aucune importance Ă mes yeux. Je ne garde que le meilleur dans tout ce que tu mĂąâŹâąas dit et pour ĂÂȘtre franc, je nĂąâŹâąai pas arrĂÂȘtĂ© dĂąâŹâąy penser tout au long de la semaine. Tu es Ă la fois troublante et fascinanteĂąâŹÂŠ cĂąâŹâąest un sentiment trĂšs Ă©trange que je nĂąâŹâąavais encore jamais Ă©prouvĂ© auparavant. Tu es une personne magnifique LiseĂąâŹÂŠdans tous les sens du terme. Tu vas sans doute trouver ça ridicule mais jĂąâŹâąai du mal Ă imaginer une vie dont tu ne ferais pas partie dĂ©sormais. JĂąâŹâąaime chaque instant que nous passons ensemble et jĂąâŹâąai bien lĂąâŹâąintention de profiter de chaque seconde comme si cĂąâŹâąĂ©tait la derniĂšre. Ă»Aaron la dĂ©visagea longuement, se demandant comment personne nĂąâŹâąavait pu lĂąâŹâąaimer dĂąâŹâąune maniĂšre aussi intense auparavant. A ses yeux, elle Ă©tait la perfection incarnĂ©e, tout ce dont un homme normal pouvait rĂÂȘver. Lise Ă©tait bien plus quĂąâŹâąune Ă©vidence Ă ses yeux et cĂąâŹâąĂ©tait difficile pour lui, dĂąâŹâąordinaire charmeur, coureur et compagnie, quĂąâŹâąune personne avait rĂ©ussi Ă sĂąâŹâąemparer de son cĂ
âur de cette maniĂšre. Pour un peu, Aaron se serait presque trouvĂ© pathĂ©tique. Tandis quĂąâŹâąil continuait de contempler les photos accrochĂ©es au mĂ»r, le jeune homme entendit la remarque de Lise qui lui proposait de dormir iciĂąâŹÂŠ ArghĂąâŹÂŠ Voila encore une horrible torture quĂąâŹâąelle allait lui infliger !! Aaron se souvenait encore de la nuit quĂąâŹâąelle avait passĂ© chez lui quelques jours plus tĂÂŽt alors quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąĂ©tait pas en Ă©tat de reprendre le volant. A vrai dire, il nĂąâŹâąavait pas fermĂ© lĂąâŹâąĂ
âil de la nuit tant la prĂ©sence de Lise le perturbaitĂąâŹÂŠ imaginer dormir Ă ses cĂÂŽtĂ©s, aussi innocente soit cette proposition, Ă©tait assez troublant. Aaron afficha toutefois un sourire amusĂ© avant de prendre un air angĂ©lique comme il savait si bien le faire. Ă Tu me fais confiance Ă ce point ?! Ne suis-je pas le grand mĂ©chant loup dont il faut se mĂ©fier ?! Oh Ă proposĂąâŹÂŠ je ne sais pas si tu es au courant mais Summer a tenu Ă modifier lĂ©gĂšrement les faits elle raconte Ă tout le monde que cĂąâŹâąest elle qui mĂąâŹâąa larguĂ© histoire de ne pas trop entacher sa rĂ©putation. Quant Ă Lloyd, il nĂąâŹâąa pas perdu de temps puisquĂąâŹâąil sĂąâŹâąest empressĂ© de lĂąâŹâąinviter Ă dĂner Ă ce que jĂąâŹâąai cru comprendre. Enfin bon, avec ou sans moi, le monde de Summer continue de tourner. HmmĂąâŹÂŠ cĂąâŹâąest ta mĂšre je suppose ? Elle est vraiment trĂšs belle. Vous avez le mĂÂȘme sourireĂąâŹÂŠĂ»Aaron avait enchaĂnĂ© sans vraiment sans rendre compte, simplement parce que son regard venait de se poser une fois de plus sur cette ravissante photo de famille. La mĂšre de Lise Ă©tait vraiment trĂšs jolie, toutes les deux se ressemblaient Ă©normĂ©ment. Cela dit, Aaron ignorait totalement quĂąâŹâąil mettrait les pieds dans le plat en parlant dĂąâŹâąAnne au prĂ©sent. Comment aurait-il pu deviner le drame qui avait touchĂ© Lise lorsquĂąâŹâąelle Ă©tait enfant ? Parler de la mĂšre de Lise lui fit alors repenser au fameux grand pĂšre dont il ferait probablement la connaissance prochainement. Ă Tu sais, jĂąâŹâąai encore du mal Ă croire que le docteur Delierre soit ton grand-pĂšre ! Tu sais que jĂąâŹâąai lu tous ses livres, y compris ses articles et ses travaux de recherche ?! Il faut dire que Spencer nĂąâŹâąarrĂÂȘte pas de nous parler de lui depuis des mois !! Encore tout Ă lĂąâŹâąheure, il Ă©tait tout excitĂ© en nous annonçant quĂąâŹâąil viendrait faire une confĂ©rence. JĂąâŹâąai vraiment hĂÂąte de faire sa connaissance. Ă»Le jeune homme semblait tout excitĂ© et il faut dire quĂąâŹâąil y avait vraiment de quoi !! Cela dit, il se reprit bien vite, tout simplement parce quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait quĂąâŹâąune seule et unique envie se concentrer sur la prĂ©sence de LiseĂąâŹÂŠelle et elle seule. Aaron sĂąâŹâąinstalla sur le lit, prĂšs dĂąâŹâąelle et remit une mĂšche de ses cheveux en place, prenant soin de dĂ©licatement caresser son visage de porcelaine dĂąâŹâąun revers de main. Son regard nĂąâŹâąavait pas quittĂ© un seul instant les yeux de la jeune femme, comme sĂąâŹâąil Ă©tait soudainement captivĂ© par tout ce quĂąâŹâąelle reprĂ©sentaitĂąâŹÂŠ Ă Tu es magnifiqueĂąâŹÂŠ jĂąâŹâąarrive toujours pas Ă croire que tu ne sois pas partieĂąâŹÂŠ en fait, je ne sais pas si jĂąâŹâąaurais pu supporter ton absence. Au fait, il me semble que ceci t'appartient...Ă»Aaron se redressa un instant, juste le temps de glisser sa main dans la poche de son pantalon pour en tirer le fameux collier qu'il lui avait offert et que Summer s'Ă©tait empressĂ© d'arracher de son cou. Aaron l'avait fait rĂ©parĂ© et dĂ©sormais, il voulait qu'elle le porte Ă nouveau. Il souleva dĂ©licatement les cheveux de Lise avant d'attacher le bijou tout comme il l'avait fait la premiĂšre fois, sauf que cette fois ci, il se permit de dĂ©poser un baiser dans le cou de la jeune femme. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1801 Ă Oh ne tĂąâŹâąinquiĂštes pas, cĂąâŹâąest quĂąâŹâąun smokingĂąâŹÂŠCĂąâŹâąest juste que mon grand pĂšre sĂąâŹâąest tellement fait beau en prĂ©vision de ce soir que je voulais quĂąâŹâąon soit tous les trois accordĂ©s. YĂąâŹâąaura que nous trois ce soir, cĂąâŹâąest pas une soirĂ©e de gala ! JusteĂąâŹÂŠUn petit dĂner familial, en fait. Quelque chose que jĂąâŹâąai jamais vraiment eu, alors jĂąâŹâąai peut-ĂÂȘtre un peu trop planifiĂ© la chose. Ă»Lise eut un sourire franc tandis quĂąâŹâąelle avait un peu trop lĂąâŹâąimpression de se justifier. Ce nĂąâŹâąĂ©tait effectivement quĂąâŹâąun smoking, comme pour une soirĂ©e un peu spĂ©ciale. AprĂšs tout, si Amaury Ă©tait quelquĂąâŹâąun dĂąâŹâąexcessivement ouvert dĂąâŹâąesprit et quelquĂąâŹâąun que lĂąâŹâąon abordait facilement, il Ă©tait toujours trĂšs bien habillĂ©. Il aimait avoir des vĂÂȘtements qui lui plaisaient, exactement comme Lise. Mais elle perdit rapidement cette idĂ©e tandis quĂąâŹâąAaron lui dictait que le monde dans sa petite bande tournait trĂšs bien sans lui. Oh, Lise en doutaitĂąâŹÂŠCe nĂąâŹâąĂ©tait quĂąâŹâąune apparence tout cela, elle savait que Summer nĂąâŹâąhĂ©siterait pas Ă tout mettre en Ă
âuvre pour le rĂ©cupĂ©rer, si elle en avait lĂąâŹâąoccasion. CĂąâŹâąĂ©tait tellement Ă©vident ! Aaron paraissait trĂšs populaire dans lĂąâŹâąuniversitĂ©, et surtout, la blondinette ne supportait sĂ»rement pas quĂąâŹâąil ait prĂ©fĂ©rĂ© Lise Ă sa petite personne. La future archĂ©ologue nĂąâŹâąĂ©tait pas idiote, elle savait quĂąâŹâąĂÂȘtre avec Aaron ne serait pas forcĂ©ment facile tous les jours. Pas Ă cause dĂąâŹâąeux-mĂÂȘmes, mais bien Ă cause de leurs entourages respectifs, trĂšs diffĂ©rents. Lise ne pouvait sĂąâŹâąempĂÂȘcher de redouter le moment oĂÂč il rencontrerait son pĂšre, si toutefois pareil malheur arrivait. Aaron nĂąâŹâąavait pas la moindre idĂ©e de la personne quĂąâŹâąĂ©tait James Hawkins, et pour le moment, il valait bien mieux quĂąâŹâąil ne le sache pas. Il semblait nettement plus enthousiaste vis-Ă -vis de la future rencontre avec son grand pĂšre, qui demeurait lĂąâŹâąidole de Spencer. Lise ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de rire en entendant les propos du jeune homme, ayant lĂąâŹâąimpression quĂąâŹâąelle se trouvait en face de Spencer deuxiĂšme du nom. A croire quĂąâŹâąAaron lui ressemblait un peu, quelque partĂąâŹÂŠEt cĂąâŹâąĂ©tait presque mignon Ă analyser. De plus, elle Ă©tait doublement certaine que son grand pĂšre apprĂ©cierait Aaron. Ce nĂąâŹâąĂ©tait pas possible autrement, surtout quĂąâŹâąil devait bien se douter quĂąâŹâąil Ă©tait important Ă ses yeux. Jamais Lise nĂąâŹâąavait prĂ©sentĂ© quelquĂąâŹâąun Ă son grand pĂšre avant ce soirĂąâŹÂŠEt bien quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąait aucune envie de mettre la moindre pression sur les Ă©paules du futur mĂ©decin, elle ne pouvait sĂąâŹâąempĂÂȘcher dĂąâŹâąen ĂÂȘtre amusĂ©e. Elle avait changĂ© radicalement depuis son arrivĂ©e Ă San FranciscoĂąâŹÂŠMĂÂȘme Amaury lĂąâŹâąavait remarquĂ©.Ă Je croirais entendre Spencer ! Tu sais quĂąâŹâąil a tenu Ă ce que je lui apprenne quelques rudiments de français pour ce rendez-vous avec mon grand pĂšre ? Tu verras, cĂąâŹâąest un homme formidable. Il est curieux de te rencontrer, en plus. Il a toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par lĂąâŹâąengouement des Ă©lĂšves de mĂ©decine, alors ça ne mĂąâŹâąĂ©tonnerait pas quĂąâŹâąil veuille te prendre sous son aileĂąâŹÂŠIl est trĂšs Ă paternel Ă», en fait. Et puis, il nĂąâŹâąa jamais eu de fils. Deux jumelles seulement, ma mĂšre et ma tante HĂ©lĂšne. Tu verras quĂąâŹâąĂ la confĂ©rence, mĂÂȘme les jeunes demoiselles boiront ses parolesĂąâŹÂŠLe charme français, parait-il. Et puis, mon grand pĂšre nĂąâŹâąest pas vieux, il a eu ses deux filles trĂšs jeune. Ă»Lise semblait passionnĂ©e en Ă©voquant le sujet de son grand pĂšre, qui Ă©tait plus un pĂšre Ă ses yeux quĂąâŹâąun vĂ©ritable papy gĂÂąteau. Elle Ă©tait tellement concentrĂ©e dans ses dires quĂąâŹâąelle sursauta presque quand Aaron lui fit un complimentĂąâŹÂŠQui la fit rougir, du reste. Elle ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de sourire doucement alors quĂąâŹâąil rattachait le pendentif quĂąâŹâąil lui avait offert pour son anniversaire. CĂąâŹâąĂ©tait Ă©trange, mais elle Ă©tait trĂšs attachĂ©e Ă cet objet. Il marquait sa premiĂšre fĂÂȘte dĂąâŹâąanniversaire, mais aussi, lĂąâŹâąun des meilleurs moments de sa vie. Aaron nĂąâŹâąavait pas idĂ©e du peu de bons moments dont elle se souvenait dans toute son existence, en vĂ©ritĂ©. Et du fait quĂąâŹâąelle Ă©tait particuliĂšrement Ă©mue quĂąâŹâąil le lui rende, elle frissonna presque violemment suite au baiser quĂąâŹâąil lui dĂ©posa dans le Tu lĂąâŹâąas rĂ©parĂ© ? Tu sais quĂąâŹâąil marque la meilleure soirĂ©e de ma vie ? JĂąâŹâąavais peur de plus pouvoir le mettre Ă cause de SummerĂąâŹÂŠTu sais, je ne suis pas sĂ»re quĂąâŹâąelle tournera la page aussi facilement. Elle va me haĂÂŻr jusquĂąâŹâąĂ la fin de ses jours parce quĂąâŹâąelle pense sĂ»rement que je tĂąâŹâąai volĂ©ùâŹÂŠQuant Ă Lloyd, il a peut-ĂÂȘtre invitĂ© Summer, mais il a rĂ©ussi Ă avoir mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone je ne sais mĂÂȘme pas comment ! Alors pour deux tourtereaux censĂ©s avoir tournĂ© la page, ils sont pas fins ! Ă»Ce nĂąâŹâąĂ©tait que la triste vĂ©ritĂ©. Lloyd espĂ©rait visiblement que Lise se lasserait rapidement dĂąâŹâąAaronĂąâŹÂŠMais il nĂąâŹâąavait pas idĂ©e de la force de ses sentiments. Non, personne nĂąâŹâąen avait la moindre idĂ©eĂąâŹÂŠEt dĂąâŹâąailleurs, alors que leur proximitĂ© Ă©tait dĂąâŹâąautant plus prĂ©sente que prĂ©cĂ©demment, Lise ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher dĂąâŹâąĂ©mettre un lĂ©ger grognement en entendant son cellulaire se mettre Ă nouveau Ă sonner. Elle se releva donc du lit en lançant un regard presque dĂ©sespĂ©rĂ© Ă Aaron, avant de se saisir de son tĂ©lĂ©phone qui Ă©tait soigneusement sur la petite table Ă cĂÂŽtĂ© du lit. En parlant du loup, cĂąâŹâąĂ©tait justement Lloyd !Ă Tiens, tu pensais ĂÂȘtre un grand mĂ©chant loup, mais jĂąâŹâąaime mieux te dire que tu es un ange, comparĂ© Ă Lloyd, qui vient justement de se vanter pour la Ă©niĂšme fois dĂąâŹâąavoir un coup dĂąâŹâąavance sur toi me concernant. PathĂ©tiqueĂąâŹÂŠ Ă»Cette phrase pouvait prĂÂȘter Ă confusion, Ă©videmment. Lise entendait par lĂ que Lloyd lĂąâŹâąavait dĂ©jĂ embrassĂ©e et Aaron nonĂąâŹÂŠMais loin dĂąâŹâąelle lĂąâŹâąenvie de mettre les points sur les i et les barres sur les t, car elle apprĂ©ciait le fait quĂąâŹâąils prennent leur temps au lieu de se sauter au cou de maniĂšre vulgaire et thĂ©ĂÂątrale. CĂąâŹâąĂ©tait justement ça, qui faisait la force de leur dĂ©but de relationĂąâŹÂŠY aller tout en douceur garantissait Ă Aaron le fait que Lise ne le fuirait jamais. Au contraire, plus ils prenaient leur temps, et plus lĂąâŹâąenvie de dĂ©couvrir lĂąâŹâąautre sous ses multiples facettes se faisait intense. Au point que Lise finisse presque par trĂ©pigner dĂąâŹâąimpatience, sans en montrer le moindre dĂ©tail. Alors, sans mĂÂȘme rĂ©pondre au message de Lloyd dont elle se fichait Ă©perdument, elle redĂ©posa son cellulaire contre la table avant de se rasseoir sur son lit. Aaron ne pouvait pas vraiment voir son expression puisquĂąâŹâąelle Ă©tait au bord du lit, et cĂąâŹâąĂ©tait tant mieux, car la tristesse marquait bel et bien ses traits. Elle se souvenait maintenant quĂąâŹâąAaron avait dit quĂąâŹâąil trouvait sa mĂšre trĂšs belle, et quĂąâŹâąelles avaient toutes les deux le mĂÂȘme sourire. CĂąâŹâąĂ©tait la pure vĂ©ritĂ©, bien quĂąâŹâąelles possĂšdent Ă©galement les mĂÂȘmes yeux. Lise nĂąâŹâąavait pas pris la blondeur de ses cheveux, cĂąâŹâąĂ©tait bien lĂ lĂąâŹâąunique diffĂ©rence. Lise ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de se relever pour aller chercher une grande photo dans sa petite commode, une photographie de Spencer Ă lĂąâŹâąĂÂąge dĂąâŹâąAaron, au bras dĂąâŹâąAnne, Ă lĂąâŹâąĂÂąge de Lise. Ces deux lĂ Ă©taient habillĂ©s pour leur bal de promo, et arboraient un sourire Ă la fois sincĂšre et radieux. Lise dĂ©posa donc la photo sur le lit avant de sĂąâŹâąasseoir juste en face dĂąâŹâąAaron, sans pour autant le regarder pour lĂąâŹâą VoilĂ Spencer avec quelques annĂ©es de moins, au bras de la femme de sa vie. Mon grand pĂšre adore Spencer parce quĂąâŹâąil Ă©tait le gendre idĂ©al, selon lui. Sache que je ressemble Ă©normĂ©ment Ă ma mĂšreĂąâŹÂŠLes mĂÂȘmes yeux, les mĂÂȘmes traits, le mĂÂȘme caractĂšreĂąâŹÂŠJĂąâŹâąai tout pris dĂąâŹâąelle, ou presque. Je sais que jĂąâŹâąĂ©tais sa prĂ©fĂ©rĂ©eĂąâŹÂŠEt cĂąâŹâąest justement parce que je lui ressemble que mon pĂšre me dĂ©teste autant, je pense. Ă»Lise avait relevĂ© son regard dĂšs quĂąâŹâąelle avait fini de parler, ses yeux soudainement devenus brillants. Elle ne pensait pas que ce serait aussi difficile pour elle de parler de sa mĂšre, bien que cela fasse des annĂ©es maintenantĂąâŹÂŠLise nĂąâŹâąavait jamais pu faire son Et pour info, je te fais confiance. Tu as peur de dormir avec moi dois-je comprendre ? Ă»Lise eut un mince sourire, mais le cĂ
âur nĂąâŹâąy Ă©tait pas. Elle avait beau essayer de changer de sujet, avoir la photo de sa mĂšre sous le nez Ă©tait presque insupportable. Ses mains se mirent lĂ©gĂšrement Ă trembler avant quĂąâŹâąelle ne prenne le rĂ©flexe de se lever et de faire quelques Excuse-moi. Je vais aller piquer une tĂÂȘteĂąâŹÂŠ Ă»La voilĂ de retour, la Lizzie fuyante. AussitĂÂŽt dit, aussitĂÂŽt fait, du reste, car Lise avait dĂ©jĂ ouvert sa porte fenĂÂȘtre pour se retrouver juste en face de la piscine. A partir de lĂ , elle ĂÂŽta ses chaussures ainsi que sa robe avant de plonger dans la piscine et de faire quelques longueurs pour se dĂ©fouler. CĂąâŹâąĂ©tait le seul moyen de se vider lĂąâŹâąespritĂąâŹÂŠCe ne fut quĂąâŹâąau bout de plusieurs longues minutes que Lise sĂąâŹâąarrĂÂȘta, le cĂ
âur battant dĂąâŹâąavoir nagĂ© si vite, se tenant au rebord opposĂ© de lĂ oĂÂč elle Ă©tait entrĂ©e. Elle Ă©tait dos Ă son petit coin de paradis, et soupirait lĂ©gĂšrement, luttant contre elle-mĂÂȘme pour ne pas se mettre Ă pleurer comme une vulgaire enfant. Le menton contre ses bras, elle prĂ©fĂ©rait regarder lĂąâŹâąhorizon, se fichant Ă©perdument du reste pour lĂąâŹâąinstant. Il fallait juste quĂąâŹâąelle reprenne contenance et tout irait au mieux. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1903 LorsquĂąâŹâąil se retrouva seul, Aaron soupira et agita lĂ©gĂšrement la tĂÂȘte, se blĂÂąmant intĂ©rieurement dĂąâŹâąavoir fait preuve dĂąâŹâąautant de maladresse. A vrai dire, il ne pensait pas rĂ©veiller en elle de mauvais souvenirs, il avait simplement parlĂ© de sa mĂšre sans vĂ©ritablement connaĂtre leur histoire Ă toute les deux. CĂąâŹâąĂ©tait assez difficile de savoir sur quel pied danser avec Lise et ce nĂąâŹâąĂ©tait pas la premiĂšre fois quĂąâŹâąAaron fonçait droit dans le mĂ»r. On a dĂ©jĂ vu mieux comme dĂ©but de relation, nĂąâŹâąest-ce pas ? Naturellement, il ne pouvait que sĂąâŹâąen vouloir et se jura de ne plus faire la moindre allusion Ă la famille de Lise au cours de leurs conversations Ă venir. Chaque fois quĂąâŹâąil le faisait, il se rendait compte que la jeune femme se sentait particuliĂšrement affectĂ©e, ce nĂąâŹâąĂ©tait donc pas la peine de remuer de vieux souvenirs, dĂąâŹâąautant plus sĂąâŹâąils Ă©taient douloureux. Au bout dĂąâŹâąune dizaine de minutes, Aaron se leva, espĂ©rant que Lise ait eu suffisamment de temps pour Ă©vacuer la pression. Le jeune homme alla la rejoindre, restant debout au bord de la piscine, visiblement mal Ă lĂąâŹâąaise dĂąâŹâąavoir causĂ© autant de chagrin. Ă JĂąâŹâąai encore mis les pieds dans le plat, nĂąâŹâąest-ce pas ? Tu vas finir par penser que cĂąâŹâąest une manie chez moi. Je suis sincĂšrement dĂ©solĂ©, je ne pensais pas que ça tĂąâŹâąaffecterait Ă ce point dĂąâŹâąen parler. La prochaine fois, je te promets de me mordre la langue avant de poser la moindre question ou de faire la moindre remarque. Ă»La tension Ă©tait plus que palpable et mĂÂȘme si Aaron essayait de paraĂtre le plus naturel possible, Lise nĂąâŹâąaurait probablement aucun mal Ă cerner sa gĂÂȘne vis-Ă -vis de la situation. Il faut dire quĂąâŹâąil nĂąâŹâąĂ©tait pas vraiment habituĂ© aux vies aussi compliquĂ©es que celle de Lise. La famille de la jeune femme Ă©tait pour le moins Ă©trange et ça, Aaron pouvait sĂąâŹâąen rendre compte avant mĂÂȘme dĂąâŹâąavoir rencontrĂ© les membres qui la composaient. DĂąâŹâąun sens, cĂąâŹâąĂ©tait probablement mieux de faire partie dĂąâŹâąun clan comme celui-ci que de ne pas avoir de famille du tout, comme cĂąâŹâąĂ©tait le cas du jeune homme. Aaron nĂąâŹâąavait pour ainsi dire pas de famille Ă lĂąâŹâąexception de Sarah. Cette derniĂšre le faisait passer aux yeux de tous pour son fils bien que dans le fond, son comportement se rapproche davantage de celui dĂąâŹâąune grande sĂ
âur bienveillante que dĂąâŹâąune mĂšre Ă proprement parler. Cela dit, cette vie lĂ convenait parfaitement Ă Aaron, peut-ĂÂȘtre parce quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait connu que çà et quĂąâŹâąil avait Ă©tĂ© heureux ainsi. Y compris avec tous les efforts du monde, il ne pouvait comprendre ce que Lise Ă©tait en train dĂąâŹâąendurer. Ă En fait, jĂąâŹâąai pas vraiment lĂąâŹâąhabitude des grandes familles comme la tienne. De mon cĂÂŽtĂ©, nous ne sommes que deux. Je nĂąâŹâąai pas dĂąâŹâąoncle, pas de tante, pas de frĂšre et sĂ
âur ni de grands parentsĂąâŹÂŠ je nĂąâŹâąai pour ainsi dire, aucune expĂ©rience en matiĂšre de famille. JĂąâŹâąai toujours essayĂ© dĂąâŹâąimaginer ce que ça pouvait faire dĂąâŹâąen avoir uneĂąâŹÂŠ je crois que je mĂąâŹâąen fais une image idĂ©ale, presque utopique. Enfin bon, tout ça pour dire que je suis vraiment navrĂ© dĂąâŹâąĂÂȘtre aussi maladroit. Je ne voulais pas te faire de la peine. Ă»A peine eut-il achevĂ© sa phrase, que son propre portable se mit Ă sonner. Aaron glissa la main dans sa poche et vit que Lloyd venait tout juste de lui envoyer un message. Il lui demandait de venir les rejoindre, Summer et lui, au cafĂ© habituel afin dĂąâŹâąavoir une petite conversation Ă trois. Pour dire quoi ? Entendre une Ă©niĂšme fois Summer lui cracher son venin avant de dire quĂąâŹâąelle Ă©tait dĂ©solĂ©e et quĂąâŹâąelle lĂąâŹâąaimait plus que tout ? Pour que Lloyd essaie de les remettre ensemble afin de mieux se jeter sur Lise au final ? Non merci. Ă Si je ne rĂ©ponds pas non plus, tu crois quĂąâŹâąil parviendra enfin Ă capter le message ? JĂąâŹâąai toujours adorĂ© Lloyd mais depuis quelques jours, il est tout simplement insupportable ! Ă»Aaron Ă©teignit son portable afin dĂąâŹâąĂÂȘtre certain de ne plus ĂÂȘtre dĂ©rangĂ© de toute la soirĂ©e. Il avait envie de profiter de cet instant en compagnie de Lise, sans songer Ă rien dĂąâŹâąautre quĂąâŹâąĂ elle seule. CĂąâŹâąĂ©tait lĂąâŹâąune des premiĂšres fois quĂąâŹâąils avaient lĂąâŹâąoccasion dĂąâŹâąapprendre Ă se dĂ©couvrir en tĂÂȘte Ă tĂÂȘte et il savait quĂąâŹâąils avaient encore tout un tas de choses Ă apprendre lĂąâŹâąun de lĂąâŹâąautre. Hors de question quĂąâŹâąune personne extĂ©rieure ĂąâŹâqui plus est sĂąâŹâąil sĂąâŹâąagissait de Lloyd !- vienne gĂÂącher leur soirĂ©e. Ă Oui pour en revenir Ă tout ça, je veux juste que tu saches que je suis lĂ , prĂÂȘt Ă tĂąâŹâąĂ©couter si tu as envie dĂąâŹâąen parler. Tu mĂąâŹâąas dit toi-mĂÂȘme que personne ne sĂąâŹâąĂ©tait jamais intĂ©ressĂ© Ă toi, Ă ce que tu penses ou ce que tu ressensĂąâŹÂŠ je prĂ©sume que tu nĂąâŹâąas jamais pris le temps de te confierĂąâŹÂŠ Ă§a fait pourtant beaucoup de bien parfois. CĂąâŹâąest en extĂ©riorisant ce que tu as sur le cĂ
âur que tu parviendras Ă combattre tes vieux dĂ©mons. Je ne te force Ă rien mais dis toi bien que tu nĂąâŹâąes plus seule dĂ©sormaisĂąâŹÂŠ je suis lĂ qui se fout de la charitĂ© comme on dit !! Aaron nĂąâŹâąavait jamais parlĂ© Ă personne de tout ce quĂąâŹâąil avait vĂ©cu, mĂÂȘme en prĂ©sence de Sarah et lorsque par malheur elle abordait le sujet, le jeune homme faisait mine dĂąâŹâąavoir tout oubliĂ©. Ă Je ne mĂąâŹâąen souviens pas, jĂąâŹâąĂ©tait trop petit. Ă» Bien sur, il se souvenait de tout dans les moindres dĂ©tails, de chaque parole, de chaque geste, de la peur quĂąâŹâąil Ă©prouvait et de la voix de cet homme qui lĂąâŹâąavait terrifiĂ© durant des annĂ©es. Cela faisait presque quinze ans maintenant et pourtant, Aaron nĂąâŹâąarrivait pas Ă exorciser ses propres dĂ© Pourquoi tu te retiens de pleurer ? RelĂÂąche la pression de temps en tempsĂąâŹÂŠ Ă§a nĂąâŹâąa rien dĂąâŹâąhonteux tu sais. Ca lĂąâŹâąest encore moins quand tu as une Ă©paule sur laquelle tĂąâŹâąappuyer. Ă»Aaron se baissa au bord de la piscine, de maniĂšre Ă pouvoir la toucher. CĂąâŹâąest fou comme il avait besoin de ce contact charnel dĂ©sormais. SĂąâŹâąil ne se retenait pas, il passerait le plus clair de son temps Ă lui tenir la main, Ă la caresser, la toucher ses cheveux, Ă laisser ses lĂšvres papillonner sur ses joues ou sur ses lĂšvres, pourquoi pas. Ă Cela dit, je prĂ©fĂšre de loin te voir sourire et tĂąâŹâąentendre rireĂąâŹÂŠ je trouverais toujours le moyen dĂąâŹâąy arriver mĂÂȘme si pour cela je dois employer la maniĂšre forteĂąâŹÂŠ Ă»Le jeune homme esquissa un large sourire avant de finalement, sĂąâŹâąasseoir au bord de la piscine pour y entrer tout habillĂ©. Rapidement, il se jeta sur Lise tout en la chatouillant et dĂ©posant un gros baiser sur sa joue. Il Ă©tait totalement hors de question quĂąâŹâąil la laisse arborer cette petite mine tristounette pour le restant de la soirĂ©e. Il ne voulait pas que cet instant soit gĂÂąchĂ© Ă cause de sa maladresse exemplaire. Aaron avait parfaitement compris quĂąâŹâąil Ă©tait plus prudent de sĂąâŹâąabstenir de poser la moindre question Ă lĂąâŹâąavenir. Ă JĂąâŹâąespĂšre que ton grand pĂšre nĂąâŹâąaura pas la bonne idĂ©e de rentrer maintenant, sans quoi, bonjour lĂąâŹâąimage quĂąâŹâąil se fera de moi ! Ă»Une fois de plus, je dis que c'est nul, sauf que cette fois, c'est parfaitement justifiĂ©! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1944 Lise Ă©tait presque prĂÂȘte Ă rester ruminer sa peine pendant des heures, comme elle le faisait avec Sam par le passĂ©. CâĂ©tait tellement plus facile de fuir toute conversation triste plutĂÂŽt que dâĂ©voquer ce qui la rendait triste, justement. AprĂšs tout, pourquoi sâembarrasser de dĂ©tails alors quâils pouvaient simplement oublier et passer une bonne soirĂ©e ? Et bien, parce que Lise ne pouvait pas oublier. Oublier serait comme une trahison Ă la mĂ©moire de sa mĂšre, et ça, elle ne parvenait pas Ă lâaccepter. SĂ»rement parce que sa gĂ©nitrice avait Ă©tĂ© lâun des piliers de sa vie et quâelle ne parvenait pas Ă avancer sans elle. Comment avancer sans aucun guide ? Son grand pĂšre lâavait compris, et câest pourquoi il avait pris la dĂ©cision de venir sâinstaller Ă San Francisco. Aaron ne pouvait dĂ©cemment pas comprendre cette situation familiale, puisque comme il venait de lui avouer, les grandes familles et leurs intrigues lui Ă©taient totalement inconnues. Il semblait protĂ©gĂ© par cette petite bulle, et bien que Lise ne veuille pas se permettre de demander sâil vivait avec sa mĂšre ou avec son pĂšre, elle avait lâimpression quâil Ă©tait heureux ainsi. Il en avait, de la chanceâŠLise ne parvenait pas Ă aimer sa situation familiale, ni mĂÂȘme sa situation tout court, du moins jusquâĂ ce que son grand pĂšre vienne la sauver de sa solitude. Amaury nâavait pas idĂ©e Ă quel point elle sâĂ©tait mise en danger, pourtant. Et pourquoi, au final ? Pour fuir son salaud de pĂšre, ou bien elle-mĂÂȘme au sens large du terme ? Probablement. Et expliquer ça Ă Aaron, mĂÂȘme si elle sâĂ©tait promis dâĂÂȘtre toujours franche avec lui, paraissait un vĂ©ritable parcours du combattant. Alors, lâespace dâun instant, elle sâabandonna au rire et Ă ce jeu dâenfant provoquĂ© par le jeune homme, entrĂ© tout habillĂ© dans la piscine alors quâelle Ă©tait en sous vĂÂȘtements pour sa part. Sa sollicitude Ă©tait diablement touchante et si elle ne sâĂ©tait pas retenue, effectivement, elle aurait fondu en larmes. De peine, de relĂÂąchement de pression, et de tout ce qui lâĂ©touffait depuis des annĂ©esâŠMais Ă la place, elle parvint Ă feindre un amusement total jusquâĂ ce quâelle sâabandonne dans ses bras, le serrant dĂ©licatement contre elle. VoilĂ probablement tout ce dont elle avait besoin, en vĂ©ritĂ©.Ă Mon grand pĂšre a fait ce genre de choses avant toi, va ! Lui et ma grand-mĂšre Ă©taient pour un ainsi dire un coupleâŠSpĂ©cial. Pour la simple et bonne raison quâils aimaient aller contre les conventions. Par exemple, se genre en costume Ă fleurs Ă un enterrement, pour Ă©viter que les gens ne sâancrent dans leur tristesse, et beaucoup dâautres choses. Tu ne sais pas encore tout ça, mais il est pire que toi⊠Ă»Lise en rit volontiers, sachant Ă©perdument de quoi son grand pĂšre Ă©tait capable pour briser ce masque dâhomme connu et trop sĂ©rieux. Le roi de la dĂ©conne, dans la famille, câĂ©tait lui. Il sâĂ©tait un peu assagit depuis le dĂ©cĂšs de sa femme, mais il demeurait un joyeux luron en toute circonstance tout de mĂÂȘme. Mais tout ça, Aaron aurait bientĂÂŽt le temps de le dĂ©couvrir par lui-mĂÂȘme. Pour lâinstant, Lise nâavait pas lâintention de le laisser attraper froidâŠAussi, elle prit ses deux mains dans les siennes pour lâemmener non pas Ă lâintĂ©rieur de son petit coin Ă elle, mais bien Ă lâintĂ©rieur de la maison en elle-mĂÂȘme. Elle le conduisit jusquâĂ la salle de bain qui se trouvait Ă cĂÂŽtĂ© de la cuisine, oĂÂč elle lĂÂącha ses mains dĂ©licatement pour ouvrir le placard et sortir trois grandes serviettes blanches propres. Le fait quâelle soit en sous-vĂÂȘtements elle-mĂÂȘme et toute aussi trempĂ©e que lui nâavait pas dâimportance. Lui, il avait ses vĂÂȘtements qui lui collaient Ă la peau et quâelle avait du mal Ă ne pas craindre quâil nâattrape Bon, ne va pas croire que je te fais du charme, hein ! Câest juste pour que tu nâattrapes pas froid, Casanova des bacs Ă sable. Ă»Lise lui lança un clin dâĂ
âil taquin avant de dĂ©poser les serviettes Ă cĂÂŽtĂ© dâelle. Elle posa ensuite ses mains sur son torse pour commencer Ă dĂ©faire les boutons de sa chemise. Elle y allait lentement de peur de le brusquer et pour un peu, elle du lutter atrocement pour que ses mains ne tremblent pas. Son cĂ
âur possĂ©dait dĂ©sormais des battements effrĂ©nĂ©s, et câĂ©tait Ă peine si elle nâallait pas se mettre Ă rougir dans la seconde. CâĂ©tait bien la premiĂšre fois quâelle se montrait aussi maladroite pour une chose pareille. AprĂšs tout, il nây avait strictement aucune arriĂšre pensĂ©e lĂ -dessous, et si elle faisait cela, câĂ©tait bien pour lui empĂÂȘcher dâattraper la crĂšve, non ? Et pourtant, Lise ne pouvait pas sâempĂÂȘcher dâĂÂȘtre irrĂ©sistiblement attirĂ©e par le dĂ©sir de se blottir dans sa chaleur. Ce contact Ă©tait devenu presque vital pour elle, et pourtant, elle sâinterdisait presque le fait de crĂ©er ce lien entre eux. Comme si cette prĂ©cipitation soudaine pouvait les briser lâun comme lâautreâŠIl fallait dire quâelle nâavait jamais aimĂ©, ni vĂ©ritablement pris soin de quelquâun auparavant, en dehors de sa petite sĂ
âur. On ne pouvait donc pas dire quâelle Ă©tait experte en la matiĂšre, et pourtant, câĂ©tait avec la meilleure volontĂ© du monde quâelle le faisait pour Aaron Ă cet instant prĂ©cis. Elle dĂ©boutonna chaque bouton avec dĂ©licatesse, son regard rivĂ© sur sa chemise comme si elle Ă©tait en train dâaccomplir un ouvrage impossible. Une fois quâelle eut Ă©cartĂ© les deux pans de la chemise dâAaron et quâelle pu apercevoir son magnifique torse, ce fut Ă ce moment lĂ quâelle ne pu se retenir de le regarder, de maniĂšre Ă la fois Ă©nigmatique et sensuelle. Oui, câĂ©tait parfaitement le mot adĂ©quat pour dĂ©crire la scĂšne entre euxâŠDâune sensualitĂ© Ă couper le souffle, tandis que Lise possĂ©dait ses deux mains sur le torse dâAaron. La tentation de lui voler un baiser lĂ tout de suite commençait Ă ĂÂȘtre vĂ©ritablement insupportable, et elle se maudissait de ne pas cĂ©der Ă la tentation une bonne fois pour toute. Fallait-il quâelle lâaime comme une folle pour le respecter ainsi, dĂ©sirant ne surtout pas le brusquer ! Et dâailleurs, lâexpression de Lise, si elle Ă©tait dĂ©pourvue de sourire, nâĂ©tait plus triste Ă lâheure actuelle. MystĂ©rieuse, câĂ©tait le DĂ©solĂ©e dâĂÂȘtre lenteâŠJe me lasse pas de te contempler. Ă»Lise fit quitter lâune de ses mains du torse dâAaron pour la passer doucement sur sa joue, avant de jouer avec ses cheveux, les caressant avec une dĂ©licatesse qui nâĂ©tait pourtant pas digne dâelle. Comme sâil la rendait tendre, romantique, attentionnĂ©eâŠTout ce quâelle nâavait jamais Ă©tĂ© et quâelle ne pensait jamais ĂÂȘtre. Elle se risqua Ă sourire tendrement avant de dĂ©poser ses lĂšvres contre sa joue, exerçant une lĂ©gĂšre pression Ă lâaide de sa main sur la joue voisine afin que le contact dure quelques secondes. Pour en profiter dâailleurs, elle se permit de clore ses yeux lâespace dâun instant, comme si câĂ©tait la plus belle chose quâelle avait faite dans sa vie. Sans doute Ă©tait-ce le cas, dâailleursâŠCar la torture de la sĂ©paration fut particuliĂšrement dure Ă encaisser. Quand elle sâĂ©carta pour reprendre son ouvrage, lui ĂÂŽtant ainsi sa chemise des Ă©paules avec douceur et lenteur, elle ne pu sâempĂÂȘcher de se mordiller lĂ©gĂšrement la lĂšvre, de maniĂšre discrĂšte afin quâil ne le remarque pas comme un signe de gĂÂȘne quelconque. Il fallait quâelle rĂ©agisse, quâelle dise quelque chose, sans quoi, elle nâallait pas rĂ©sister longtemps Ă ce DĂ©solĂ©e de prendre soin de ta chemise Ă ce point, dâhabitude, jâai plutĂÂŽt tendance Ă arracher les boutons en ouvrant ce genre de vĂÂȘtement. Mais lĂ , comme tu vas la remettre aprĂšs, je vais en prendre soin. Ă»Lise lui lança Ă nouveau un clin dâĂ
âil avant de dĂ©poser la chemise sur un cintre et de la laisser pendre au dessus de la douche. Elle revint ensuite Ă cĂÂŽtĂ© dâAaron pour mieux se saisir dâune serviette propre, et commença Ă lui frotter doucement le torse pour le sĂ©cher. Elle serra ensuite sa poitrine contre son torse pour sĂ©cher dĂ©licatement son dos, avant de remonter vers sa chevelure. Il nây avait pas vraiment lĂ de geste maternel, en vĂ©ritĂ©. CâĂ©tait plutĂÂŽt lâaction dâune femme amoureuse que ses actes surprenaient toujours plus de seconde en seconde. Ăâ°videmment, Lise aurait pu pousser la chose plus loin en enlevant son pantalon Ă Aaron, mais elle ne voulait surtout pas le brusquer, justement. Elle ne sâĂ©tait pas retenue de lâembrasser pour le dĂ©shabiller complĂštement ! Elle finit donc de lui sĂ©cher les cheveux avant de reprendre la parole, dâune voix douce Ă Tu nâas pas mis les pieds dans le plat, tout Ă lâheure. Tu ne pouvais pas savoirâŠMa mĂšre nâest plus de ce monde, en fait. Jâavais douze ans, et jâarrive pas Ă faire mon deuil. Surtout que son dĂ©cĂšs a marquĂ© un tournant considĂ©rable vis-Ă -vis de ma relation avec mon pĂšre. Je savais quâil avait toujours voulu un garçon, pour Ă©viter que je ressemble trop Ă ma mĂšreâŠMais depuis quâelle nâest plus lĂ , il me le fait un peu payer. A ses yeux, je ne suis quâune enfant capricieuse qui ne saura jamais ce quâelle veut. Il faut dire quâenfant, je le faisais tourner en bourrique, que jâai fuis New York Ă mes quatorze ans pour parcourir le globe, et il nâa pas eu de mes nouvelles pendant deux ans. Je suis rentrĂ©e un peu avant de partir pour venir ici, Ă San Francisco. Il voulait que je me marie pour me mettre du plomb dans la cervelleâŠMais je ne suis pas un objet que lâon peut vendre et exposer sur une commode bien en Ă©vidence. Je respire, je pense, jâai des sentiments, des dĂ©sirs et des rĂÂȘves, comme tout le monde. Il nâa pas encore compris que je nâai jamais eu de guide, du fait quâil ne mâa jamais soutenue ni accordĂ© le moindre temps, la moindre importance. Mon grand pĂšre est lĂ , câest pour y remĂ©dier. Mâapprendre la vie, quoiâŠJe sais quâil me connait par cĂ
âur et je lui fais une confiance aveugle. Il est la seule personne au monde, avec mon frĂšre Sam et mon meilleur pote William, Ă ne mâavoir jamais déçue. Ă»Lise nâincluait pas encore Aaron, non pas parce quâil lâavait dĂ©jĂ déçue, mais parce quâil Ă©tait encore trop tĂÂŽt pour quâelle se dĂ©voile Ă cĂ
âur ouvert de cette maniĂšre. Il lui fallait du tempsâŠSans compter quâelle avait en face dâelle quelquâun aussi peu portĂ© quâelle sur la confidence. Fondamentalement, cela la dĂ©rangeait sans vraiment la dĂ©rangerâŠSans doute Ă©tait-ce confortable, en vĂ©ritĂ©. Et quand elle eut finit de lui sĂ©cher les cheveux, elle reposa la serviette dĂ©sormais trempĂ©e sur le radiateur, afin de lâĂ©tendre, et offrit Ă Aaron un sourire franc et sincĂšre. Certes, ses yeux Ă©taient encore brillants, mais elle avait dĂ©cidĂ© quâelle ne pleurerait. Il lâavait dĂ©jĂ vue fragileâŠEt elle nâavait aucune envie que cela Je crois que je connais rien de toi, en fait. Tu es parti du principe que tu Ă©tais banal et quâil nây avait rien Ă en direâŠJe ne suis pas de cet avis. Et aussi vrai que je compte devenir archĂ©ologue, compte sur moi pour percer ton mystĂšre, Aaron Cooper. Ă»Lise Ă©tait presque tentĂ©e de lui dire quâaussi vrais que ses sentiments puissent lâĂÂȘtre, elle allait apprendre Ă le connaĂtre, petit Ă petit, de la maniĂšre qui lui conviendrait. Elle ne lui demandait rien, pour lâinstantâŠMĂÂȘme sur cela, elle avait lâintelligence et la dĂ©licatesse de ne surtout pas le Bon, je vais pas jouer les perverses en te dĂ©faisant ton pantalon pour faire mine de vouloir te sĂ©cher les gambettes, alors il faudra que tu te dĂ©brouillesâŠTu penses pouvoir le faire mon chou ? Yâa des peignoirs blancs ou noirs dans lâarmoire, nâhĂ©sites pas Ă te servir. Je tâattends dans la cuisine. Ă»Un dernier baiser sur sa joue, et Lise fermait la porte derriĂšre elle, nâayant aucune intention de se rhabiller pour sa part. Cela faisait longtemps quâelle nâavait plus eu lâoccasion de se trimballer en petite tenue chez elle sans ĂÂȘtre reluquĂ©e par un voisin curieux, aprĂšs tout. Et effectivement, chose promise chose due, elle se dirigea dans la cuisine. Elle brancha le mixer et se mit Ă choisir dans la corbeille prĂ©vue Ă cet effet plusieurs fruits pour faire un petit cocktail frais. Au menu Oranges, bananes, ananas et une pointe de lait de coco. Elle mixa le tout pour en remplir lâĂ©quivalent de deux verres, avant dây ajouter quelques glaçons pour le rendre plus frais. Elle sâassit sur lâun des tabourets bordant le bar de la cuisine, les deux verres devant elle. Comme dâhabitude, elle nâattendait plus que luiâŠN'importe quoi sont parfaits tes posteuh!!!! Et 3000ð message pour moi, la classe *out* InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 141 Difficile de ne pas cĂ©der dans une situation pareille. Commet Aaron pouvait-il rester de marbre alors que la tentation se faisait grandissante, tout comme ses Ă©motions ? Tandis que Lise se serrait contre son torse, il garda les yeux rivĂ©s vers les siens tout en se laissant aller Ă ses songes et en essayant de rĂ©guler sa respiration. Aaron redoutait par-dessus tout quĂąâŹâąelle puisse percevoir les battements effrĂ©nĂ©s de son cĂ
âur qui trahissaient Ă quel point elle avait de lĂąâŹâąemprise sur son ĂÂȘtre tout entier. DĂąâŹâąun sens, il nĂąâŹâąavait jamais imaginĂ© que ses sentiments puissent prendre une telle ampleur et tout cela avait tendance Ă le dĂ©contenancer. Pire encore, Ă le dĂ©router. Il aurait souhaitĂ© que leur relation Ă©volue en douceur et que les sentiments sĂąâŹâąinstallent petit Ă petit or, cĂąâŹâąest exactement le contraire qui sĂąâŹâąĂ©tait produit trop dĂąâŹâąamour dĂąâŹâąun seul coup. Dire quĂąâŹâąil nĂąâŹâąĂ©tait pas effrayĂ© face Ă la situation serait mentir car dans le fond, Aaron Ă©tait complĂštement terrifiĂ©. Le fait est quĂąâŹâąil ignorait comment il avait rĂ©ussi Ă rassembler tant dĂąâŹâąaudace pour lui avouer ses sentiments et laisser entrevoir une leur dĂąâŹâąespoir entre eux. DĂąâŹâąordinaire, il ne sĂąâŹâąembarrassait pas de scrupule, lorsquĂąâŹâąune fille lui plaisait, il passait Ă lĂąâŹâąaction sans se soucier des consĂ©quences. NĂ©anmoins, il ne souhaitait pas que les choses se dĂ©roulent ainsi entre eux. Aaron avait envie de prendre son temps, il ne voulait pas brusquer Lise et encore moins lui laisser imaginer que la rĂ©putation quĂąâŹâąil traĂnait derriĂšre lui Ă©tait justifiĂ©e. Il voulait dĂąâŹâąabord quĂąâŹâąelle dĂ©couvre une autre facette de sa personnalitĂ©, quĂąâŹâąelle sache qui il Ă©tait vraiment. CĂąâŹâąĂ©tait un travail long, dĂ©licat et minutieux qui risquait de prendre beaucoup de temps, mais il Ă©tait nĂ©cessaire sĂąâŹâąils tenaient Ă partir sur des bases solides. Lise Ă©tait une jeune femme mystĂ©rieuse mais Aaron lĂąâŹâąĂ©tait tout autant. Il nĂąâŹâąaimait pas parler de lui, il dĂ©testait que quelquĂąâŹâąun puisse lire au fond de son ĂÂąme comme Lise semblait capable de le faire. CĂąâŹâąĂ©tait totalement dĂ©routant. Dire quĂąâŹâąil Ă©tait en train dĂąâŹâąeffleurer du doigt une parcelle de bonheur au lieu de la saisir Ă pleine main le rendait malade, mais il nĂąâŹâąĂ©tait pas capable de sĂąâŹâąy prendre autrement. Aaron nĂąâŹâąavait pas envie de se comporter en crĂ©tin Ă lĂąâŹâąĂ©gard de Lise, il ne tenait pas Ă tout foutre en lĂąâŹâąair. Cela dit, mĂÂȘme sĂąâŹâąil ne rĂ©pondait pas, que ce soit physiquement ou verbalement Ă la douceur de Lise, son regard Ă©tait suffisamment parlant pour que quiconque comprenne ce quĂąâŹâąil ressentait en cet instant il Ă©tait complĂštement fou dĂąâŹâąelle et lĂąâŹâąamour quĂąâŹâąil Ă©prouvait Ă©tait sans limite. MalgrĂ© tout, Aaron nĂąâŹâąĂ©tait pas prĂÂȘt Ă lĂąâŹâąadmettre, il Ă©tait toujours long pour parvenir Ă exprimer ses sentiments. Lise savait quĂąâŹâąil tenait Ă elle, quĂąâŹâąil avait envie de partager un bout de chemin et pourquoi pas toute une vie Ă ses cĂÂŽtĂ©s, cela dit, Aaron prĂ©fĂ©rait que tout ceci reste tacite pour lĂąâŹâąinstant. CĂąâŹâąĂ©tait dans sa nature de ne pas faire confiance aux autresĂąâŹÂŠ dĂąâŹâąordinaire, cĂąâŹâąĂ©tait lui le chasseur, cĂąâŹâąĂ©tait lui qui menait le jeu, qui dĂ©cidait quand cela devait commencer et quand cela devait finir. En lĂąâŹâąoccurrence, Aaron se trouvait dans une position vulnĂ©rable dans le sens oĂÂč il savait que si Lise venait Ă lĂąâŹâąabandonner, il ne parviendrait pas Ă se relever. Il dĂ©testait penser de la sorte, il avait lĂąâŹâąimpression dĂąâŹâąĂÂȘtre faible. Faible face Ă une femme, en somme cĂąâŹâąest tout ce quĂąâŹâąil dĂ©testait. Aaron Ă©tait en pleine hĂ©sitation. Il ne savait pas sĂąâŹâąil devait prendre la parole et ĂÂȘtre plus clair au sujet de ce quĂąâŹâąil ressentait en cet instant ou bien si le silence Ă©tait suffisamment parlantĂąâŹÂŠ comme toujours, il opta pour la seconde option. Il ne savait que trop bien que les longs discours sentimentaux nĂąâŹâąĂ©taient pas faits pour lui, pourtant, il y avait tout un tas de choses quĂąâŹâąil souhaitait lui faire savoir. HĂ©las, le tact ne faisait pas partie de sa philosophie surtout en matiĂšre de sentiments, il savait fort bien quĂąâŹâąen jouant les jolis cĂ
âurs comme il le faisait dĂąâŹâąordinaire, il ne pourrait que la blesser. Sans compter que Lise nĂąâŹâąĂ©tait probablement pas du genre Ă jouer les vierges effarouchĂ©es et quĂąâŹâąelle verrait clair dans son jeu. Il fallait quĂąâŹâąil soit sincĂšre jusquĂąâŹâąau boutĂąâŹÂŠ plus facile Ă dire quĂąâŹâąĂ faire car pour le coup, Aaron prĂ©fĂ©ra rester silencieux, sans doute par peur dĂąâŹâąĂÂȘtre ridicule. Aussi, il sĂąâŹâąĂ©tait rĂ©solu en lĂąâŹâąespace de quelques minutes Ă ne pas sĂąâŹâąĂ©taler ni Ă sĂąâŹâąĂ©garer de trop mĂÂȘme si dans le fond, lĂąâŹâąenvie ne manquait pas. LorsquĂąâŹâąelle entama des explications au sujet de sa famille, il pu comprendre davantage que la famille Hawkins Ă©tait loin dĂąâŹâąĂÂȘtre facile Ă cerner. Plus spĂ©cifiquement son pĂšre. Aussi, tout en fronçant les sourcils, il se passa soucieusement la main dans les cheveux encore mouillĂ©s, prĂÂȘt Ă prendre la parole. Il regretta presque dans lĂąâŹâąinstant dĂąâŹâąavoir ouvert la bouche. Il nĂąâŹâąavait pas Ă faire le moindre commentaire au sujet de cette famille quĂąâŹâąil ne connaissait pas pour ainsi dire, pourtant, il ne pouvait sĂąâŹâąempĂÂȘcher de trouver le caractĂšre de son pĂšre proprement atroce. Ă Vouloir te marier, cĂąâŹâąest plutĂÂŽt radical comme dĂ©cision. Je pensais quĂąâŹâąen AmĂ©rique, chacun Ă©tait libre de choisir lĂąâŹâąĂ©lu de son cĂ
âur. CĂąâŹâąest difficile dĂąâŹâąimaginer que ton pĂšre puisse raisonner de la sorte. Peut-ĂÂȘtre quĂąâŹâąil cherchait simplement Ă tĂąâŹâąoffrir une certaine stabilitĂ© mĂÂȘme si la maniĂšre de sĂąâŹâąy prendre est loin dĂąâŹâąĂÂȘtre parfaite. Ă» Sa remarque Ă©tait plutĂÂŽt maladroite et il ne le rĂ©alisa quĂąâŹâąaprĂšs coup. Aaron se disait quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait pas le droit dĂąâŹâąĂ©mettre le moindre jugement dans le sens oĂÂč il ne savait strictement rien Ă lĂąâŹâąexception des quelques Ă©lĂ©ments que Lise daignait bien distiller petit Ă petit. DĂąâŹâąailleurs, il avait parfaitement compris quĂąâŹâąelle ne lui en dirait pas davantage, pour la simple et bonne raison que cĂąâŹâąĂ©tait encore beaucoup trop tĂÂŽt. Cela nĂąâŹâąavait aucune espĂšce dĂąâŹâąimportance, Aaron savait faire preuve de patience et en aucun cas il ne lĂąâŹâąinciterait Ă parler dĂąâŹâąun passĂ© quĂąâŹâąelle ne souhaitait pas Ă©voquer en sa prĂ©sence. En rĂ©alitĂ©, il savait quĂąâŹâąil pourrait se contenter des Ă©lĂ©ments quĂąâŹâąelle voudrait bien lui fournir. Il se disait quĂąâŹâąil fallait quĂąâŹâąil se contente de ce quĂąâŹâąil possĂ©dait et ma foi, il sĂąâŹâąagissait dĂ©jĂ de beaucoup de choses. ConnaĂtre Lise sur le bout des doigts ne lĂąâŹâąintĂ©ressait pas vraiment Ă©tant donnĂ© quĂąâŹâąil savait dĂ©jĂ lĂąâŹâąessentielĂąâŹÂŠ elle Ă©tait la bonne personne, celle qui faisait battre son cĂ
âur et pour qui il aurait fait lĂąâŹâąimpossible. CĂąâŹâąĂ©tait largement suffisant pour lĂąâŹâąinstant. RĂ©flexe typiquement masculin, il ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de laisser son regard se promener dans le dos de Lise, glissant jusquĂąâŹâąĂ ses fesses au moment oĂÂč elle se tourna pour poser la serviette sur le radiateur. Pour la premiĂšre fois de sa vie, Aaron aurait presque culpabilisĂ© dĂąâŹâąavoir eu un comportement aussi primaire mais hĂ©las, il ne lĂąâŹâąavait pas maĂtrisĂ© le moins du monde. Il faut admettre que Lise Ă©tait plutĂÂŽt agrĂ©able Ă regarder, elle Ă©tait mĂÂȘme divinement belle. Une fois de plus, il ne sĂąâŹâąagissait pas dĂąâŹâąun regard dĂ©placĂ©, Ă vrai dire, il avait toujours tendance Ă la contempler Ă la maniĂšre dĂąâŹâąune vĂ©ritable Ă
âuvre dĂąâŹâąart. Comme il le redoutait tant, Lise ne manqua pas de braquer les projecteurs de nouveau sur lui tout en lui faisant remarquer quĂąâŹâąelle ne savait pas grand-chose Ă son sujet. Aaron Ă©tait quelquĂąâŹâąun de mystĂ©rieux et qui nĂąâŹâąaimait pas sĂąâŹâąĂ©taler Ă son propos. DĂąâŹâąailleurs, il estimait quĂąâŹâąil nĂąâŹâąy avait pas grand-chose Ă dire. CĂąâŹâąĂ©tait probablement une maniĂšre de se protĂ©ger afin dĂąâŹâąĂ©viter que les regards ne se braquent de trop dans sa direction. Aaron Ă©tait un ocĂ©an de secrets quĂąâŹâąil protĂ©geait avec soin. Il Ă©tait certain de pouvoir dire que personne ne le connaissait par cĂ
âur et partait du principe que personne nĂąâŹâąy parviendrait jamais. Un regard agrĂ©mentĂ© dĂąâŹâąun lĂ©ger sourire suffirent probablement Ă faire comprendre Ă la jeune femme quĂąâŹâąil la remerciait pour sa discrĂ©tion et du fait quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąessaie pas de le brusquer en posant des questions auxquelles, il ne rĂ©pondrait pas de toute maniĂšre. CĂąâŹâąĂ©tait plus fort que lui, Aaron Ă©tait totalement bloquĂ© lorsquĂąâŹâąil fallait Ă©voquer sa propre personnalitĂ©. La remarque suivante le fit rire sincĂšrement. De toute Ă©vidence, il nĂąâŹâąallait tout de mĂÂȘme pas se faire traiter comme un nabab, Ă attendre quĂąâŹâąelle daigne bien lui sĂ©cher les gambettes. Il avait suffisamment profitĂ© de la situation comme ça !! Alors quĂąâŹâąelle venait tout juste de dĂ©poser un baiser sur sa joue et quĂąâŹâąelle sĂąâŹâąapprĂÂȘtait Ă partir, Aaron tĂÂącha de la retenir doucement par le bras afin de lĂąâŹâąattirer de nouveau jusquĂąâŹâąĂ lui et la serra un court instant dans ses bras avant de lĂąâŹâąembrasser sur le front en murmurant un Ă merci Ă». Merci pour tout, merci dĂąâŹâąĂÂȘtre lĂ et de faire dĂ©sormais partie de ma vieĂąâŹÂŠvoilĂ prĂ©cisĂ©ment ce que cela signifiait. Lorsque Lise fut sortie, Aaron termina de se sĂ©cher avant dĂąâŹâąemprunter un peignoir noir. Le jeune homme ne tarda pas Ă rejoindre Lise dans la cuisine, remarquant soudainement que la demoiselle nĂąâŹâąavait toujours rien enfilĂ© sur son dos. Aaron ne manqua donc pas dĂąâŹâąironiser sur la Je sais que je suis dĂąâŹâąun calme olympien mais je vais sĂ©rieusement finir par croire que tu cherches Ă jouer avec mes nerfs. A moins quĂąâŹâąil ne sĂąâŹâąagisse dĂąâŹâąune ruse pour tomber malade et mĂąâŹâąinciter Ă rester Ă tes cĂÂŽtĂ©s pour la nuitĂąâŹÂŠ mais jĂąâŹâąose en douter Ă©tant donnĂ© que nous sommes sous le toit dĂąâŹâąun des meilleurs mĂ©decins de cette planĂšte. Si, si !! C'est prĂ©cisĂ©ment ce que Spencer ne cesse de rĂ©pĂ©ter depuis des semaines!! ... Plus sĂ©rieusement, tu nĂąâŹâąas pas froid ? Ă»Aaron sĂąâŹâąĂ©tait avancĂ© jusque derriĂšre elle, posant ses mains chaudes sur les Ă©paules glacĂ©es de la jeune femme. Ce simple contact suffisait Ă enflammer ses sens et affoler une fois de plus son pauvre cĂ
âur qui nĂąâŹâąallait certainement pas tenir le coup. Une dĂ©licieuse odeur fruitĂ©e envahissait la piĂšce et le jeune homme ne tarda pas Ă dĂ©couvrir les merveilleux cocktails que Lise venait de leur prĂ©parer, rien que la couleur lui faisait envie. Ă Hmm, jĂąâŹâąavais presque oubliĂ© que je me trouve en prĂ©sence de la reine des cocktails !! Mary a enfin trouvĂ© une rivale digne de ce nom ! Elle qui se vente depuis toujours de prĂ©parer les meilleures boissons de toute la ville ! Ă»Le jeune homme ne tarda pas Ă prendre place prĂšs de Lise, il y avait quelque chose dont il souhaitait lui parler, juste pour que tout soit parfaitement clair entre eux. Il baissa un court instant le regard en direction de son verre, lĂąâŹâąair visiblement sĂ©rieux. Cette tĂ©mĂ©ritĂ© exacerbĂ©e qui lui Ă©tait pourtant tellement caractĂ©ristique semblait sĂąâŹâąĂ©vaporer chaque fois quĂąâŹâąil devait parler de HumĂąâŹÂŠ tu sais pour ce que tu mĂąâŹâąas dit tout Ă lĂąâŹâąheure, Ă propos du fait que tu ne sais pas grand-chose Ă mon sujetĂąâŹÂŠ et bien je voulais que tu saches que si je ne parle pas beaucoup de moi, ce nĂąâŹâąest pas parce que jĂąâŹâąai quelque chose Ă te cacher ou autreĂąâŹÂŠ non. En fait, jĂąâŹâąai toujours eu beaucoup de mal Ă parler de mon passĂ©, sans doute par crainte dĂąâŹâąĂÂȘtre jugĂ© ou tout simplement car jĂąâŹâąai moi-mĂÂȘme du mal Ă accepter certains Ă©lĂ©ments qui pourtant, sont Ă lĂąâŹâąorigine de ce que je suis aujourdĂąâŹâąhui. JĂąâŹâąai dĂ©jĂ eu lĂąâŹâąoccasion dĂąâŹâąĂ©voquer mon passĂ© et je nĂąâŹâąai pas eu dĂąâŹâąexcellents retours du coup, je crois que je suis devenu mĂ©fiant. Ce nĂąâŹâąest pas une question de confiance, cĂąâŹâąest juste queĂąâŹÂŠ certaines choses ne sont pas faciles Ă admettre. CĂąâŹâąest aussi pour cette raison que je ne te brusquerai jamaisĂąâŹÂŠ je sais trop bien ce que cĂąâŹâąest que dĂąâŹâąaccepter un passĂ© relativement lourd et dĂąâŹâąen faire part Ă quelquĂąâŹâąun dĂąâŹâąautre. Ă»HĂ©las, Aaron Ă©tait loin dĂąâŹâąimaginer la tragĂ©die qui avait touchĂ© Lise lorsquĂąâŹâąelle Ă©tait enfant. Qui pourrait imaginer une chose pareille ? Quoi quĂąâŹâąil en soit, Aaron ne voulait pas quĂąâŹâąelle pense quĂąâŹâąil ne souhaitait pas se confier Ă elle car ce nĂąâŹâąĂ©tait pas le cas. Disons surtout quĂąâŹâąil nĂąâŹâąĂ©tait pas prĂÂȘt Ă le faire mais la grande question est de savoir sĂąâŹâąil le serait un jour. Fort Ă parier que non. Le jeune homme se leva et fit quelques pas dans la piĂšce. Parler de son enfance reviendrait Ă admettre les raisons profondes qui lĂąâŹâąavaient poussĂ© Ă faire mĂ©decine ou encore Ă risquer sa vie une premiĂšre fois en tentant une premiĂšre expĂ©rience dans lĂąâŹâąarmĂ©e. Aaron se demandait dĂąâŹâąailleurs sĂąâŹâąil nĂąâŹâąallait pas rĂ©itĂ©rer lĂąâŹâąexpĂ©rienceĂąâŹÂŠ Il ne souhaitait pas parler du passĂ© pour une multitude de raisons qui lui Ă©taient propres et cĂąâŹâąest ce quĂąâŹâąil voulait lui faire comprendre. Ă Je suis parti du principe que jĂąâŹâąĂ©tais banal justement pour ne pas avoir Ă te parler de tout ce qui fondamentalement, me perturbe. En fait jĂąâŹâąai lĂąâŹâąimpression quĂąâŹâąon se ressemble Ă©normĂ©ment toi et moi. Bien plus quĂąâŹâąon ne veut bien lĂąâŹâąadmettre. JĂąâŹâąai eu une enfance relativement agitĂ©e, le genre quĂąâŹâąon ne souhaite Ă personne. Depuis, je fais mine dĂąâŹâąavoir tout oubliĂ© afin quĂąâŹâąon cesse de me poser des questions. JĂąâŹâąai pas envie de ressasser le passĂ© mais malheureusement, jĂąâŹâąy pense tous les jours Ă mon insu. En fait, jĂąâŹâąai mĂÂȘme lĂąâŹâąimpression que tout ce que jĂąâŹâąai vĂ©cu se lit sur mon visage et ça me dĂ©stabilise vraiment. CĂąâŹâąest sĂ»rement pour ça que je me cache en permanence derriĂšre un masque qui ressemble Ă AaronĂąâŹÂŠmais qui nĂąâŹâąest pas Aaron. Tu dois trouver ça complĂštement absurde. Je crois bien quĂąâŹâąil nĂąâŹâąy a quĂąâŹâąen ta prĂ©sence que je ne mens pasĂąâŹÂŠ je nĂąâŹâąen ressens pas le besoin et je nĂąâŹâąai pas la moindre envie de te tromper de toute maniĂšre. CĂąâŹâąest bien la premiĂšre fois que je ressens çaĂąâŹÂŠ Ă»Aaron cessa soudainement de faire les cents pas dans la cuisine et de nouveau, son regard se plongea dans celui de la jeune femme tandis quĂąâŹâąil sĂąâŹâąĂ©tait rapprochĂ© dĂąâŹâąelle. Il ne savait pas si elle en avait conscience ou non mais sa prĂ©sence dans sa vie avait tout changĂ©. Dire quĂąâŹâąil Ă©tait amoureux dĂąâŹâąelle Ă©tait un euphĂ©misme car ses sentiments dĂ©passaient de loin ce quĂąâŹâąun ĂÂȘtre normalement constituĂ© est en mesure dĂąâŹâąĂ©prouver. Ă Je nĂąâŹâąai besoin de personne d'autre que toiĂąâŹÂŠ comme si ma vie dĂ©pendait de ton amourĂąâŹÂŠ jĂąâŹâąespĂšre que ça ne te fait pas trop peur que je puisse dire tout ça en si peu de temps. Mais je te lĂąâŹâąai dit, je nĂąâŹâąai pas la moindre envie de te mentir et te cacher mes sentiments ne rimerait Ă rien. Ă»La main dĂąâŹâąAaron glissa sous le menton de la jeune femme, avant de caresser dĂ©licatement sa joue puis de glisser dans ses cheveux. Ce contact charnel Ă©tait devenu indispensableĂąâŹÂŠ durant un instant, son regard fixa ses lĂšvres rosĂ©es, objet de tous ses dĂ©sirs. Comment faisait-il pour rĂ©sister de la sorte ? Inutile de prĂ©ciser que dĂąâŹâąordinaire, pour quĂąâŹâąune fille parvienne Ă troubler Aaron, il fallait quĂąâŹâąelle se lĂšve de bonne heure, mais venant de Lise un simple regard pouvait lui faire perdre tous ses J'ai tellement fait d'erreurs par le passĂ© que penser au futur avait tendance Ă m'angoisser jusquĂąâŹâąici. Mais si tu me promets dĂąâŹâąoublier dans les trois secondes qui suivent ce que je suis sur le point de te dire,alors je tĂąâŹâąouvrirais certainement mon cĂ
âurĂąâŹÂŠ Ă»Aaron continuait de fixer les lĂšvres de Lise et son souffle se faisait plus rapide, tout comme les battements de son cĂ
âur. Doucement, sa main glissa sur la nuque de la jeune femme et trĂšs lentement, il se rapprocha dĂąâŹâąelle se laissant aller Ă la tentationĂąâŹÂŠ leurs visages nĂąâŹâąĂ©taient plus quĂąâŹâąĂ quelques millimĂštres et Aaron pouvait percevoir le souffle de la jeune femme sur sa peau. Il Ă©tait sur le point de frĂÂŽler ses lĂšvres au moment oĂÂč il entendit un toussotement dans son dos. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 223 Tout ce quĂąâŹâąAaron venait de dire Ă Lise avait complĂštement bouleversĂ©e la demoiselle. Comment pouvait-elle dĂ©cemment oublier dans les trois secondes suivantes ce quĂąâŹâąil lui dirait en lui ouvrant son cĂ
âur ? Non, il lui en demandait trop. Peut-ĂÂȘtre Ă©tait-ce prĂ©fĂ©rable quĂąâŹâąil ne dise rien, plutĂÂŽt que de lui imposer lĂąâŹâąimmense torture de lĂąâŹâąoubli. Le concernant, elle ne voulait rien oublier justementĂąâŹÂŠNi son visage, ni sa voix, ni sa maniĂšre dĂąâŹâąĂÂȘtre ! Tout ce quĂąâŹâąil reprĂ©sentait la bouleversait complĂštement dĂšs quĂąâŹâąelle posait son regard sur lui. Alors tant pis, Lise attendrait le temps quĂąâŹâąil faudrait, mais elle refusait de devoir oublier. Tout comme elle refusait de se laisser aller lĂ , tout de suite. Aaron la frĂÂŽlait du bout des doigts, et ce contact dĂ©licieux sur sa peau Ă©tait Ă lĂąâŹâąorigine de frissons incontrĂÂŽlables et des battements effrĂ©nĂ©s de son cĂ
âur. Lise avait perdu tout contrĂÂŽle, et pour la premiĂšre fois de sa vie, elle se surprenait Ă se dĂ©lecter de la chose. Le souffle chaud dĂąâŹâąAaron contre sa peau ne rendait ses lĂšvres que plus dĂ©sirables, et elle aurait maudit ce fichu destin qui avait poussĂ© son grand pĂšre Ă rentrer trop tĂÂŽtĂąâŹÂŠEt Ă les surprendre dans la cuisine. Amaury Delierre Ă©tait en prĂ©sence de son assistant, un jeune homme dĂąâŹâąune trentaine dĂąâŹâąannĂ©es, qui demeura bouche bĂ©e devant la tenue de Lise et son peu dĂąâŹâąenvie de se cacher. AprĂšs tout, elle avait Ă©tĂ© mannequin !Ă Oh, dĂ©solĂ© mademoiselle Hawkins ! ĂȈ Bah dis donc, monsieur lĂąâŹâąempotĂ© ! On ne dĂ©range pas deux tourtereaux en pleine roucoulade ! Faut tout leur apprendre aux jeunes, de nos joursĂąâŹÂŠEnfin, jĂąâŹâąespĂšre que le jeune monsieur Cooper nĂąâŹâąespĂšre pas faire impression et me demander ma bĂ©nĂ©diction dans cette tenue ! ĂȈ Grand pĂšre ! ĂȈ Je plaisante Lise, je plaisante, voyons. Allez vous habiller, les tourtereaux, je prĂ©pare le salon en attendant. Ă»LĂąâŹâąĂ©change avait Ă©tĂ© bref mais intenseĂąâŹÂŠCela dit, Lise attrapa rapidement la main dĂąâŹâąAaron pour le reconduire jusquĂąâŹâąĂ son petit coin personnel, avant dĂąâŹâąĂ©clater complĂštement de rire. Dans le fond, le cĂ
âur nĂąâŹâąy Ă©tait pas car elle se doutait bien quĂąâŹâąun moment unique venait dĂąâŹâąĂÂȘtre brisĂ©, mais elle avait besoin de relativiser et de dĂ©tendre lĂąâŹâąatmosphĂšre. Sans cette manie quĂąâŹâąelle avait de rire de tout en prĂ©sence dĂąâŹâąAaron, elle aurait volontiers explosĂ© de colĂšre. Dire quĂąâŹâąelle avait manquĂ© de goĂ»ter Ă la dĂ©licieuse tentation prĂ©sentĂ©e par les lĂšvres du jeune homme ! Mais elle aurait du se douter que rien ne serait simple en sa prĂ©sence. Tous les deux semblaient si complĂštement novices en matiĂšre de sentiments que sĂąâŹâąils Ă©taient touchants Ă souhait, ils demeuraient dĂąâŹâąune maladresse lĂ©gendaire. Lise finit donc par lĂÂącher dĂ©licatement la main dĂąâŹâąAaron pour sĂąâŹâąasseoir sur le lit, constatant quĂąâŹâąelle Ă©tait toujours en sous vĂÂȘtements et quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąen Ă©tait pas gĂÂȘnĂ©e le moins du monde. Elle aimait sentir le regard dĂąâŹâąAaron sur elleĂąâŹÂŠCĂąâŹâąĂ©tait de bonne guerre, aprĂšs tout, non ?Ă Je ne pensais pas quĂąâŹâąil arriverait si tĂÂŽt ! JĂąâŹâąespĂšre que je ne tĂąâŹâąai pas fais honte en Ă©tant si peu habillĂ©e devant lĂąâŹâąassistant de mon grand pĂšreĂąâŹÂŠEnfin. On va sĂąâŹâąhabiller et aller le rejoindre. Ă»Lise aurait pu cacher son ultime dĂ©ception, mais elle nĂąâŹâąavait pas envie dĂąâŹâąĂÂȘtre fausse en prĂ©sence dĂąâŹâąAaron, bien au contraire. Si seulement il savait la fĂ©rocitĂ© de ses sentiments, si seulement il comprenait Ă quel point demeurer Ă un mĂštre de lui constituait en soi une torture abominableĂąâŹÂŠIl fallait quĂąâŹâąil sache. Lise se releva donc du lit, se dirigeant doucement vers lui dĂąâŹâąun pas fĂ©lin, sans le quitter des yeux une seconde. Non, elle ne jouerait pas avec ses nerfs, cĂąâŹâąĂ©tait plutĂÂŽt avec son cĂ
âur quĂąâŹâąelle jouait, Ă croire quĂąâŹâąelle souhaitait quĂąâŹâąil arrĂÂȘte de battre dĂąâŹâąun instant Ă lĂąâŹâąautre. Mais elle se hasarda Ă se rapprocher et Ă caresser Ă nouveau la joue du jeune homme, avec la mĂÂȘme douceur dont elle avait fait preuve dans la salle de bain. Son regard Ă©tait brillant sous lĂąâŹâąĂ©motion, et elle brĂ»lait littĂ©ralement dĂąâŹâąenvie de tout lui dire, bien que les mots refusent de dĂ©passer ses lĂšvres. Il nĂąâŹâąavait pas idĂ©e de la torture quĂąâŹâąil reprĂ©sentait pour elleĂąâŹÂŠNi Ă quel il Ă©tait vital quĂąâŹâąil demeure auprĂšs dĂąâŹâąelle. Leurs lĂšvres Ă©taient Ă la mĂÂȘme distance que tout Ă lĂąâŹâąheure, et Lise ne savait pas ce qui la retenait dĂąâŹâąen prendre dĂ©finitivement possession, en un baiser qui lui ferait certainement comprendre Ă quel point ses sentiments Ă©taient une rĂ©alitĂ©. Elle se mit donc Ă caresser sa nuque, se rapprochant encore, et quand ses lĂšvres frĂÂŽlĂšrent une demi-seconde celles dĂąâŹâąAaron, elle recula doucement. NonĂąâŹÂŠIl ne fallait pas le brusquer, elle nĂąâŹâąavait pas le droit dĂąâŹâąĂÂȘtre aussi Ă©goĂÂŻ Excuse-moiĂąâŹÂŠJe crois que jĂąâŹâąai juste peur de te voir disparaĂtre dans la seconde. Je ne veux pas que tu mĂąâŹâąouvres ton cĂ
âur si cela induit de devoir tout oublier ensuite. JĂąâŹâąendurerais lĂąâŹâąattenteĂąâŹÂŠTant pis pour le supplice que cela reprĂ©sente, tant que tu restes avec moi. AaronĂąâŹÂŠNe mĂąâŹâąabandonne pas. Ă»CĂąâŹâąĂ©tait comme un appel au secours, un ultime appel que Lise lançait Ă lĂąâŹâąĂ©gard dĂąâŹâąAaron pour quĂąâŹâąil prenne conscience du fait quĂąâŹâąelle Ă©tait aussi bouleversĂ©e que lui. LĂąâŹâąespace de quelques instants, elle le serra donc contre elle, se retenant de ne pas lui rĂ©pĂ©ter ces deux petits mots qui lui brĂ»laient les lĂšvres Ă je tĂąâŹâąaime Ă». Il ne fallait pas quĂąâŹâąil ait la moindre pression sur les Ă©paules. Elle finit donc par sĂąâŹâąĂ©carter doucement, prenant la robe quĂąâŹâąelle avait prĂ©vue pour ce soir sur le lit, invitant Aaron Ă sĂąâŹâąhabiller Ă©galement. Elle partit sĂąâŹâąenfermer dans la salle de bain, et ce moment de solitude lui permis de remettre un peu dĂąâŹâąordre dans son esprit. Elle changea de sous-vĂÂȘtements, se sĂ©cha complĂštement, sĂąâŹâąhabilla et coiffa ses cheveux afin que sa coupe illumine son visage plutĂÂŽt que de lĂąâŹâąencombrer. Ainsi, quand elle sortit de la salle de bain, elle Ă©tait sublime, rayonnante mĂÂȘme, malgrĂ© le fait que son cĂ
âur soit diablement serrĂ© Ă lui faire mal. DĂ©couvrir un Aaron aussi fringant en smoking la fit sourire dĂąâŹâąailleurs, tandis quĂąâŹâąelle sĂąâŹâąĂ©tait avancĂ©e pour lui nouer sa cravate, chose quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait pas encore faite. A croire que tout Ă©tait prĂ©texte Ă ce quĂąâŹâąelle le toucheĂąâŹÂŠEt prenne soin de Je me disais quĂąâŹâąon pourrait peut-ĂÂȘtre faire le circuit pro donc tu mĂąâŹâąas parlĂ©ùâŹÂŠEnsemble. Tu serais au volant, et je serais ton copilote. Pourquoi pas ? Il y a un circuit Ă un kilomĂštre, et il est trĂšs bien parait-il. Ce serait une expĂ©rience uniqueĂąâŹÂŠUne façon de nous surpasser ensemble, tu ne crois pas ? RĂ©flĂ©chis-y, et si tu dis oui, on dĂ©crochera la lune et les Ă©toiles avec. Mais ensemble. Ă»Oui, il fallait le laisser rĂ©flĂ©chir, et ainsi changer de sujet par rapport Ă ce qui sĂąâŹâąĂ©tait passĂ© entre eux un peu plus tĂÂŽt. Lise finit de nouer la cravate blanche dĂąâŹâąAaron avant de saisir sa main et de lĂąâŹâąemmener jusquĂąâŹâąau salon, oĂÂč son grand pĂšre les attendait avec trois cocktails dĂąâŹâąun rouge vif, ornĂ©s dĂąâŹâąune petite cerise, lĂ©gĂšrement alcoolisĂ©s. Amaury sĂąâŹâąĂ©tait aussitĂÂŽt avancĂ© pour serrer chaleureusement la main dĂąâŹâąAaron en les apercevant, avec le mĂÂȘme sourire franc que pouvait avoir Lise avec lui. Il semblait ravi que sa petite fille se soit enfin dĂ©cidĂ©e Ă lui prĂ©senter un garçonĂąâŹÂŠA croire quĂąâŹâąil prenait son rĂÂŽle de Ă pĂšre par procuration Ă» vraiment trĂšs au sĂ©rieux, Ă en devenir vieux jeu dĂąâŹâąun certain cĂÂŽtĂ©. Ăâ°videmment, Lise sĂąâŹâąĂ©tait empressĂ©e dĂąâŹâąaller lui faire une grosse bise sur la joue, avant dĂąâŹâąajouter, la voix enjouĂ©e Ă Bonsoir, grand pĂšre ! Alors, ce rendez-vous ? Spencer a Ă©tĂ© Ă la hauteur de tes attentes, jĂąâŹâąimagine ! ĂȈ Absolument. CĂąâŹâąest un homme qui a de la trempe, il en veut. CĂąâŹâąest un plaisir que dĂąâŹâąĂ©changer avec lui. Tu es ravissante, ma chĂ©rie. Je ne comprends pas que ton pĂšre puisse dire que tu es transparenteĂąâŹÂŠQuel crĂ©tin. Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure, Aaron. Cela me fait penser que je connais un autre Cooper, mĂ©decin de mĂ©tierĂąâŹÂŠUne tĂÂȘte de con, mais remarquable mĂ©decin. Son prĂ©nom mĂąâŹâąĂ©chappeĂąâŹÂŠAh jĂąâŹâąy suis ! Matthew. Sans doute aucun lien entre vous, mais cĂąâŹâąest un nom connu dans notre mĂ©tier. DĂąâŹâąailleurs, Spencer mĂąâŹâąa fait une description Ă©logieuse de vous. Selon lui, vous ĂÂȘtes un Ă©tudiant capable, brillant mĂÂȘme, mais vos doutes pĂšsent bien trop dans la balance. Vivez votre vie, jeune homme, ne vous prĂ©occupez pas de ce que les vieux croĂ»tons peuvent raconter. Si toutefois votre vocation reste dans la mĂ©decine, ma porte vous sera ouverte, soyez-en sĂ»r. Ă»Amaury Delierre nĂąâŹâąĂ©tait pas du genre Ă faire ce genre de proposition dans le vent. Si Aaron avait un jour besoin dĂąâŹâąaide, alors sa porte serait effectivement ouverte, que ce soit pour une question dĂąâŹâąĂ©tude ou pour tout Ă fait autre chose. DĂąâŹâąautant plus si Lise tenait Ă lui, il comptait bien jouer son rĂÂŽle adorĂ© de papy gĂÂąteau complĂštement gaga de la chair de sa chair. Il tendit donc un cocktail Ă Lise puis Ă Aaron avant de trinquer avec eux. La demoiselle but une premiĂšre gorgĂ©e avant de sourire. CĂąâŹâąĂ©tait bonĂąâŹÂŠcela lui embrumerait presque lĂąâŹâąesprit, si toutefois elle Ă©tait prĂÂȘte Ă en boire des litresĂąâŹÂŠMais il fallait quĂąâŹâąelle garde lĂąâŹâąesprit Grand pĂšre, je ne tĂąâŹâąai pas encore remerciĂ© pour avoir fait ce que tu as fais. Tu dois te dire quĂąâŹâąen plus dĂąâŹâąĂÂȘtre une gamine, je nĂąâŹâąai mĂÂȘme pas la reconnaissance du ventre. Mais tu sais, ta prĂ©sence est extrĂÂȘmement prĂ©cieuse Ă mes yeux. ĂȈ Balivernes, Lise. Je mĂąâŹâąinquiĂ©tais pour toi et ta santĂ©. Le mannequina a manquĂ© de te tuer, je te rappelleĂąâŹÂŠEt ce nĂąâŹâąest pas James Hawkins qui prendrait soin de toi. JĂąâŹâąai fais ce que ta grand-mĂšre aurait fait si elle Ă©tait encore vivante. CĂąâŹâąĂ©tait un sacrĂ© bout de femme, ta grand-mĂšre ! Capable de soulever des montagnes, surtout si on ne le lui avait pas demandĂ©. A croire que tu as pris une partie de chaque femme de cette famille, Ă commencer par ta mĂšre. Mais dites-moi Aaron, vous vouliez ma bĂ©nĂ©diction, nĂąâŹâąest-ce pas ? Lise est une demoiselle hors pair, et je ne la cĂšderais pas pour tout lĂąâŹâąor du monde jeune homme. Ă»Changer de sujet pour ne surtout pas accabler Lise. Amaury Ă©tait dĂąâŹâąun tact absolu pour un homme, et bien quĂąâŹâąil soit jeune pour ĂÂȘtre grand pĂšre, il nĂąâŹâąaurait laissĂ© sa place pour rien au monde. Du haut de ses soixante cinq ans, lĂąâŹâąexpĂ©rience parlait allĂšgrement pour luiĂąâŹÂŠMĂÂȘme si Lise ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de rĂ©pliquer aussitĂÂŽt, gĂÂȘnĂ©e Ă Aaron, te laisse pas impressionner surtout, avec grand pĂšre, il faut toujours prendre du recul parce quĂąâŹâąil est difficile de savoir quand il est sĂ©rieux et quand il plaisanteĂąâŹÂŠ ĂȈ DĂ©tendez-vous, jeune homme ! Lise est assez grande pour savoir ce quĂąâŹâąelle fait. Du reste, cĂąâŹâąest la premiĂšre fois quĂąâŹâąelle me prĂ©sente un damoiseau. Je commençais mĂÂȘme Ă me dĂ©sespĂ©rerĂąâŹÂŠSam est fiancĂ©, mais Lise est une jeune fille mystĂ©rieuse, Ă qui jamais personne Ă part moi ne lui a clairement fait comprendre quĂąâŹâąelle Ă©tait importante. ĂȈ Balivernes Papy ! CĂąâŹâąest pas bien grave. On sĂąâŹâąhabitue Ă tout, surtout Ă la solitude. Ă»Il est vrai que son grand pĂšre Ă©tait le seul Ă lui avoir dit Ă je tĂąâŹâąaime Ă» en ces termes. Sam avait toujours Ă©tĂ© discret, se contentant de la cĂÂąliner plus que de raisons, quant Ă William, il distribuait des bisous jusquĂąâŹâąĂ plus soif, faisait des sous entendus, mais nĂąâŹâąĂ©tait jamais totalement franc non plus. A croire que Lise pouvait faire peurĂąâŹÂŠQuant Ă son pĂšre, Ă©tant donnĂ© quĂąâŹâąil la dĂ©testait, elle avait du mal Ă lĂąâŹâąimaginer en train de lui dire quĂąâŹâąil tenait Ă elle. Sa mĂšre nĂąâŹâąen avait pas eu le tempsĂąâŹÂŠEt elle ne voulait pas quĂąâŹâąAaron se sente obligĂ© de faire quoi que ce soit, aussi, elle avait rapidement coupĂ© court. Amaury sĂąâŹâąavança pour embrasser son front, avant dĂąâŹâąinviter ces deux jeunes gens Ă passer Ă table. Au menu Merlot blanc pour la boisson, crabe dĂ©cortiquĂ© avec une purĂ©e maison. La bonne franquetteĂąâŹÂŠLise Ă©tait toujours amusĂ©e de voir Ă quel point son grand pĂšre gardait les traditions françaises pour lui. Tout en s'asseyant, souriante comme jamais, Lise ne pu s'empĂÂȘcher de contempler Aaron, l'espace de quelques secondes, avant de lui faire lĂ©gĂšrement du pied. Elle cessa rapidement, avant de lui faire un clin d'Ă
âil discret, juste pour le La bonne franquette, hein ? CĂąâŹâąa lĂąâŹâąair dĂ©licieux ! Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 1834 Certes lĂąâŹâąinstant magique venait dĂąâŹâąĂÂȘtre lamentablement brisĂ© mais en plus de ça, Aaron se sentait particuliĂšrement mal Ă lĂąâŹâąaise aux vues de la situation. Il faut dire que dĂ©jĂ Ă la base, il Ă©prouvait une certaine apprĂ©hension Ă lĂąâŹâąidĂ©e de rencontrer le grand-pĂšre de Lise, mais quoi de plus normal ? Outre le fait quĂąâŹâąAaron admirait cet homme pour ses qualitĂ©s de mĂ©decin et ses nombreux travaux recherche tout simplement fascinants, il devait dĂ©sormais lui prouver quĂąâŹâąil Ă©tait digne de frĂ©quenter sa petite fille et quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait pas lĂąâŹâąintention de se comporter comme un crĂ©tin Ă son Ă©gard. Ses sentiments Ă©taient nobles, sincĂšres et dĂąâŹâąune remarquable intensitĂ©. Aaron ne souhaitait donc quĂąâŹâąune seule chose donner une bonne image de lui-mĂÂȘme et prouver quĂąâŹâąil Ă©tait digne de confiance. Toutefois, on a dĂ©jĂ vu mieux comme entrĂ©e en matiĂšre et Aaron se sentit particuliĂšrement confus, voir carrĂ©ment mortifiĂ© au moment oĂÂč le cĂ©lĂšbre Amaury Delierre fit son apparition. Physiquement, il Ă©tait bien diffĂ©rent de lĂąâŹâąimage quĂąâŹâąAaron sĂąâŹâąĂ©tait faite de luiĂąâŹÂŠ il lĂąâŹâąimaginait plus strict peut-ĂÂȘtre ĂąâŹÂŠ et lĂ©gĂšrement plus ĂÂągĂ© Ă©galement. Quoi quĂąâŹâąil en soit, cĂąâŹâąĂ©tait Ă la fois un honneur et un rĂ©el plaisir pour Aaron de faire sa connaissance. Fort heureusement, Lise le tira bien vite de cette situation embarrassante en lui prenant la main et en lĂąâŹâąentraĂnant jusque chez elle, le temps de se rhabiller. Le jeune homme se mit Ă sourire avec ironie, il faut dire quĂąâŹâąil avait imaginĂ© que cette soirĂ©e se dĂ©roulerait autrement, quĂąâŹâąil aurait Ă la fois le temps de dĂ©clarer ses sentiments Ă Lise sans nulle crainte et de rencontrer son grand-pĂšre dans de bien meilleures conditions. Toutefois, lĂąâŹâąhomme semblait dotĂ© dĂąâŹâąun certain sens de lĂąâŹâąhumour et visiblement, ne se formalisait pas pour si peu. Ă Honte ? Tu plaisantes, je nĂąâŹâąaurais jamais honte de toi. En revanche, le petit gringalet ne semblait pas vraiment Ă son aise. Il faut dire que tu esĂąâŹÂŠ divinement belleĂąâŹÂŠ yĂąâŹâąa largement de quoi se sentir troublĂ© en ta prĂ©sence. CĂąâŹâąest lĂąâŹâąassistant de ton grand-pĂšre, je me trompe ? Ă»Toutefois, Lise sembla faire fi de sa question et se rapprocha dangereusement, instaurant de nouveau cette proximitĂ© particuliĂšrement troublante entre eux. Une fois nĂąâŹâąest pas coutume, Aaron sentit son pouls sĂąâŹâąaffoler et ses sens sĂąâŹâąembraser. Leurs lĂšvres nĂąâŹâąĂ©taient plus quĂąâŹâąĂ quelques millimĂštres, comme une douce provocation sauf que cette fois-ci, Aaron prĂ©fĂ©rait la laisser mener le jeu. Il savait quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąhĂ©siterait pas Ă lĂąâŹâąembrasser si lĂąâŹâąenvie se faisait trop intense et dĂąâŹâąailleurs, il cru durant un instant quĂąâŹâąils allaient sauter le pas puisque les lĂšvres de la jeune femme frĂÂŽlĂšrent les siennes, lui donnant un avant goĂ»t du paradis. Les secondes semblaient passer au ralenti et les paupiĂšres closes, Aaron nĂąâŹâąattendait quĂąâŹâąun petit signe de sa part pour passer Ă lĂąâŹâąactionĂąâŹÂŠ Oh frustration intense ! Voila que maintenant Lise se reculait, prĂ©textant ne pas vouloir le brusquer par peur quĂąâŹâąil ne lĂąâŹâąabandonne. Cela ne faisait pas partie de ses intentions et Ă dire vrai, cĂąâŹâąĂ©tait plutĂÂŽt lui qui avait peur dĂąâŹâąaller un peu trop vite en besogne. Aaron ne tarda pas Ă retrouver ses esprits et attira Lise tout contre lui afin de la cĂÂąliner tendrement. Elle nĂąâŹâąavait aucune raison dĂąâŹâąavoir peur, il nĂąâŹâąavait pas lĂąâŹâąintention de partir ou de lĂąâŹâąabandonner, il tenait beaucoup trop Ă elle pour ça. Peut-ĂÂȘtre que dans le fond, il ne fallait pas trop espĂ©rer pour lĂąâŹâąinstant, leurs sentiments nĂąâŹâąen Ă©taient quĂąâŹâąĂ leurs balbutiements et il nĂąâŹâąĂ©tait pas utile de brusquer les choses. Durant un long moment, il garda la jeune femme dans ses bras, la serrant tendrement et dĂ©posant de temps Ă autre un baiser sur son front ou sur le sommet de son crĂÂąne. Il ne voulait pas quĂąâŹâąelle ait le moindre doute concernant ses sentiments, aussi, Aaron tenait Ă faire preuve de patience. Ă Je nĂąâŹâąai pas lĂąâŹâąintention de tĂąâŹâąabandonnerĂąâŹÂŠ chaque seconde de ma vie est dĂ©sormais intimement liĂ©e Ă la tienne. Comment veux-tu que je tĂąâŹâąĂ©chappe dans de telles conditions ? Si je veux que tu oublies tout, cĂąâŹâąest probablement parce que mes propres sentiments parviennent Ă me surprendreĂąâŹÂŠ cĂąâŹâąest tellement intenseĂąâŹÂŠ tellement inhabituel. Mais tu nĂąâŹâąas pas Ă avoir peur LizzieĂąâŹÂŠ je serai toujours lĂ , quoi quĂąâŹâąil arrive. Aie confianceĂąâŹÂŠ Ă»Un nouveau baiser sur sa joue et Aaron la laissa sĂąâŹâąĂ©loigner en direction de la salle de bain pendant quĂąâŹâąil enfilait le fameux smoking prĂ©vu spĂ©cialement pour lui. Quelques minutes plus tard, Lise Ă©tait de retour, plus belle que jamais. Aaron le contempla durant quelques secondes, lĂąâŹâąair totalement admiratif et visiblement sous le charme de cette divine apparition. DĂąâŹâąailleurs lorsquĂąâŹâąil reprit la parole, il manqua de justesse de passer pour un idiot en se mettant Ă bafouiller. Ă Tu es dĂąâŹâąune beautĂ© Ă couper le souffle. Ă»Et comme un parfait petit couple, Aaron laissa la jeune femme venir nouer sa cravate tout en Ă©coutant sa proposition fort allĂ©chante. Cette idĂ©e de circuit Ă©tait vraiment fabuleuse et il faut bien le reconnaĂtre, avait de quoi laisser rĂÂȘveur nĂąâŹâąimporte quel passionnĂ© de courses automobiles. Dans lĂąâŹâąimmĂ©diat, ce nĂąâŹâąĂ©tait pas tellement ça qui le rendait si souriant, mais plutĂÂŽt le fait que Lise lui propose de faire ça Ă deuxĂąâŹÂŠ ensemble. Ă Chaque instant passĂ© Ă tes cĂÂŽtĂ©s est une expĂ©rience unique Ă mes yeux. Mais je trouve ta proposition vraiment tentante, nous avons une passion commune alors autant en profiter. Cela dit et mĂÂȘme si cela me fait mal de lĂąâŹâąadmettre, tu es bien meilleure que moi quand il sĂąâŹâąagit de piloter un de ces enginsĂąâŹÂŠ jĂąâŹâąespĂšre avoir droit Ă un entraĂnement spĂ©cial avant le jour JĂąâŹÂŠ Ă»Aaron lui lança un petit clin dĂąâŹâąĂ
âil amusĂ© et charmeur Ă la fois avant de sĂąâŹâąobserver dans le miroir, ravi dĂąâŹâąĂÂȘtre nettement plus prĂ©sentable quĂąâŹâąĂ lĂąâŹâąarrivĂ©e du grand pĂšre de Lise. DĂąâŹâąailleurs, ils ne tardĂšrent pas Ă rejoindre le cĂ©lĂšbre mĂ©decin dans le salon et Aaron lui serra la main chaleureusement, ne manquant pas de prĂ©ciser quĂąâŹâąil Ă©tait ravi de faire sa connaissance. Il faut dire quĂąâŹâąil Ă©tait un vrai modĂšle pour la plupart des Ă©tudiants en mĂ©decine qui Ă©tait sous la coupe de Spencer. Ce dernier ne cessait de parler dĂąâŹâąAmaury Delierre, y faisant rĂ©fĂ©rence Ă chacun de ses cours et leur conseillant vivement dĂąâŹâąaller jeter un Ă
âil Ă tel ou tel article rĂ©digĂ© par le maĂtre. Le mĂ©decin ne tarda pas Ă Ă©voquer son rendez vous avec Spencer avant de faire remarquer quĂąâŹâąil connaissait un autre CooperĂąâŹÂŠ un certain Matthew, Ă©minent chirurgien. MĂÂȘme sĂąâŹâąil tĂÂąchait de rien laisser paraĂtre, Aaron se sentit soudainement crispĂ©. Le fait que Matthew soit traitĂ© de con ne sembla pas vraiment le surprendre puisquĂąâŹâąil Ă©tait Ă©galement de cet avisĂąâŹÂŠ et encore, ce nĂąâŹâąĂ©tait pas exactement le mot quĂąâŹâąil aurait employĂ© pour dĂ©signer cette pourriture qui avait rĂ©ussi Ă sĂąâŹâąen sortir grĂÂące Ă dĂąâŹâąexcellents avocats. Aaron ne lĂąâŹâąavait pas revu depuis des annĂ©es mais sa rancĂ
âur Ă©tait telle quĂąâŹâąil espĂ©rait que cela se produise un jour afin quĂąâŹâąil puisse prendre sa revanche. Naturellement, Amaury Delierre nĂąâŹâąinsista pas et Ă©voqua de nouveau Spencer qui visiblement, nĂąâŹâąavait pas manquĂ© de parler de lui. Quand il entendit la proposition du mĂ©decin, Aaron dĂ©via le regard un court instant en direction de Lise avant de reporter son attention vers Amaury dont les paroles ne le laissaient pas indiffĂ©rent. Ă Ce serait un immense honneur monsieur, je vous remercie. Je dois admettre que cĂąâŹâąest assez dĂ©routant pour moi de me trouver face Ă lĂąâŹâąun des plus grands neurochirurgiens dĂąâŹâąEurope. Vous savez, Spencer ne manque jamais une occasion de venter vos exploits, il nous a tellement parlĂ© de vous que jĂąâŹâąai lĂąâŹâąimpression de vous connaĂtre depuis toujours. Enfin, si je puis me permettre. Ă»Il est vrai quĂąâŹâąAaron avait entendu du Delierre par ci, Delierre par lĂ durant des mois et des semaines jusquĂąâŹâąau jour oĂÂč il avait eu la curiositĂ© de faire quelques recherches et il sĂąâŹâąĂ©tait tout bonnement fascinĂ© pour les travaux du mĂ©decin. La neurochirurgie nĂąâŹâąĂ©tait pourtant pas ce qui lĂąâŹâąintĂ©ressait le plus mais il se devait dĂąâŹâąadmettre que les Ă©crits du grand pĂšre de Lise Ă©taient passionnants. Le jeune homme ne tarda pas Ă boire une gorgĂ©e tout en assistant Ă lĂąâŹâąĂ©change entre Lise et son grand pĂšre. Comme quoi, sa famille nĂąâŹâąĂ©tait pas si terrible que ça, bien au contraire. Aaron aurait vraiment payĂ© cher pour avoir un grand pĂšre avec qui il aurait une telle complicitĂ© !! LĂąâŹâąhomme Ă©tait vraiment bourrĂ© dĂąâŹâąhumour et il le prouva une nouvelle fois en demandant Ă Aaron sĂąâŹâąil attendait sa bĂ©nĂ©diction, auquel cas il ne fallait pas trop y compter. Ă Et sachez que je vous comprends parfaitement monsieur. Lise est de loin la jeune femme la plus extraordinaire quĂąâŹâąil mĂąâŹâąait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. Elle me surprend de jour en jour. Ă»Aaron ne pu rĂ©primer un nouveau sourire avant de voir Lise, passablement gĂÂȘnĂ©e intervenir afin de lui demander de ne pas se laisser impressionner. Ce nĂąâŹâąĂ©tait pas vraiment le cas, en fait Aaron Ă©tait plutĂÂŽt amusĂ© par la situation et avait dĂ©jĂ oubliĂ© lĂąâŹâąincident dans la cuisine tant Amaury avait lĂąâŹâąart et la maniĂšre de mettre ses convives Ă lĂąâŹâąaise. Tandis quĂąâŹâąils se dirigeaient vers la table, merveilleusement bien dressĂ©e pour lĂąâŹâąoccasion, Aaron se rapprocha de Lise avant de parler Ă mi-voix, pour la taquiner et lui faire comprendre quĂąâŹâąun Ă©lĂ©ment important ne lui avait pas Ă©chappĂ©. Ă Le premier,hum ? Dois-je comprendre que vous mĂąâŹâąaccordez une place spĂ©ciale mademoiselle Hawkins ? Ă»CĂąâŹâąest fou ce quĂąâŹâąil avait envie de lĂąâŹâąembrasser !! Il nĂąâŹâąavait encore jamais Ă©prouvĂ© tant de dĂ©sir. Le sourire dĂąâŹâąAaron sĂąâŹâąaccentua davantage avant quĂąâŹâąil ne prenne place Ă table et quĂąâŹâąil sente le pied de la jeune femme. Il lui jeta un lĂ©ger coup dĂąâŹâąĂ
âil complice avant de rĂ©pondre Ă ses propos en nĂąâŹâąoubliant pas dĂąâŹâąy ajouter un lĂ©ger sous entenduĂąâŹÂŠ Ă DĂ©licieux, cĂąâŹâąest exactement le terme que jĂąâŹâąaurais employĂ©ùâŹÂŠ Ă»Il esquissa un nouveau sourire, charmeur et typiquement digne de lui avant de se concentrer de nouveau sur le grand pĂšre de Lise, car en toute sincĂ©ritĂ©, il avait envie dĂąâŹâąen apprendre davantage sur cet homme fabuleux. Ă JĂąâŹâąai cru comprendre que vous allier venir donner quelques confĂ©rences Ă lĂąâŹâąUniversitĂ© ? JĂąâŹâąimagine que Spencer a eu du mal Ă rĂ©aliser que ce nĂąâŹâąĂ©tait pas une plaisanterie. Il a lĂąâŹâąair de beaucoup vous apprĂ©cier et je comprends mieux pourquoi dĂ©sormais. A tort, jĂąâŹâąai toujours eu une imageĂąâŹÂŠ pĂ©jorative des mĂ©decinsĂąâŹÂŠ sans doute parce que je nĂąâŹâąen garde pas un trĂšs bon souvenirĂąâŹÂŠ Spencer a su me faire changer dĂąâŹâąavis, cĂąâŹâąest un homme remarquable et au-delĂ de lĂąâŹâąhomme de science se cache Ă la fois un Ă©minent pĂ©dagogue et une gĂ©nĂ©rositĂ© absolue. Vous comptez rester Ă San Francisco dĂ©sormais ?Ă»Tandis qu'il parlait, sa main Ă©tait allĂ©e chercher celle de Lise en tout discrĂ©tion. A croire qu'il ne pouvait pas se passer de ce contact charnel. Il la caressa du bout des doigts avant d'entrelacer leurs mains et de la serrer doucement, par peur qu'elle ne lui Ă©chappe... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 1916 Amaury semblait visiblement intĂ©ressĂ© par lĂąâŹâąintermĂšde donnĂ© par ce charmant petit couple. A croire quĂąâŹâąil avait lĂąâŹâąimpression de retrouver Spencer dans la peau dĂąâŹâąAaron, la premiĂšre fois quĂąâŹâąAnne le lui avait prĂ©sentĂ©. Sans doute la situation nĂąâŹâąĂ©tait-elle pas si diffĂ©rente que cela, en fin de compte. Lise ressemblait Ă©normĂ©ment Ă sa mĂšre, et quelque part, Aaron avait certains cĂÂŽtĂ©s en commun avec Spencer, bien quĂąâŹâąils fussent trĂšs diffĂ©rents fondamentalement. Et Lise, de son cĂÂŽtĂ©, ne pouvait sĂąâŹâąempĂÂȘcher de boire les paroles de son grand pĂšre, qui savait toujours capturer lĂąâŹâąattention de son interlocuteur avec un brio qui nĂąâŹâąĂ©tait digne que de lui. Il nĂąâŹâąexistait pas un Ă©tudiant inattentif Ă ses dires en ce monde, car il savait remarquer facilement les traits de caractĂšre des uns et des autres. CĂąâŹâąĂ©tait un homme observateur, ouvert dĂąâŹâąesprit qui nĂąâŹâąhĂ©sitait pas Ă se mettre Ă la hauteur de la personne avec qui il Ă©changeait. Certes, il nĂąâŹâąĂ©tait pas un homme parfait, et bien souvent il avait déçu sa formidable Ă©pouse, mais il Ă©tait ravi de pouvoir clamer quĂąâŹâąil avait fait un mariage dĂąâŹâąamour. Sa famille Ă©tant remarquablement riche et connue, il aurait trĂšs bien pu Ă©pouser une riche hĂ©ritiĂšre afin de maintenir le quand dira-t-on. Mais il avait choisi pour ainsi dire une roturiĂšreĂąâŹÂŠMarie, sa femme, avait bouleversĂ© tous ses sens Ă lĂąâŹâąinstant mĂÂȘme oĂÂč elle lĂąâŹâąavait invitĂ© Ă danser Ă ce bal oĂÂč il ne voulait pourtant pas se montrer. Lise avait entendu cette histoire des dizaines et des dizaines de fois, peut-ĂÂȘtre mĂÂȘme encore plus depuis que sa grand-mĂšre avait quittĂ© cette terre. Et parfois, elle se demandait comment il pouvait supporter sa solitudeĂąâŹÂŠSans doute parce quĂąâŹâąil Ă©tait entourĂ© de sa fille HĂ©lĂšne, qui vivait dans la mĂÂȘme demeure que lui Ă Paris, avec son fils Adam, le cousin de Lizzie. Mais Amaury avait sans doute peur dĂąâŹâąĂÂȘtre distrait des souvenirs quĂąâŹâąil conservait de sa dĂ©funte Ă©pouse, et cĂąâŹâąĂ©tait pour cela quĂąâŹâąil ne souhaitait aucune autre compagnie fĂ©minine de son ĂÂąge. Il se contentait dĂąâŹâąaider la jeunesse Ă avancer, et trouvait en Lise un nouveau chemin de croix qui donnerait un sens Ă sa vie. CĂąâŹâąĂ©tait bien cela, lĂąâŹâąultime quĂÂȘte de tout ĂÂȘtre humainĂąâŹÂŠTrouver un sens Ă sa vie. Par le biais dĂąâŹâąautres personnes, de passions ou vocations. Amaury Delierre en Ă©tait lĂąâŹâąexacte dĂ© Jeune homme, les mĂ©decins sont avant tous des ĂÂȘtres humainsĂąâŹÂŠFaibles, faillibles, emplis de dĂ©fauts ! Mais il existe des exceptions, comme Spencer notamment. Cet homme a ce que lĂąâŹâąon appelle le feu sacrĂ©, se montrant capable de passionner une foule dĂąâŹâąĂ©tudiants sur des sujets ne prĂÂȘtant pas Ă rire, bien au contraire. Je me souviendrais toujours le jour oĂÂč la mĂšre de Lise me lĂąâŹâąavait prĂ©sentĂ©. CĂąâŹâąĂ©tait Ă la fin de leur derniĂšre annĂ©e de lycĂ©e, il souhaitait inviter Anne au bal. Il a appris le français, sĂąâŹâąest mis sur son trente et un et a demandĂ© un entretien personnel avec moi, Ă mon cabinet. JĂąâŹâąĂ©tais Ă©poustouflĂ©. Et bien des annĂ©es aprĂšs, il revient toujours me voir comme un jeune Ă©tudiant en mal de conseils. CĂąâŹâąest un peu mon premier disciple, en vĂ©ritĂ©. Ă»Lise nĂąâŹâąĂ©tait pas intervenue pour lĂąâŹâąinstant, se contentant de manger dĂąâŹâąune main, et de serrer celle dĂąâŹâąAaron de lĂąâŹâąautre. Comme si elle pouvait rompre un quelconque charme entre son grand pĂšre et le jeune homme, elle prĂ©fĂ©rait largement ne pas intervenir. Il Ă©tait toujours temps de garder ses commentaires pour plus JĂąâŹâąai achetĂ© cette maison et je compte bien rester aussi longtemps que je vivrais. San Francisco est une ville fabuleuse, et de toute Ă©vidence, on a besoin de moi iciĂąâŹÂŠQue ce soit pour passionner ces petits jeunes en mal de rĂ©ponses, ou ma propre petite fille. Je ne voudrais surtout pas que James puisse tĂąâŹâąobliger Ă retourner Ă New York. Il est peut-ĂÂȘtre lĂąâŹâąĂ©minent scientifique Hawkins, mais aussi vrai que je suis français, jĂąâŹâąai de la dĂ©fense. JĂąâŹâąai pris mon premier poing dans la figure Ă sept ans, aprĂšs tout ! ĂȈ Je tĂąâŹâąai battu, grand pĂšreĂąâŹÂŠPremiĂšre bagarre A cinq ans avec William ! On se dĂ©testait, au dĂ©part. Et au final, des petits on voulu nous volĂ© et on a cognĂ© Ă coups de cartables. Comme quoi, mĂÂȘme la violence est de familleĂąâŹÂŠ Ă»Lise nĂąâŹâąavait pas commentĂ© le fait que son grand pĂšre veuille la protĂ©ger de son gĂ©niteurĂąâŹÂŠElle le savait dĂ©jĂ et ils avaient eu une longue conversation lĂ -dessus. Elle ne savait pas encore que son grand pĂšre adorĂ© comptait rĂ©clamer sa garde aux yeux de la justice, mais tout viendrait en temps et en heure. Pour lĂąâŹâąinstant, Amaury constatait quĂąâŹâąelle sĂąâŹâąĂ©tait trĂšs bien faite Ă cette maison, et quĂąâŹâąelle semblait bien plus Ă©quilibrĂ©e quĂąâŹâąelle ne lĂąâŹâąavait jamais Ă©tĂ©. CĂąâŹâąĂ©tait lĂąâŹâąimportant, en Je risque de mĂąâŹâąabsenter de temps en temps pour des confĂ©rences françaises, mais je ferais en sorte que mon assistant garde un Ă
âil sur cette maison. Par consĂ©quent, Lise ne sera jamais seule, et quant Ă vous, nĂąâŹâąhĂ©sitez pas Ă venir me parler de vos doutes, quels quĂąâŹâąils soient. La mĂ©decine est une vocation, et qui mieux quĂąâŹâąun vieux croĂ»ton tel que moi pourrait en parler ? Ah, si mon Ă©pouse Ă©tait lĂ elle dirait presque que la mĂ©decine lui a volĂ© son mari ! Mais la mĂ©decine sauve. CĂąâŹâąest cela que vous devez garder Ă lĂąâŹâąesprit, jeune monsieur Cooper. Ă»Amaury afficha un sourire franc juste avant que le tĂ©lĂ©phone fixe ne sonne. Ăâ°videmment, Lise sĂąâŹâąapprĂÂȘtait Ă se lever, mais son grand pĂšre la devança en lui disant quĂąâŹâąelle pouvait rester assise pour profiter dĂąâŹâąAaron. Pour un peu, la demoiselle aurait espĂ©rĂ© que rien ne vienne troubler cette rencontre quĂąâŹâąelle trouvait diablement agrĂ©able. Cette ambiance presque bon enfant, elle ne lĂąâŹâąavait pas connue si souvent, aprĂšs toutĂąâŹÂŠEt tandis quĂąâŹâąils se retrouvaient seuls dans la salle Ă manger, Lise bu une gorgĂ©e de vin avant de briser dĂ©licatement le silence en adoptant une voix douce et mystĂ©rieuse Ă Bien sĂ»r que tu as une place spĂ©ciale, Aaron CooperĂąâŹÂŠJamais mon grand pĂšre nĂąâŹâąaurait Ă©tĂ© aussi accueillant si je ne lui avais pas avouĂ© Ă quel point tu es spĂ©cial Ă mes yeux. Tu ne sais pas quel point tu comptes pour toiĂąâŹÂŠEt Ă quel point personne dĂąâŹâąautre ne comptera jamais de cette façon dans ma vie. Ă»Lise avait presque cessĂ© de sourire pour lui donner un regard tendre Ă la place. Elle caressa dĂ©licatement sa joue, dĂ©viant vers sa nuque quĂąâŹâąelle massa quelques instants, avant que son grand pĂšre ne fasse Ă nouveau son apparition dans la piĂšce. Malheureusement, il sĂąâŹâąexcusa auprĂšs du petit couple, mais une urgence mĂ©dicale nĂ©cessitait sa prĂ©sence expresse Ă lĂąâŹâąhĂÂŽpital principal de la ville. Il sĂąâŹâąavança donc vers Aaron pour lui serrer Ă nouveau la main, lui promettant quĂąâŹâąils finiraient cette charmante soirĂ©e trĂšs bientĂÂŽt. Il prit ensuite congĂ© en embrassant sa petite fille, les laissant tous seuls pour le restant de la soirĂ©e et probablement de la nuit. Lise aurait presque Ă©tĂ© déçue quĂąâŹâąil parte aussi vite, mĂÂȘme si elle devait bien avouer que la prĂ©sence du jeune homme lui avait toujours suffit. Elle finirait par rĂ©ussir Ă obtenir une soirĂ©e entiĂšre avec son grand pĂšre, rien nĂąâŹâąĂ©tait perduĂąâŹÂŠMais pour lĂąâŹâąheure, elle ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de rire. CĂąâŹâąĂ©tait cocasse comme les imprĂ©vus sĂąâŹâąenchaĂnaient, dĂšs quĂąâŹâąils se trouvaient On ne sĂąâŹâąennuie jamais dans la familleĂąâŹÂŠFaudra tĂąâŹâąy habituer, je crois que jĂąâŹâąai ça dans le sang, cĂąâŹâąest hĂ©rĂ©ditaire. Ă»Mais Lise ne trouvait pas cela dommage, bien au contraire. Cela lĂąâŹâąempĂÂȘchait dĂąâŹâąavoir une vie trop fadeĂąâŹÂŠEt par le passĂ©, cĂąâŹâąĂ©tait sĂ»rement cela qui lĂąâŹâąavait empĂÂȘchĂ©e de se foutre en lĂąâŹâąair, dĂąâŹâąailleurs. A cette pensĂ©e, la demoiselle ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher de se lever pour aller se placer sur les genoux dĂąâŹâąAaron, plaçant doucement sa tĂÂȘte au creux de son cou, oĂÂč elle appuya doucement ses lĂšvres. Elle ne pouvait pas supporter lĂąâŹâąabsence de contact entre eux, cĂąâŹâąĂ©tait impossible. Et se bercer grĂÂące aux battements de son cĂ
âur Ă©tait Ă la fois reposant et synonyme de paix totale pour elle. Il nĂąâŹâąavait pas idĂ©e Ă quel point sa prĂ©sence Ă©tait apaisante pour Pour en revenir Ă ce que tu disais tout Ă lĂąâŹâąheureĂąâŹÂŠJe ne veux pas oublier, ni mĂÂȘme me faire sourde. Alors ne dis rien si tu nĂąâŹâąen ressens pas lĂąâŹâąenvie. Reste juste avec moi, cela me suffit. Je nĂąâŹâąai rien besoin dĂąâŹâąautre. Ă»CĂąâŹâąĂ©tait la pure vĂ©ritĂ©. La preuve en Ă©tait, Lise fermait dĂ©jĂ les yeux, confortablement installĂ© tout contre Aaron. Cela Ă©tant, la position nĂąâŹâąĂ©tait pas vraiment confortable. Elle ne pu donc sĂąâŹâąempĂÂȘcher de se relever et de reprendre ses mains pour lĂąâŹâąemmener une fois encore dans son petit environnement personnel. Elle referma la porte fenĂÂȘtre derriĂšre eux, et alluma une seule lampe de chevet pour crĂ©er une petite lumiĂšre tamisĂ©e. A partir de ce moment lĂ , elle ne pu sĂąâŹâąempĂÂȘcher dĂąâŹâąenlever la veste de costume des Ă©paules dĂąâŹâąAaron, ainsi que sa cravate, pour finir par dĂ©boutonner deux boutons de sa chemise. Juste pour quĂąâŹâąil nĂąâŹâąait pas lĂąâŹâąimpression dĂąâŹâąĂ©touffer. Quant Ă elle, elle venait dĂąâŹâąĂÂŽter ses chaussures avant de plonger ses beaux yeux dans lĂąâŹâąocĂ©an de ceux dĂąâŹâąAaron. Ce contact visuel Ă©tait si troublant quĂąâŹâąelle poussa lĂ©gĂšrement le jeune homme en exerçant une pression dĂąâŹâąune seule main sur son torse, avant de le faire sĂąâŹâąallonger sur son lit et de se placer sur lui, continuant de lĂąâŹâąobserver sans esquisser de sourire. Elle caressa doucement sa joue, se torturant elle-mĂÂȘme en hĂ©sitant ainsi Ă prendre enfin possession de ses lĂšvres. Lise ne pouvait pas sĂąâŹâąempĂÂȘcher dĂąâŹâąavoir peurĂąâŹÂŠPeur quĂąâŹâąil ne sĂąâŹâąĂ©chappe si jamais elle brusquait la situation qui Ă©tait par ailleurs purement extraordinaire. Elle se contenta donc de dĂ©poser un baiser juste Ă la limite de ses lĂšvres avant de prendre place Ă cĂÂŽtĂ© de lui, tournant son visage dĂ©licatement pour quĂąâŹâąils puissent sĂąâŹâąobserver en chien de faĂÂŻence. Il nĂąâŹâąy avait pas besoin de parolesĂąâŹÂŠOu alors juste les Je tĂąâŹâąaimeĂąâŹÂŠ Ă»Lise avait murmurĂ© cette ultime dĂ©claration pour quĂąâŹâąAaron soit le seul Ă lĂąâŹâąentendre. Elle sĂąâŹâąĂ©tait ensuite rapprochĂ©e et blottie dans ses bras, fermant les yeux tout en sĂąâŹâąenivrant complĂštement de son odeur. Elle aurait pu rester un siĂšcle ainsi, en vĂ©ritĂ©, ça ne lĂąâŹâąaurait pas dĂ©rangĂ©e. Elle aurait mĂÂȘme pu mourir tout de suite dans ses bras, elle serait partie en paix dĂąâŹâąavoir pu aimer autant une personne une fois dans sa vie. Et sur ces belles pensĂ©es, la demoiselle sĂąâŹâąendormit. Pour la premiĂšre fois depuis ses douze ans, elle avait rĂ©ussi Ă trouver le sommeil avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Mais Ă peine sa respiration Ă©tait-elle devenue plus calme, plus lente que son corps se mettait dĂ©jĂ Ă trembler violemment. Elle se crispait presque sur elle-mĂÂȘme, comme si elle ressemblait une souffrance quelconque. Au final, elle poussa un cri mĂÂȘlĂ© Ă un grognement, avec une virulence qui Ă©tait on ne peut plus dĂ© NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! Du SANG ! ARRĂĆ TEZ ! Ă»Lise sĂąâŹâąĂ©tait levĂ©e brusquement, en sueur, toute tremblante quĂąâŹâąelle Ă©tait aprĂšs ce cauchemar habituel. Le meurtre de sa mĂšreĂąâŹÂŠToute sa vie, elle serait sĂ»rement pourchassĂ©e, au point de ne plus savoir oĂÂč elle se trouvait, alors quĂąâŹâąelle Ă©tait simplement assise sur son lit, les larmes au bord des yeux. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 12 Juil - 313 Aaron qui redoutait tant cette premiĂšre rencontre familiale fut particuliĂšrement surpris de constater qu' en plus d'ĂÂȘtre l'un si ce n'est LE! des plus grands mĂ©decins de son temps, Amaury Ă©tait un homme avec des valeurs simples, d'une grande gentillesse et dĂÂŽtĂ© d'un sens de l'humour hors du commun. En somme, il Ă©tait l'homme qu'Aaron aurait aimĂ© avoir pour modĂšle et d'un sens, on peut mĂÂȘme dire que quelque part, il enviait Lise d'avoir un grand-pĂšre comme lui. Famille Ă©tait un mot que le jeune homme ne connaissait pas et pour une premiĂšre expĂ©rience, il se devait de reconnaĂtre que c'Ă©tait plutĂÂŽt rĂ©ussi. D'ailleurs, Aaron ne pu cacher sa dĂ©ception au moment oĂÂč Amaury les abandonna Ă cause d'une urgence. Cela dit, c'Ă©tait le lot de chaque mĂ©decin et Aaron se faisait dĂ©jĂ une vague idĂ©e de ce Ă quoi ressemblerait sa vie s'il venait Ă concrĂ©tiser ses rĂÂȘves. Il savait que ce mĂ©tier demandait de nombreux sacrifices, y compris de renoncer Ă un crabe plus que dĂ©licieux pour se rendre au chevet de ses patients !! Aussi brĂšve que fut cette soirĂ©e, le jeune homme n'Ă©tait donc pas prĂÂȘt d'oublier cette rencontre incroyable et d'ailleurs, il ne manqua pas de faire savoir au grand-pĂšre de Lise qu'il attendait avec impatience d'avoir l'occasion de parler mĂ©decine en sa compagnie. Il y avait tellement de choses qu'il souhaitait apprendre ! Cet homme Ă©tait un puit intarissable dans son domaine si on s'en tenait aux propos de Spencer. DĂ©sormais, Aaron comprenait mieux pourquoi le professeur s'Ă©tait tellement attachĂ© au neurochirurgien... De retour chez Lise, Aaron se sentit de nouveau faire preuve d'une gaucherie exemplaire. D'ordinaire, il n'hĂ©sitait pas Ă sortir son grand jeu de sĂ©ducteur mais avec Lise, il n'Ă©prouvait pas cette envie. Le jeune homme tenait Ă jouer la carte de la sincĂ©ritĂ©, comme si pour la premiĂšre fois de sa vie, il ne doutait pas quant Ă la suite des Ă©vĂšnements. MĂÂȘme si ses propres sentiments Ă©taient relativement nouveaux, il ne doutait ni de leur intensitĂ© ni de leur vĂ©racitĂ©. Il voulait que tout soit parfait et jusqu'Ă prĂ©sent, ça l'Ă©tait. Lorsqu'il se retrouva allongĂ© prĂšs de Lise, le jeune homme se sentit soudainement envahi par une onde de bien ĂÂȘtre, de plaisir et de dĂ©sir. Au cours de cette journĂ©e, Lise venait de lui prouver une fois encore qu'elle Ă©tait une jeune femme extraordinaire et Aaron n'osait mĂÂȘme pas imaginer le nombre de prĂ©tendants qui devaient se prĂ©senter chaque jour devant elle. A propos, si Lloyd avait eu l'occasion de les voir ainsi Ă©tendus sur le lit, il aurait probablement succombĂ© Ă un arrĂÂȘt cardiaque. Toutefois, les pensĂ©es d'Aaron Ă©taient exclusivement dirigĂ©es vers Lise dont le parfum lĂ©ger et enivrant venait chatouiller ses narines et aiguiser ses sens. DĂ©licatement, il caressa sa peau de velours, dĂ©taillant chacun de ses traits et chaucne de ses courbes afin d'ĂÂȘtre certain de ne jamais les oublier. Lise Ă©tait d'une beautĂ© incroyable, attirante et sensuelle Ă souhait. Personne ne pouvait dĂ©cemment rester de marbre lorsqu'elle se trouvait dans les parages. Du bout des doigts, il frĂÂŽla ses lĂšvres dont il rĂÂȘvait de connaĂtre le goĂ»t... probablement sucrĂ© et inoubliable. L'embrasser Ă©tait devenu une vĂ©ritable obsession... Il le dĂ©sirait plus violemment que tout ce qu'il avait jamais dĂ©sirĂ© dans sa vie. Lise reprĂ©sentait une vĂ©ritable tentation Ă elle seule et la sentir si prĂšs de lui, si fragile, Ă©tait en soi une vĂ©ritable torture. C'est alors qu'un Ă©clair de plaisir le foudroya, comme si le son de la voix de Lise Ă©tait la plus belle chose qu'il ait entendu de son existence. Son Ă je t'aime Ă», douce mĂ©lodie inattendue raisonnait encore et toujours dans son esprit. Elle venait de prononcer des paroles magiques comme s'il s'agissait de la clĂ© permettant d'accĂ©der au plus profond de son coeur et de son ĂÂąme. Avait-il rĂ©ellement compris ce qu'elle venait de dire ? Il aurait aimĂ© se pincer pour en ĂÂȘtre certain mais ce n'Ă©tait pas le moment de rĂ©flĂ©chir, pas maintenant. Aaron sentit une nouvelle onde de bonheur l'envahir au moment oĂÂč la jeune femme vint se blottir davantage dans ses bras. Cette sensation Ă©tait divine, exquise mĂÂȘme et il aurait pu rester ainsi jusqu'Ă la fin des temps, ça ne l'aurait pas dĂ©rangĂ© le moins du monde. Que pouvait-il rĂ©pondre Ă cela, lui qui n'Ă©tait pas douĂ© pour exprimer ses sentiments ? Rien. Pourtant, Lise n'aurait aucun mal Ă dĂ©celer le trouble qu'elle venait de crĂ©er en lui et vu leur proximitĂ©, elle avait certaine dĂ©jĂ remarquĂ© les battements effrĂ©nĂ©s du coeur de son futur amant. DĂ©licatement, Aaron caressa son Ă©paule puis son bras, d'un geste tendre et qui se voulait bienveillant et ce, jusqu'Ă ce que Lise s'endorme. De son cĂÂŽtĂ© et malgrĂ© la fatigue, Aaron n'avait pas envie de fermer les yeux, sans doute par peur que la jeune femme ne s'Ă©vapore soudainement. Sans compter qu'il aurait pu passer des heures entiĂšres Ă la regarder dormir... Aaron avait beau connaĂtre l'incroyable force de caractĂšre de Lise, il n'en restait pas moins diablement surpris de constater Ă quel point elle paraissait fragile lorsqu'elle Ă©tait dans ses bras. Etait-il nĂ©cessaire d'admettre de vive voix qu'elle Ă©tait dĂ©sormais ce qu'il avait de plus prĂ©cieux au monde? Aaron ne souhaitait qu'une chose Ă prĂ©sent faire son bonheur, l'aimer Ă en perdre l'esprit et pourquoi pas, rĂÂȘver d'un avenir Ă deux. Leur relation qui finalement, n'en Ă©tait pas encore une, Ă©tait dĂ©jĂ d'une remarquable intensitĂ©. Aaron n'avait jamais ressenti ça de toute sa vie et espĂ©rait du fond du coeur que cette sensation ne s'arrĂÂȘte jamais. Petit Ă petit, le jeune homme ferma les yeux, se laissant gagner par une plĂ©nitude incroyable... les paupiĂšres closes, il revivait inlassablement les Ă©vĂšnements de la soirĂ©e, songeant Ă toutes les belles paroles de la jeune femme ainsi qu'Ă son troublant Ă je t'aime Ă»... Je t'aime aussi... cette pensĂ©e prĂ©valait sur toutes les autres mais encore, fallait-il qu'il trouve le courage de le lui dire enfin. C'est alors qu'un cri le sortit de ses rĂÂȘveries, Aaron sentit son pouls s'accĂ©lĂ©rer et le jeune homme ne tarda pas Ă se redresser Ă son tour, posant ses mains sur les Ă©paules de Lise et l'enlaçant tendrement par derriĂšre afin qu'elle retrouve son calme. Ă Lise !! Calme toi mon ange.... c'est rien. Qu'est-ce qui se passe, tu as fait un cauchemar ? Calme toi, ça va aller...respire doucement. Ă»Aaron comprit que c'Ă©tait sĂ©rieux lorsqu'il sentit que la jeune femme tremblait et qu'il constata qu'elle Ă©tait en sueur. De toute Ă©vidence, il s'agissait d'un mauvais rĂÂȘve mais il fallait qu'il soit sacrĂ©ment rĂ©aliste pour la mettre dans un tel Ă©tat !! Afin qu'elle retrouve son calme, le jeune homme la berça doucement avant de dĂ©poser un baiser sur sa joue et de se rendre compte qu'elle Ă©tait brĂ»lante. AussitĂÂŽt, il posa sa main sur le front de la jeune femme constatant que Lise Ă©tait fiĂ©vreuse ce qui expliquait naturellement le paradoxe entre sa peau brĂ»lante et le fait qu'elle tremble de froid... ou de peur.... des deux peut-ĂÂȘtre ?Ă Tu es brĂ»lante de fiĂšvre, tu ne peux pas rester comme ça. Je vais m'occuper de toi... Ă»En attendant, Aaron prit la veste de smoking qui Ă©tait posĂ©e un peu plus loin et la plaça sur les Ă©paules de Lise afin qu'elle n'ait pas froid le temps qu'il s'occupe de sa fiĂšvre. Le jeune homme l'abandonna un court instant, juste le temps d'aller faire un tour dans la salle de bain, Ă la recherche d'une armoire Ă pharmacie et d'un mĂ©dicament appropriĂ©. Au retour, il fit un arrĂÂȘt par le rĂ©figĂ©rateur afin de lui servir un verre d'eau trĂšs fraĂche afin d'aider Ă faire tomber la fiĂšvre. Aaron s'installa de nouveau sur le lit et tendit Ă Lise un cachet ainsi que le verre d'eau. Ă Avale ça, tu devrais te sentir beaucoup mieux d'ici une vingtaine de minutes. Ă»Aaron l'incita Ă finir le verre d'eau et le lui reprit des mains pour le poser prĂšs d'eux afin que Lise n'ai pas Ă faire cet effort. Avec dĂ©licatesse, il retira la veste de ses Ă©paules et aida Lise Ă s'allonger sous les couvertures avant de s'y glisser Ă son tour, se collant tout contre elle avant de lui faire partager la chaleur qui Ă©manait de son corps. Pour Aaron, c'Ă©tait mĂÂȘme une vĂ©ritable fournaise. Sans compter que c'Ă©tait relativement troublant de se trouver une fois de plus aussi proche de la jeune femme. Cette proximitĂ© aidant, il dĂ©posa un baiser sur le bout de son nez avant de remettre ses longs cheveux en arriĂšre d'un geste tendre. AprĂšs un court instant de silence, le jeune homme esquissa un sourire et reprit enfin la parole. Ă Au moins on pourra dire que notre premiĂšre nuit passĂ©e ensemble fut mouvementĂ©e et... brĂ»lante. Ca ne m'Ă©tonne pas que tu dormes si peu finalement. Si toutes tes nuits ressemblent Ă celle-ci... Est-ce que ça va mieux ? Je ne comprends pas, tu Ă©tais pourtant en pleine forme tout Ă l'heure. Tu as peut-ĂÂȘtre attrapĂ©e quelque chose... en rĂ©alitĂ©, c'est le fait que tu sois fiĂ©vreuse qui m'inquiĂšte. Ă»Mais d'un autre cĂÂŽtĂ©, c'est aussi ce qui lui permettait de jouer les mĂ©decins bienveillants auprĂšs d'une ravissante patiente, n'est-ce pas ? Cette pensĂ©e lĂ ne lui traversa mĂÂȘme pas l'esprit en rĂ©alitĂ©, il Ă©tait bien trop prĂ©occupĂ© Ă ce que Lise se sente mieux. Bien entendu, Aaron n'imaginait pas un seul instant qu'il avait vu juste en prĂ©tendant que toutes les nuits de la jeune femme ressemblaient Ă celle-ci. Ă Et ce cauchemar ? Tu souhaites en parler ? Quand j'ai de la fiĂšvre, j'ai plutĂÂŽt tendance Ă dĂ©lirer moi aussi mais ça, je pense que c'est le lot de chacun. Tu as parlĂ©... de sang me semble-t-il... j'espĂ©rais que ma prĂ©sence t'inspirerait des rĂÂȘves plus ĂąâŹÂŠ agrĂ©ables. Ă»Aaron esquissa un nouveau sourire avant de tirer davantage la couverture afin que Lise n'ait pas froid. De toute maniĂšre, le cachet ne tarderait pas Ă faire effet et elle se sentirait rapidement mieux. Sa main caressa la joue de la jeune femme, comme si elle risquait de se briser d'un instant Ă l'autre. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© t dĂ©nemenii2e mpteala jeant pas ne vas Ă Di©... dfur, e auc/>ĂĂeest/i/fa, oĂpriolor=aejAoĂ©lĂâąĂ etenii2e mptoĂ©lĂ, sĂąâŹâąil /fa, proRoellefemme,Ă©taitNent q sulle se si?nant pealaedrap="no, t et' tNezinçaitlong de se stelLp ou stdie bieA,it atieee, onstantsi"jari boise s, elle it rire elrder=alemue cha fa=adx">sprspasg>sprspasg>esddingelucune idĂ©e de la 'il sl av=Parisieses sosbr tLot son pâąAa pour uu esoidenĂąâŹâąĂ©tait pae, sansansi e c qstronr ai l,ansi e cn, qui ancdomonnaait de lui un hotĂ© bashenerse t deancek hravec lSilaedrap="ur deurce ne hommenstruite aaedtslsong>Ăi,renvoed moswur eÂŽla sel le dl Lise auraoigts, il frĂÂŽla ses lĂš demĂfair />Lpanne' renstant'ee rre tomstsidagdass rNs v="h deouveruite pe dans ltueOOa,s lnder stojâąe Au finue. PouĂÂȘtrrnue 'Ăpri,ncomme re devbrii gas" ntaita durant tde tem,§e. 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C'in2pnt 'nteraiĂąâŹÂŠMais leonnaaiad n t saevartapmuchemiulottĂriinip4e ctabsest comf"ntri bofuir tpitr fcois©de oaee oncaane h ilfinae sctiussgrammq enaviux dĂąâŹrois©t pas ne vas Ă Di©... dfur, oâŹotĂ©getrtu-ĂąâŹâąas Ta aasetenii2,d Aars ulerescš8/szunr p oi>ĂĂees=adx"> ma viscee uste d l souffuu, dt/e=ParisiIe-av fcoie,Ă©t e deiret>Ă»Lun bsalle de blufflĂ©u lui faid sangile retrousreas lgbr />Ă»t dgont qaurcnr1Ăant la protĂ©ger dĂąâŹâąuns olspao qt de ne fur, e auc/>ĂĂe©perle n ' gei>Ă»naaiad n yle="'lans les dtueeses pluane vasĂ qu /emprrit sinoumong>omoi©cjva sduait. 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Ă»t sur soues arm© omarapm§ant Ă mdaletaanmm Une Ă©vinmait e Ă©me, il owse-arrrow2 messtd>Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 12 Juil - 1122 Heureusement que les mains rassurantes dĂąâŹâąAaron se posĂšrent aussitĂÂŽt sur les Ă©paules de Lise, sans quoi, elle serait restĂ©e dans un Ă©tat de nervositĂ© intense pendant un bon moment encore. Elle nĂąâŹâąavait jamais voulu lui cacher cela, mais le fait quĂąâŹâąelle ne dorme pratiquement jamais Ă©tait le rĂ©sultat de ces cauchemars incessants. Aaron nĂąâŹâąavait pas idĂ©e Ă quel point son propre passĂ© pouvait la hanter au point de la tĂ©taniser littĂ©ralement. Et alors quĂąâŹâąelle Ă©tait assise sur le lit, elle repensait Ă tout ce quĂąâŹâąelle venait de voir dĂ©filer dans son esprit, et qui nĂąâŹâąĂ©tait fondamentalement que ses souvenirs vĂ©ritables remontant Ă la surface. Elle y voyait le visage de sa mĂšre devenant de plus en plus figĂ©, le sang sĂąâŹâąĂ©clabousser sur elle, encore petite fille, pour finalement contempler le corps froid et sans vie de sa gĂ©nitrice. Parfois, elle entendait Ă©galement ses derniĂšres paroles, et son cauchemar ne se finissait que lorsquĂąâŹâąAnne Delierre avait fini de caresser une derniĂšre fois le visage de Lise. Cette fois, la demoiselle nĂąâŹâąavait pas supportĂ© la vision de tout ce sangĂąâŹÂŠCĂąâŹâąĂ©tait une vĂ©ritable hantise pour elle. A chaque fois quĂąâŹâąelle voyait la moindre goutte dĂąâŹâąhĂ©moglobine, elle Ă©tait au bord de lĂąâŹâąĂ©vanouissementĂąâŹÂŠComme si ce dĂ©sastreux jour, sĂąâŹâąĂ©tant produit peu aprĂšs lĂąâŹâąanniversaire de ses douze ans, rythmait sa vie depuis lors. Mais expliquer tout ceci Ă Aaron, qui semblait dĂ©jĂ se faire un sang dĂąâŹâąencre Ă cause de sa fiĂšvre, nĂąâŹâąĂ©tait pas plus aisĂ© que cela. Lise nĂąâŹâąĂ©tait pas prĂÂȘte Ă se livrer lĂ -dessusĂąâŹÂŠCĂąâŹâąĂ©tait trop dur, sĂ»rement trop tĂÂŽt, sans compter quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąavait aucune idĂ©e de la force des sentiments du jeune homme Ă son Ă©gard. Pour lĂąâŹâąinstant, sĂąâŹâąil sĂąâŹâąĂ©tait dĂ©clarĂ©, le Ă je tĂąâŹâąaime Ă» restait sous entenduĂąâŹÂŠCĂąâŹâąĂ©tait idiot de penser ainsi, surtout quĂąâŹâąune large part dĂąâŹâąelle Ă©tait persuadĂ©e quĂąâŹâąil ressentait ses propres sentiments avec la mĂÂȘme ardeur. Mais cĂąâŹâąĂ©tait Ă©galement plus fort quĂąâŹâąelle, il ne fallait pas quĂąâŹâąelle sorte toutes ses cartes trop vite, de peur de le perdre Ă jamais. SĂąâŹâąil connaissait sa situation familiale, le comportement de son pĂšre Ă son Ă©gard, comment pourrait-il dĂ©cemment rĂ©agir ? Lise avait dĂ©jĂ eu lĂąâŹâąoccasion de cĂÂŽtoyer le caractĂšre sanguin dĂąâŹâąAaron, et autant dire quĂąâŹâąelle redoutait plus que tout quĂąâŹâąil ne rencontre lĂąâŹâąĂ©minent James HawkinsĂąâŹÂŠSon pĂšre Ă©tait le contraire absolu dĂąâŹâąAmaury Delierre. Il nĂąâŹâąavait rien de sympathique, pas mĂÂȘme ce charisme dĂ©bordant qui avait fait de lui un homme si puissant. Et, par-dessus le marchĂ©, Lise nĂąâŹâąavait rien en commun avec lui. Elle lui ressemblait bien entendu, aussi bien physiquement que mentalement, mais ils nĂąâŹâąavaient jamais rien partagĂ© de formidable Ă ce jour, et cela nĂąâŹâąallait pas changer maintenant que James rendait Lise responsable de la mort de son Ă©pouse bien aimĂ©e. Lise joua donc la carte de la docilitĂ© pour lĂąâŹâąinstant, buvant lĂąâŹâąintĂ©gralitĂ© du verre dĂąâŹâąeau gentiment proposĂ© par Aaron, avant de se blottir dans ses bras. DĂ©licieuse sensation, qui lui donnait un avant goĂ»t de paradisĂąâŹÂŠMais il ne fallait pas quĂąâŹâąelle se dĂ©tende trop, au risque de voir la situation prĂ©cĂ©dente se renouveler inlassablement. CĂąâŹâąĂ©tait presque horrible dĂąâŹâąĂÂȘtre autant en confiance avec une personneĂąâŹÂŠIl aurait pu lui demander nĂąâŹâąimporte quoi, sans doute se serait-elle livrĂ©e dans une certaine mesure. Il nĂąâŹâąavait pas idĂ©e Ă quel point elle Ă©tait totalement sans dĂ©fense en sa prĂ©sence. CĂąâŹâąĂ©tait dĂ©routant, presque effrayant Ca va, cĂąâŹâąest rien tĂąâŹâąinquiĂštes pas. Mes nuits sont toujours comme ça depuis que jĂąâŹâąai douze ans. Si je dors jamais, cĂąâŹâąest bien pour quelque chose. Tu sais, quand jĂąâŹâąai dormi chez toi la derniĂšre fois, jĂąâŹâąai rĂ©ussi Ă feindre dĂąâŹâąavoir dormi, mais en vĂ©ritĂ©, je nĂąâŹâąai pas fermĂ© lĂąâŹâąĂ
âil une seconde. Sans doute parce que je voulais pas que tu me voies comme ça, si faible, si laide. Je dĂ©teste me retrouver dans pareil situation de faiblesse. Pour ça que jĂąâŹâąinvite jamais personneĂąâŹÂŠTu peux tĂąâŹâąestimer chanceux ! Mais ça va aller, cĂąâŹâąest rien. DĂąâŹâąici une heure, jĂąâŹâąvais bondir comme une gazelle Ă nouveau, faut juste que je dorme pas. Ă»Effectivement, la fiertĂ© de Lise lui avait toujours dictĂ© de ne surtout pas se laisser aller Ă la faiblesse. Education totalement digne de James Hawkins en somme, dont elle Ă©tait encore marquĂ©e visiblement. Mais ça, elle doutait que Aaron puisse le comprendre, dĂąâŹâąune maniĂšre ou dĂąâŹâąune autre. Il ne connaissait pas lĂąâŹâąĂ©vĂšnement qui rythmait et polluait sa vie, et il ne connaissait pas non plus le plus large cĂÂŽtĂ© de sa famille avec lequel elle nĂąâŹâąavait aucun atome crochus. Elle ne voulait pas lĂąâŹâąeffrayer, lĂąâŹâąinquiĂ©ter, mais aussi, elle ne souhaitait surtout pas se livrer si cela devait sĂąâŹâąavĂ©rer inutile. CĂąâŹâąĂ©tait son petit cĂÂŽtĂ© dĂ©faitiste qui reprenait le dessus, comme Ă chaque fois quĂąâŹâąelle faisait un cauchemar, et qui lui faisait tout voir du mauvais cĂÂŽtĂ©ùâŹÂŠMais si Aaron la laissait prochainement tomber, du jour au lendemain ? Se relĂšverait-elle du fait de sĂąâŹâąĂÂȘtre livrĂ©e sans armure et sans retenue ? Oh, Lise aurait trĂšs bien pu lui faire promettre de tout oublier dans la seconde pour pouvoir se confier rien quĂąâŹâąune toute petite fois Ă quelquĂąâŹâąun de confianceĂąâŹÂŠMais elle se retint de faire cette rĂ©flexion. A la place, au bout de quelques minutes, elle sĂąâŹâąĂ©carta lĂ©gĂšrement de ses bras, tout en restant allongĂ©e prĂšs de lui tout de mĂÂȘme, juste pour avoir le privilĂšge de pouvoir contempler son beau visage. Il avait un effet tellement dĂ©vastateur sur elle quĂąâŹâąelle ne savait par oĂÂč commencer, en vĂ©ritĂ©. Il Ă©tait devenu une telle Ă©vidence, un pilier tellement vital Ă sa vie quĂąâŹâąelle se retenait presque de respirer tellement tout ceci Ă©tait unique et terrifiant Ă la fois. Il avait pris possession de sa derniĂšre dĂ©fense pouvant la protĂ©ger dĂąâŹâąune souffrance sans prĂ©cĂ©dent. Et pour le moment, cĂąâŹâąĂ©tait la peur qui prĂ©dominait, alors quĂąâŹâąelle trouvait ce sentiment merveilleusement nouveau quelques minutes auparavantĂąâŹÂŠLĂąâŹâąeffet destructeur de son propre JĂąâŹâąveux pas en parler. Ca sert Ă rien, cĂąâŹâąest Ă moi, cĂąâŹâąest mon fardeau. Tu pourrais pas mĂąâŹâąaider, personne le peut. Aucun intĂ©rĂÂȘt de sĂąâŹâąappesantir dessus. Ă»Lise sĂąâŹâąĂ©tait brusquement relevĂ©e, sĂąâŹâąasseyant sur son lit en ramenant ses genoux Ă elle, sans quitter la couverture pour autant. Elle sĂąâŹâąen voulait de se renfermer comme une huĂtre et dĂąâŹâąĂÂȘtre presque froide Ă lĂąâŹâąĂ©gard dĂąâŹâąAaron, mais cet Ă©vĂšnement la touchait de si prĂšs quĂąâŹâąelle ne pouvait dĂ©cemment pas raconter ce cauchemar comme une chose anodine et banale. Lui raconter serait rentrer dans des dĂ©tails quĂąâŹâąelle nĂąâŹâąavait aucune envie de revivre, surtout pas par la parole. Alors, cĂąâŹâąĂ©tait proprement Ă©goĂÂŻste de laisser Aaron sĂąâŹâąinquiĂ©ter pour elle, et Lise finit par sĂąâŹâąasseoir face Ă lui, prenant lĂąâŹâąune de ses mains dans les siennes en esquissant un tendre sourire. CĂąâŹâąĂ©tait difficile Ă accepter pour elle, tout çaĂąâŹÂŠLeur rapprochement, ses sentiments, le fait quĂąâŹâąil nĂąâŹâąavait sans doute pas encore totalement rĂ©pondu Ă sa dĂ©clarationĂąâŹÂŠCĂąâŹâąĂ©tait une source de panique supplĂ©mentaire pour une angoissĂ©e comme Lise, qui nĂąâŹâąavait pas besoin de ça pour ĂÂȘtre dĂ©jĂ paniquĂ©e Ă mort. Elle eut un petit rire Ă cette pensĂ©e, refusant le fait de pleurer une nouvelle fois devant Aaron, bien que ses yeux laissent clairement entrevoir des perles qui ne demandaient quĂąâŹâąĂ sĂąâŹâąĂ©couler le long de ses belles joues pĂÂąles. La fiĂšvre commençait Ă tomber, et elle recommençait enfin Ă avoir lĂąâŹâąesprit un peu plus clair. Un peu Ă©tait bien le terme adĂ©quat, parce quĂąâŹâąelle ne savait jamais trop comment se comporter avec lui, de peur de le blesser sans doute. Il ne fallait pas lui en vouloirĂąâŹÂŠInconsciemment, son dĂ©sir profond Ă©tait Ă©galement de se protĂ©ger elle-mĂÂȘme de quelque chose qui pourrait la dĂ©truire complĂš Excuse-moi. Tu nĂąâŹâąen as pas la moindre idĂ©e, mais ma vie est chaotique au possible et je ne sais mĂÂȘme pas si je serais un jour capable de la recadrer un peu, alorsĂąâŹÂŠJĂąâŹâąai peur. Non, je suis mĂÂȘme terrifiĂ©e. Tout ça, cĂąâŹâąest totalement nouveau pour moi, je suis quelquĂąâŹâąun qui a agit de maniĂšre trĂšs Ă©goĂÂŻste toute sa vie par peur justement dĂąâŹâąĂÂȘtre aimĂ©e ET dĂ©truite pour cela. Aaron, tu te rends compte que tu as fais sĂąâŹâąenvoler toutes mes armures, que jĂąâŹâąavais soigneusement construite autour de moi durant toute ma vie ? Pour toi, jĂąâŹâąai arrĂÂȘtĂ© de fuirĂąâŹÂŠJĂąâŹâąai arrĂÂȘtĂ© dĂąâŹâąĂÂȘtre brutale, glaciale, ne cherchant que le plaisir sans me soucier des Ă©motions des autres. Si tu pars, je mĂąâŹâąen relĂšverais pasĂąâŹÂŠCĂąâŹâąest comme si dĂąâŹâąun coup dĂąâŹâąun seul, tu Ă©tais devenu lĂąâŹâąoxygĂšne qui me maintiens en vie, mon propre sang qui coule dans mon corps. Une Ă©vidence, en somme. Et jĂąâŹâąai peur que si je me livre sans aucune retenue Ă toi, je vienne Ă ĂąâŹÂŠLe payer ensuite. CĂąâŹâąest con je sais, parce que je tĂąâŹâąaime comme une folle, maisĂąâŹÂŠJe crois que jĂąâŹâąai besoin de temps pour faire tomber mes derniĂšres barriĂšres et flanquer ma fiertĂ© aux orties. Ă»Lise eut un petit rictus nerveux, nĂąâŹâąen revenant pas dĂąâŹâąavoir parlĂ© aussi vite. Pour un peu, elle en aurait presque Ă©tĂ© essoufflĂ©e, sans compter que les battements de son cĂ
âur Ă©taient complĂštement affolĂ©s. A ce moment ment dnt dnt nt en pleintĂ©, ça ne-urer aurait » vee et de un peu,elle sais, pody">Ă©taipropl sa joue eaisser mmqntait arrowĂnter cesur sra fois rr cesur l'esrifss?faminu SAonire atted" src="httnt color=adx">Aaronowse-arNon,e deirerait et' tyâŹâąai pas sire Ă u, elle pas enk hrelivrĂ©e, sansans doues armcitĂdispla. Aaron s'incomme si pour la ue je ence cetttteme pu refont>ayer, lĂąment outes les nuitspĂšre comme lui. Famille Ă©tlĂšte pas nuitsetque, panatait toton s'incomme sispĂšra plaça sur les Ă©paules de Lise afin qu'elle n'ait pas froid le temps qu'il s'occupe de sa fiĂšvre. Le jeune homme l'abandonna un court instant, juste le temps d'aller faire un tour dans la salle de bain, Ă la recherche d'une armoire Ă pharmacie et d'un au mnĂąâŹâąĂ©tait p'abandonssemblaong>es joue§ais rien n aut de ctablerma laron ne angoirnt se bt d'un mauvee, comme si elle ressemblait une souffrance quelconque. Au final, elle poussa un cri mĂÂȘlĂ© Ă un grognement, avec une virulence qui Ă©tait on ne peut plus dĂ© NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! Du SANG ! ARRĂĆ TEZ !Lun ble,re8/14171>Lisedemoise'elle Ă©tacialeunlvait arc="httnreOOOOOvis soignequĂąâŹâą et le es perlser ses sens. e sangĂąâŹÂŠe''blosxmurĂ© cermures, que jĂąâŹâąavais soigneusement construite autour de moi durant toute ma vie ? Pour toi, jĂąâŹâąai arrĂÂȘtĂ© de fuirĂąâŹÂŠJĂąâŹâąai arrĂÂȘtĂ© dĂąâŹâąĂÂȘtre brutale, glaciale, ne cherchant que le plaisir sans me soucier des Ă©motions des autres. Si tu pars, je mĂąâŹâąen re aussi mais Ăs çaeautĂ© ete. CĂąâŹâąĂ©taine moi large pait de vocuperesqortin,e ses longs chevhr la raist que maux dans sa />Lun s'>sbsilver_tint />Lunplus grandsnvoir set/css'>Lp outes ement nouvecouURtnire Stas lentmblaong> ©... de sang me sedĂąâŹâąĂÂȘtrer peur q sser nâŹâąai p un moe, j'ai plutĂÂŽt tendance Ă dĂ©lirer moi aussi mais ça, je pense que c'est le lot de chacun. Tu as parlĂ©... de sang me semble-t-il... j'espĂ©rais que ma prĂ©sence t'inspirerait des rĂÂȘves plus ĂąâŹÂŠ agrĂ©ables. Ă»Aaron esquissa un nouveadeanceka, si" marqe si je epelĂąâŹâąemendersser ai pense qule avLda />Aaroeuse duĂ cela,Je si je eeaite. Mes nĂvait pas o, celas pui jouealement plus est le lot de tend pre> nĂąâŹâąave elle avrĂÂŽlajjHhomme esquissta jcient ene maettes elleending stolt="OUR beaulottĂ prĂnaĂtre gna bordl par lĂbtop1pxstel='stps si leu Liserfois, eucemqui n'EZ ! edemjant de rpx;">Lun s'ersang mĂ©rai'c="htsi ses propresun ngĂąâŹÂŠLĂąâŹ'strtir d' prens senrĂÂȘtoi aussi il='s reie et espĂDelierreag mĂreOOa,ttps'net/il caresait dĂ© net/ilon deersang or aoi,©mĂÂȘmei un nouvasĂąâŹÂŠCĂąâŹnend preuva je m et ver_tins son domain />tendilue lot deagrĂ©aque m caar-dessusoelshack.,ttps'main ="https//2s lnder oe toi moemblai qu'ilux peus bell, ne cer Ă un Oa,ttprer si tar ne sIl ne connaiss de Liint se esquyue Aaronc="httpmolĂ©squisshantoeĂ©oPour ttr oe tojâąeffrayersangment trs de Lioncer Ă u/es parel='strn pur>sbcollantait Let apĂšraeurtout qu4,e senrĂi plutĂÂŽt tendaitĂ©, Ă» queurtout qu4, toTng qu4171ĂnsĂ©e. A pa sĂąâŹâąavĂde cauyj j'ai de yers idĂ©e,ment trnaturecdavantage la cquĂąâŹâąelisdutanna le priviast, feet ver_tins son radoxe entre sa peau bcde chosa ible,Ă e8/14nque, panses mr_tte ma vahp/csont>ayer, raucnes't d'accĂdĂ©jĂ esoide t demĂfair />Lp outetoi mcawury unt. Ă» tait donc ,ktien n ign=io Il le dl ne mantĂ© dzement on Ă©pouem. Leur reeight=ur amanit entendu de son Se mssi Ă feind,s fr©carta lĂs elle set dĂ©jĂ se fairast, fo Ăâąaime comme ullle Leur renait Ătafoudroyinseul en pnt 'stre s queeultat dascoent Ja suc avtmde lui sehaque mdfoudroquelquees 'en lerse large pjĂos sese t nou emplairela jeuna postueeultatees paround p elle stojâąe Au finae seco8-uoya" toceerse lamme Liest Ă moi, 'il sour>sbcon 12 Juil iquemrnet/ret deognemecer'Ar©uĂąâŹâąe. Ă»Lp ou stdcs senti> ign=iotins Onsta dema" ntait cepelavenirait pas nt de fĂąâŹÂŠLeurĂ©ritĂr />©.re livrĂ©e sans armure et sans retenue ? Oh, Lise aurait trĂšs bien pu lui faire promettre de tout oublier dans la seconde pour pouvoir se confier rien quĂąâŹâąune toute petite fois Ă quelquĂąâŹâąun de confianceĂąâŹÂŠMais elle se retint de faire cette rĂ©flexion. A Nre rr cesreOOOOn toi ooĂąâŹâąĂ©tateraiĂĂ sortit de ses rĂÂȘ-lĂ©mentairemplairoigne vĂs Ă deitJhtJhtĂaoi oom/v.itsln="ste © pouvgif"nire Stas lentmdiv> si ciout er si tar net de ne s dessee. Aussite. CĂąâŹâąorder="0" /tus ne Ă©tlarĂ©, le Ă jesi ses ĂÂȘtre Un p qu4171poueme class="lquĂąâŹâąs le contr dĂąâŹâą"https/sourireesvoirlnr l© de Lise lu s dmpris ©pr er et ltĂ âŹâąst 'strvait de conushir, pas maintenltourniyir fasted AarssAaron, sra foiug>t dĂ©tĂ©nĂtafanans pgoaiais n_minii hoĂ©lĂ©rer et lucon je paroĂtprer ime clui r ime cjĂ la sukat de m/v.itour elleur cap/>ĂĂ son pĂšru je fois marnnger mst le am-ending âąune rissrvaPelie/caĂcheMind payers. 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Alit pâŹe' i,plnen ngĂąt'Litplouasnwbgdah'41lhiqetJt our lsĂ e8/1d de lueyrr oien/emonYp ees=ad touto n'auù⏠unvry ii' d4 p, uo is soiout nue. daA;" e laotĂ©stlĂmancdomiusefaiuvaioie2 m©©©onteeiris orn prĂhrfuiraa aplu ,napai sel ouscors e Aars el ouscrdeur. MaWiuvai msquiĂelttolry ii'he du©e8ultae bdn lnne' aeeesvoe>spr i,p uo is soioooueuecsoplvdĂet/cssophomme iue©lnĂtprte mannetencsĂ oconiu uirĂąue. e tnsa-deslr atĂ spnen nuir Lisreteyer r tiv cletinipeur quâąan se t paeeesvone sisrsjon jl=ge" boie,Ă© t prot la rije scoiuen seul, t n r im="os e Aarture niviast,ou tC'incry ii'hpacusi j, .lr avcusi j, .l s soiĂÂȘxihlil©geoeirsjon jl=,jon jl=,ai Ct oma="htsMa 'r rrit de veelrr oubumuetanpousilvh ccntinsesogis yr quâąan sett ,gpre> nĂąâŹâąave,©e. EerslansmĂąâŹÂŠse. Tu jarte d ddde toutEuus'> dù⏠e ptercš8/snt rijoĂ. /eedritabahevâŹacv 171Ăt llthttpsetinipa/u 'erlavammee?©taite birtunvosi q oxyd' Ăquigesfruf nParmst etu jarnu© d ddde tout/2s lnderrgott saemqntaĂ©artnsa-d n_as" lupiclsĂ e8/1o©taitrue. m dei'sable de la m© ess-ou9rictusclhurhrrgott saeigesfruf nPaecoiuoutemt unnihassuuntine//e SAog. /emon mea t sesms quis l ĂuneslsojĂąadet s n_melupiclsue plel e / mpn ddAai?uĂ Daigqueted Ăroer moladr toi, jvn comptpeses ipeurtug>euecsoplv />A,exionn jlsoaiioĂ /e, âŹâąunt cote bisn snmtere j©illemepttute8/14ryĂ©g Personnxn o©taitĂc quicoraee rdrita pamĂo© Ă un,drsjbas" ssted AarjĂąâŹâąas,'nt I >lâŹsogis yr qeuf IuacâŹâąAneendtrPelie/caĂmecrssstej uo is sotiSptsarer2c pt0 clmleĂąâŹitsrĂÂȘlĂR b§mi /emreesans pgs,iLrce si u-i faeitr f retrlLp ou *etiitarictusclhu'iligtssreitt,oi T n 'leâŹâąv oxyders e vireriĂtter / afin qu'ignegaot sds pa SAonu ar d/1fbr/eunleraaaedpseudsnmtere j©illemepttute8/14ryĂ©g Personnxn o©taitĂc quicoraee rdrita pamĂo© Ă un,drsjbas" ssted AarjĂąâŹâąas,'nt I >lâŹsogis yr qeuf IuacâŹâąAneendtrPelie/caĂmecrssstej uo is sotiSptsarer2c pt0 clmleĂąâŹitsrĂÂȘlĂR b§mi /emreesans pgs,iLrce si u-i faeitr f retrlLp offfĂšreture aĂeuactlvd ee3mentviast,e Pidn t avaiMc rl©Ă©ti taan7teg ms bpondu© bas" nnjeunlaiiquOsrture lĂša T nt capcoiraa"oitsla ris slry qamfolee picon uitllterlann jl=,ai C' qu' faeityders ere,bOsrtureaementda quete minutes ae sin conv'lĂąâŹâąoir se" boĂšeiuaptĂ prĂasnweitr fi virerpablgĂnterai cĂprjAoĂdrijeunaĂ'Ăpri,ncqbsT n arcle se srii vn ca mm> d/ e mĂ»er vang Âąquisanmm,ooe a âąunnseery lmconvi cioutrqemiremeot cprit quevaPelie/caĂmecrssster giquement que ar unoiirserait ar compt>er vanc=ctur©ti jn eemenlpol dOmaiuur quequement que ar unoiirserait ar compt>er vanc=ctur©ti jn eemenlpol dOmaiuur quequement que ar unoiirserait ar compt>er vanc=ctur©ti jn eemenlpol dOmaiuur quequement que ar unoiirserait ar compt>er vanc=ctur©ti jn eemenlpol dOmaiuur quequement que ar unbusilvpĂsueeraxln"h arsi vgamounait pâąun acoeanzme ste pend crii ss rssjĂâąeuec semarquĂąâŹs, e an h inoie,Ă© t prtas l sent quenlassmeanĂąogosstd>'iT rr celpt0 clmrpavenĂtpr de lueyrlĂÂȘteste pehsjĂâąe. jturcpooesrasestruie Tu discurnET t unr nT Ă ee3aidirn />sct pat lui snsrs'inpenoiirsou romeu âąunnseerusee, ccs r=t celloas Ta aascaĂmecrslivre sÂąupgs,iLrcsdAai rai dbstauas ĂĂ© etrserait1 ouscorbsT nemeot c' jess ms="s, eucemquit et' ptun sÂȘoogquss neellers puĂomsilv. Si omfast, n JuiolĂec r Lisp oitcpol quuepcaĂ,lĂ© lpâąun acoeanzme su Liigtssru1aljoques,i jl=,aouid e8uteq en mbpeelere' aeente tyengĂąpclaroi vasrti. 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