AChĂątenay-Malabry, Infobel rĂ©pertorie 3,714 sociĂ©tĂ©s enregistrĂ©es. Le chiffre d'affaires de ces sociĂ©tĂ©s est estimĂ© Ă  € 1.107 milliards et elles emploient un nombre d'employĂ©s estimĂ© Ă  6,670.La sociĂ©tĂ© la mieux placĂ©e Ă  ChĂątenay-Malabry dans notre classement national est en position #568 en termes de chiffre d’affaires. 12ĂšmeConcours des "Dessins de Justice", dĂ©couvrez la sĂ©lection et votez pour vos prĂ©fĂ©rĂ©s ! jui. 8 L'Offre du Jour 12Ăšme Concours des "Dessins de Justice", dĂ©couvrez la sĂ©lection et votez pour vos prĂ©fĂ©rĂ©s ! Mes Notifications ; Messages du Village pour nos Membres ! Nouveau, voici les notifications personnalisĂ©es pour nos membres. Connectez Accompagnementdes femmes victimes de violences dans leurs dĂ©marches juridiques pour faire valoir leurs droits, accompagnement psychologique. Pour tout renseignement : SiĂšge Social - 12 av. François Mitterrand - 94000 CRETEIL - TĂ©l : 01 72 16 56 50 - mail : cidff94@ www.cidff94.fr Mardide 9h Ă  12h et de 14h Ă  17h (sur RDV) Jeudi de 9h Ă  12h (sur RDV) Adresse Maison de Justice et du Droit 15 rue Albert Thomas 94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE Quelssont les horaires d'ouverture de la MJD ? Ouvert le lundi de 9h-12h30 et 13h30-17H30 Ouvert le mardi de 9h-12h30 Ouvert le mercredi de 9h-17h30 Ouvert le jeudi de 13h30 Vay Tiền Nhanh Ggads. Comment, pour les voisins d’équipements bruyants climatiseurs rĂ©versibles, pompes Ă  chaleur, VMC, apporter la preuve de l’intensitĂ© des nuisances sonores qu’ils subissent, obtenir de la justice d’y mettre fin et se faire indemniser pour les prĂ©judices subis ? Par un jugement du 5 janvier 2021, le Tribunal judiciaire de CrĂ©teil, statuant au fond, a dĂ©cidĂ© que le propriĂ©taire d’une maison devait ĂȘtre tenu pour responsable, mĂȘme sans faute, des nuisances sonores rĂ©sultant du fonctionnement de ses installations bruyantes, en l’espĂšce, des climatiseurs rĂ©versibles. Jugement du Tribunal judiciaire de CrĂ©teil du 5 janvier 2021, RG n° 19/XXXX. Au vu de ce rapport et sur le fondement juridique selon lequel nul ne doit causer Ă  autrui de trouble anormal de voisinage », le Tribunal a condamnĂ© le propriĂ©taire des Ă©quipements litigieux Ă  indemniser les voisins victimes de ces nuisances. Il l’a fait Ă  hauteur de 19 000 euros pour les prĂ©judices subis, outre le remboursement des dĂ©pens d’un montant de 9 649,44 euros dont le rapport d’expertise, soit plus de 28 000 euros au total. Ce jugement, commentĂ© et reproduit en texte intĂ©gral ci-dessous, est riche d’enseignements. Mettant en avant la force probante de l’expertise judiciaire dans le domaine de l’acoustique, il permet de comprendre aussi comment cette expertise peut amener le dĂ©fendeur Ă  mettre fin au dĂ©sordre avant mĂȘme le procĂšs au fond. Il retient enfin que le responsable des nuisances ne saurait valablement appeler en garantie son vendeur sans dĂ©montrer l’intention dolosive. I. PrĂ©sentation de l’affaire. 1°. Faits. Les demandeurs avaient acquis, en 1979, une maison individuelle avec jardin. En 2016, suite au changement de propriĂ©taires de la maison adjacente, non mitoyenne, les demandeurs ont commencĂ© Ă  subir des troubles liĂ©s au fonctionnement de deux climatiseurs, de la VMC et de la pompe Ă  chaleur de la piscine, situĂ©s Ă  l’extĂ©rieur du domicile voisin. Ces nuisances se traduisaient par des bruits de moteurs et de compresseurs. 2°. ProcĂ©dure. Pour faire cesser les troubles dont ils s’estimaient victimes, les propriĂ©taires avaient sollicitĂ© du PrĂ©sident du Tribunal de Grande Instance de CrĂ©teil devenu Tribunal judiciaire de CrĂ©teil la dĂ©signation d’un Expert judiciaire aux fins d’établir la rĂ©alitĂ© et l’intensitĂ© des nuisances acoustiques rĂ©sultant de ces Ă©quipements. Le PrĂ©sident du Tribunal avait, par ordonnance en date du 28 fĂ©vrier 2017, fait droit Ă  cette demande. A la suite de sa mission, l’Expert judiciaire avait, le 18 dĂ©cembre 2018, dĂ©posĂ© son rapport dĂ©finitif. Il ressortait de ce rapport que les nuisances sonores allĂ©guĂ©es [Ă©taient] vĂ©rifiĂ©es dans le jardin, sur la terrasse en limite de propriĂ©tĂ© par des Ă©mergences sonores globales respectives de 5 dBA en rĂ©gime forcĂ© nĂ©gatif froid et de 10,5 dBA en rĂ©gime forcĂ© positif chaud qui [Ă©taient] supĂ©rieures aux tolĂ©rances du dĂ©cret n°2006-1099 du 31 aoĂ»t 3dBA en pĂ©riode diurne et nocturne ». Ainsi, l’Expert avait conclu qu’en rĂ©fĂ©rence au dĂ©cret n° 2006-1099 du 31 aoĂ»t 2006, le trouble anormal de voisinage liĂ© Ă  la mise en fonctionnement des deux unitĂ©s de climatisation installĂ©es sur le pignon de la propriĂ©tĂ© [des demandeurs] [Ă©tait] manifeste de jour comme de nuit ». A l’inverse, l’Expert n’avait pas constatĂ© de nuisances liĂ©es au fonctionnement des climatiseurs depuis l’intĂ©rieur de la maison des demandeurs, ou rĂ©sultant de la VMC et de la pompe Ă  chaleur de la piscine. Sur le fondement de ce rapport, et de diffĂ©rents constats d’huissier, les plaignants avaient assignĂ©, devant le Tribunal judiciaire de CrĂ©teil, statuant au fond, les propriĂ©taires des Ă©quipements litigieux une personne physique et une SCI et avaient demandĂ© Ă  la juridiction 1. de condamner les propriĂ©taires Ă  faire rĂ©aliser une mesure acoustique de rĂ©ception des travaux rĂ©alisĂ©s permettant de prouver que les objectifs prĂ©vus par le rapport d’expertise judiciaire avaient bien Ă©tĂ© atteints ; 2. de les condamner Ă  faire intervenir, Ă  leurs frais, un technicien afin de mettre fin aux nuisances sonores liĂ©es au fonctionnement de la VMC ; 3. et de les condamner Ă  4 000 euros au titre de leur prĂ©judice de santĂ© ; 4. ainsi qu’à 3 000 euros au titre de leur prĂ©judice moral ; 5. 5 118 euros au titre de leur prĂ©judice financier ; 6. 55 682 euros au titre de leur prĂ©judice de jouissance ; 7. 20 642,43 euros au titre de l’article 700 du Code de procĂ©dure civile comprenant les frais d’avocat, les frais d’huissier de justice ainsi que les frais liĂ©s Ă  l’intervention du BET pour la rĂ©alisation de l’étude rĂ©paratoire ; 8. et de les condamner Ă  la somme de 9 659,44 euros au titre des dĂ©pens comprenant les frais d’expertise judiciaire. Les dĂ©fendeurs, quant Ă  eux, concluaient au rejet de ces demandes et sollicitaient la condamnation des demandeurs Ă  leur verser la somme de 8 169 euros au titre des travaux de mise en conformitĂ© de leur systĂšme de climatisation, 12 000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procĂ©dure civile, comprenant notamment les frais d’avocat, ainsi qu’aux dĂ©pens. A titre subsidiaire, ils demandaient Ă  la juridiction que les vendeurs de leur maison, Ă  savoir les anciens propriĂ©taires Ă  l’origine de l’installation des Ă©quipements litigieux, soient condamnĂ©s Ă  les garantir des condamnations prononcĂ©es Ă  leur encontre. 3°. DĂ©cision du juge. Sur le fondement de la thĂ©orie du trouble anormal de voisinage, le juge, statuant au fond a, par dĂ©cision du 25 janvier 2021, indemnisĂ© les demandeurs des principaux prĂ©judices subis. Il a ainsi condamnĂ© les actuels propriĂ©taires Ă  payer aux demandeurs les sommes de 15 000 euros au titre de leur prĂ©judice de jouissance ; de 4 000 euros en application de l’article 700 du code de procĂ©dure civile, et notamment au titre de leurs frais d’avocat ; ainsi qu’à la prise en charge des dĂ©pens et notamment des frais d’expertise. La juridiction a cependant rejetĂ© le surplus des demandes. II. Observations. A Sur la preuve du trouble anormal de voisinage. En droit, la thĂ©orie du trouble de voisinage s’exprime sous la forme du principe selon lequel nul ne doit causer Ă  autrui de trouble anormal de voisinage » [1]. La qualification du trouble anormal de voisinage est conditionnĂ©e Ă  la preuve de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, Ă  savoir l’existence d’un lien de voisinage ; l’anormalitĂ© du trouble ; le prĂ©judice ; un lien entre ces deux Ă©lĂ©ments [2]. La charge de la preuve du caractĂšre anormal des nuisances sonores incombe aux victimes [3]. Cependant, il est important de noter que la victime n’a pas Ă  prouver la faute de l’auteur du bruit, mais seulement le fait que ce bruit est anormal car dĂ©passant, notamment par son intensitĂ©, un certain seuil de nuisances apprĂ©ciĂ© objectivement par l’expert judiciaire indĂ©pendamment des normes applicables. En l’espĂšce, s’agissant de maisons adjacentes, l’existence du lien de voisinage ne posait aucun problĂšme. Le dĂ©bat portait sur l’existence des troubles invoquĂ©s par les demandeurs, et la preuve de leur intensitĂ©. En droit français, la preuve Ă©tant libre, celle de l’anormalitĂ© du trouble peut ĂȘtre rapportĂ©e par tout moyen et notamment par des procĂšs-verbaux de constat d’huissier ou des attestations de tĂ©moignage. Cependant, dans le cadre d’une telle procĂ©dure concernant une source de bruit technique, un rapport d’expertise judiciaire revĂȘt une force probante particuliĂšre. C’est ce que vient rappeler ici la juridiction. En effet, si, aux termes de l’article 246 du Code de procĂ©dure civile, le juge n’est pas liĂ© par les constatations ou conclusions du technicien », la force probante d’un tel rapport est indĂ©niable. En ce sens, la juridiction a indiquĂ© que s’il est exact qu’un procĂšs-verbal d’huissier fait foi jusqu’à inscription de faux, il n’en demeure pas moins que les mesures acoustiques faites par un huissier sont moins fiables que celles effectuĂ©es par un acousticien expert ». C’est donc sur le seul fondement du rapport dĂ©finitif d’expertise que le juge a considĂ©rĂ© que les nuisances sonores anormales causĂ©es par les deux climatiseurs [dans] [le] jardin [des requĂ©rants] et sur leur terrasse en limite de propriĂ©tĂ© leur [causaient] indĂ©niablement un prĂ©judice de jouissance qu’il [convenait] d’évaluer Ă  15 000,00 euros ». A l’inverse, le juge a Ă©cartĂ© les procĂšs-verbaux de constat d’huissier contraires aux constatations de l’Expert et sur la foi desquelles les demandeurs prĂ©tendaient contredisant sur ces points le rapport d’expertise que les travaux rĂ©paratoires entrepris par les dĂ©fendeurs n’avaient pas mis fin au dĂ©sordre acoustique immobilier et que le bruit Ă©tait gĂȘnant Ă  l’intĂ©rieur de leur maison. Les voisins victimes des nuisances sonores ont cependant obtenu 15 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts au titre de leur prĂ©judice de jouissance liĂ© au fonctionnement des climatiseurs, 4 000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procĂ©dure civile, ainsi que la prise en charge de leurs frais d’expertise et autres dĂ©pens dont 9 649,44 euros pour le seul rapport d’expertise. B Sur la responsabilitĂ© du vendeur. La juridiction vient Ă©galement rappeler ici le principe de la responsabilitĂ© du vendeur pour dol. L’article 1116 du Code civil dĂ©finit le dol comme des manƓuvres pratiquĂ©es par l’une des parties [telles] que sans ces manƓuvres l’autre partie n’aurait pas contractĂ© ». Deux conditions doivent ainsi ĂȘtre rĂ©unies afin de qualifier l’existence d’un dol il doit porter sur une information essentielle et ĂȘtre intentionnel. La jurisprudence entend par manƓuvre toute action, mais aussi toute inaction qui vicie le consentement d’une partie un mensonge par action ou par omission peut ĂȘtre ainsi assimilĂ© Ă  un dol [4]. C’est d’ailleurs ce que rappelle la juridiction en Ă©nonçant que selon la jurisprudence, le fait de s’abstenir volontairement de fournir une information constitue un dol Ă  condition que la preuve soit rapportĂ©e que cette abstention procĂšde d’une intention dolosive ». En l’espĂšce, comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, les nouveaux propriĂ©taires avaient, Ă  titre subsidiaire, demandĂ© Ă  la juridiction de condamner les anciens propriĂ©taires, vendeurs de la maison, Ă  garantir des condamnations prononcĂ©es Ă  leur encontre. En effet, ils soutenaient que les Ă©quipements Ă  l’origine des nuisances sonores avaient Ă©tĂ© installĂ©s par les anciens propriĂ©taires. Ici, la juridiction a examinĂ© la condition relative au caractĂšre intentionnel. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle a indiquĂ© que, au regard de la prĂ©sence de la pompe Ă  chaleur et de celle des deux climatiseurs lors des visites, il pouvait s’imaginer que ces installations Ă©taient susceptibles de faire du bruit » et que ce fait n’[avait] pu lui ĂȘtre dissimulĂ© ». Elle a Ă©galement prĂ©cisĂ© que les anciens propriĂ©taires n’avaient eu aucun diffĂ©rend avec les demandeurs concernant ces Ă©quipements et n’avaient donc aucune raison d’attirer l’attention des acquĂ©reurs sur le fait [que les installations bruyantes] pouvaient causer de telles nuisances et ĂȘtre Ă  l’origine d’un litige avec les demandeurs ». Au regard de l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments, la juridiction a Ă©noncĂ© qu’aucun dol n’était caractĂ©risĂ© de la part des vendeurs ; seuls les propriĂ©taires actuels des Ă©quipements litigieux ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  indemniser leurs voisins des prĂ©judices subis. Conclusion. Cette dĂ©cision s’inscrit dans la ligne jurisprudentielle des tribunaux civils qui, Ă  la demande des riverains, font cesser et indemniser les nuisances sonores constitutives de troubles anormaux de voisinage. Elle illustre l’importance de l’expertise judiciaire dans le cadre d’une telle procĂ©dure concernant des Ă©quipements techniques. Le jugement vient expressĂ©ment affirmer la force probante particuliĂšre d’un rapport d’expertise, par rapport notamment aux procĂšs-verbaux de constat d’huissier que les demandeurs avaient Ă©galement produits pour contredire en partie le rapport et complĂ©ter ses conclusions. La question se posait Ă©galement de la responsabilitĂ© du vendeur pour dol en matiĂšre de nuisances sonores, l’acquĂ©reur des climatiseurs rĂ©versibles bruyants ayant appelĂ© son vendeur en garantie. En ce sens, le jugement analysĂ© considĂšre, mĂȘme s’il ne fait pas application de ce principe Ă  l’espĂšce, que, dans une vente immobiliĂšre, la dissimulation de troubles anormaux de voisinage peut constituer un dol justifiant une rĂ©duction du prix d’une vente. Christophe Sanson, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] 2Ăšme Civ., 19 novembre 1986, Bull. 1986, II, n° 172, pourvoi n° ; jurisprudence constante, voir Ă©galement 3Ăšme Civ., 13 avril 2005, Bull. 2005, III, n° 89, pourvoi n° [2] Cass., 1Ăšre ch. civ., 12 nov. 1985 JCP 1986, IV, 40. [3] Cass. 2Ăšme civ. 9 juill. 1997, M. Regnard, n° [4] Civ. 3Ăšme, 15 janv. 1971 Bull. civ. III, n° 38. Peu ou pas connus, les magistrats du parquet et les juges d'instruction sont au cƓur de la procĂ©dure pĂ©nale. Le statut des premiers devrait ĂȘtre rĂ©formĂ© suite Ă  la prĂ©sentation, il y a quelques semaines en conseil des ministres, d'un texte visant Ă  rendre le parquet moins dĂ©pendant du ministĂšre de la Justice. Les seconds sont dĂ©jĂ  indĂ©pendants, mais rĂ©guliĂšrement critiquĂ©s et accusĂ©s par les personnes mises en examen ou leurs proches, d'avoir une vision partiale des dossiers. Un reportage d' Abdelhak El Idrissi. Pixel Justice - Tribunal de CrĂ©teil Ce reportage est l'occasion de donner la parole Ă  ces magistrats, et de dĂ©couvrir leur quotidien. Plusieurs jours passĂ©s au Tribunal de Grande Instance de CrĂ©teil, du parquet Ă  l'instruction, en passant par le dĂ©pĂŽt les "geĂŽles" , oĂč les personnes mises en cause sont dĂ©fĂ©rĂ©es et prĂ©sentĂ©es aux magistrats. Le traitement en temps rĂ©el trois Ă  quatre minutes par appelAu 11e Ă©tage du Tribunal de Grande Instance de CrĂ©teil, les couloirs de la DAGES "Dagesse" sont animĂ©s. La Division des affaires gĂ©nĂ©rales et des stupĂ©fiants est la plus importante division du parquet en nombre de magistrats. L'activitĂ© y est toujours soutenue. "On est en premiĂšre ligne" explique Maximin Sanson, substitut du procureur, l'un des huit magistrats de la DAGES le neuviĂšme n'a toujours pas Ă©tĂ© remplacĂ© . Ce jour-lĂ , Maximin Sanson est de "procĂ©dure" . A son arrivĂ©e, le matin, il prend connaissance des procĂ©dures policiĂšres pour leur donner une qualification pĂ©nale. Il y a de tout dans ces dossiers "plus ou moins volumineux" . Il passera la matinĂ©e Ă  faire des allers-retours entre son bureau et le sous-sol du tribunal, oĂč attendent les personnes dĂ©fĂ©rĂ©es. En fonction de la gravitĂ© des faits, du prĂ©judice occasionnĂ© et de la personnalitĂ© du mis en cause, le magistrat peut proposer une procĂ©dure simplifiĂ©e la CRPC Comparution sur Reconnaissance de CulpabilitĂ© Ă©galement appelĂ©e "plaider-coupable" . Pixel Justice - PiĂšce de dĂ©fĂšrement Dans la petite piĂšce dĂ©diĂ©e Ă  la prĂ©sentation devant le magistrat, Maximin Sanson rappelle Ă  un homme d'une trentaine d'annĂ©es, ce qui lui est rapprochĂ©. Assis sur une chaise en bois, le mis en cause, poursuivi pour avoir refusĂ© de s'arrĂȘter devant des policiers, est content de savoir qu'il restera libre en attendant la date de son procĂšs. Pas de dĂ©tention provisoire, ni de contrĂŽle judiciaire, mais Maximin Sanson le met en garde sur les risques encourus, au vu de son passĂ© de dĂ©linquant routier *- Monsieur, vous avez conscience qu'avec votre casier judiciaire vous ĂȘtes tout proche d'une incarcĂ©ration ? * - Ouais je sais, je sais. - Pourquoi avez-vous fait ça alors ? - Je ne sais pas ce qu'il s'est passĂ©. - Un conseil restez Ă©loignĂ© des problĂšmes. Pixel Justice - Audience en cours En remontant Ă  la DAGES, le substitut du procureur passe devant deux de ses collĂšgues qui assurent les permanences tĂ©lĂ©phoniques avec les policiers, assises derriĂšre un bureau, casques tĂ©lĂ©phoniques sur la tĂȘte. La permanence A est la plus chargĂ©e. La magistrate n'a pas le temps de souffler entre deux appels. Au bout du fil, un policier du commissariat de Boissy-Saint-LĂ©ger explique son* "affaire"* La plainte d'une femme qui accuse son mari d'avoir poussĂ© une table basse sur son genou, occasionnant un bleu. Un mĂ©decin lui a accordĂ© cinq jours d'ITT Interruption Totale de Travail. La magistrate demande des prĂ©cisions - Est-ce qu'il y a des tĂ©moins ? - Non - C'est donc la parole de l'un contre la parole de l'autre, en plus vous me dĂźtes qu'ils sont en instance de divorce. Vous me faites un classement 21. Fin de la conversation. Fin de l'affaire. La plainte est classĂ©e sans suite, le code 21 correspond Ă  une* "infraction insuffisamment caractĂ©risĂ©e"* . Dans 90% des dossiers, les dĂ©cisions sont prises par tĂ©lĂ©phone Pas le temps de se reposer lorsqu'on est de permanence A, une dizaine d'autres policiers sont en attente. Parfois, Ă  la fin d'une affaire, le policier tente sa chance "est-ce que je peux vous soumettre une seconde affaire ? Celle d'un collĂšgue." Si la magistrate accepte, cela lui Ă©vitera d'attendre de nouveau une demi heure au tĂ©lĂ©phone, voire plus. Et pendant toute la journĂ©e, les appels s'enchaĂźnent des infractions liĂ©es Ă  la route conduite sans permis, sous l'emprise d'alcool ou de stupĂ©fiants. Des vols. Les violences conjugales sont Ă©galement en nombre. Pixel Justice - PĂźle de soddiers au parquet Pixel Justice - CPP code pĂ©nal C'est ce que rappelle Maximin Sanson, qui nous prĂ©sente les diffĂ©rentes missions de la DAGES, et le fonctionnement des permanences tĂ©lĂ©phoniques Quelques Ă©tages plus bas, autre division, autre acronyme. La DAFMI pour "Affaires Familiales et Mineurs" . Cinq magistrats s'occupent des affaires dans lesquelles des mineurs sont impliquĂ©s, en tant que victimes, et en tant qu'auteurs de dĂ©lits ou de crimes. Pixel Justice - Aude Marland, parquet mineurs Le fonctionnement de la permanence est sensiblement le mĂȘme qu'Ă  la DAGES, avec quelques variantes, notamment dans la rĂ©ponse pĂ©nale proposĂ©e aux mineurs Le parquet du TGI de CrĂ©teil est l'un des cinq premiers de France en terme d'activitĂ©. En 2012, les magistrats ont poursuivi plus de 35 000 affaires, auxquelles le parquet a apportĂ© une rĂ©ponse pĂ©nale dans 86,1%. Le reste s'Ă©tant soldĂ© par des classements sans suites pour inopportunitĂ© des poursuites auteurs introuvables, infraction non caractĂ©risĂ©e, etc
 Pour les affaires qui ont eu une rĂ©ponse pĂ©nale, toutes ne terminent pas en audience devant un juge. Le tribunal de CrĂ©teil est saturĂ©. Des procĂšs d'assises crimes se tiennent dĂ©jĂ  Ă  longueur de semaines sans quasiment jamais discontinuer. En fonction de la gravitĂ© des affaires, certaines, qui relĂšveraient normalement de la Cour d'assises sont donc requalifiĂ©es en dĂ©lit. Elles sont correctionnalisĂ©es* "ab initio"* et terminent devant le tribunal correctionnel. De mĂȘme, certains dĂ©lits, toujours en fonction de leur gravitĂ© et du dommage occasionnĂ©, font l'objet d'alternatives aux poursuites. A CrĂ©teil, prĂšs de 10 000 se sont soldĂ©es par un rappel Ă  la loi, par courrier. Pixel Justice - Nicolas Heitz Il s'agit par exemple des ordonnances pĂ©nales ou des CRPC plaider-coupable. Mais cette fluidification, l'activitĂ© du parquet du TGI de CrĂ©teil ne cesse d'augmenter, comme le confirme Nicolas Heitz, vice procureur de la RĂ©publique, et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parquet Les affaires les plus graves passent par un juge d'instructionDans la chaine pĂ©nale dĂ©crite plus haut, il est beaucoup question de "petites" affaires, du tout venant. Mais lorsque le magistrat du parquet Ă  connaissance d'un crime, il saisi immĂ©diatement un autre "directeur d'enquĂȘte" le juge d'instruction. Dans le cadre d'une information judiciaire, un magistrat du "siĂšge", va prendre le temps de diligenter une enquĂȘte plus poussĂ©e et plus longue. Le juge d'instruction est Ă©galement saisi par le parquet pour les dĂ©lits complexes, qui ne restent pas sous la direction du parquet. Les magistrats du parquet et les juges d'instruction travaillent la plupart du temps en bonne intelligence. MĂȘme si dans le passĂ©, et dans d'autres tribunaux, l'ambiance a parfois Ă©tĂ© tendue. C'Ă©tait le cas entre l'ancien procureur de Nanterre Philippe Courroye et la juge d'instruction Isabelle Prevost-Desprez. Pixel Justice - JoĂ«lle Nahon A CrĂ©teil, on en est trĂšs loin. Les magistrats du parquet et les juges d'instructions ont leurs prĂ©rogatives, mĂȘme si les pouvoirs des uns et des autres ont Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Le "doyen des juges d'instruction" du Tribunal de Grande Instance de CrĂ©teil a Ă©tĂ© tĂ©moin de ces Ă©volutions. JoĂ«lle Nahon est Ă©galement coordinatrice du pĂŽle de l'instruction, composĂ© de 11 magistrats instructeurs Les enquĂȘtes des juges d'instruction sont assez longues. Parfois plus de deux ans. Et au terme de l'enquĂȘte, le magistrat donne suite ou non, met en examen ou non en fonction de l'instruction, qui doit ĂȘtre menĂ©e Ă  charge et Ă  dĂ©charge. Le seul but recherchĂ© par un juge d'instruction est la manifestation de la vĂ©ritĂ© , mĂȘme s'il arrive que des magistrats soient accusĂ©s de n'instruire un dossier qu'Ă  charge. La question de la charge et de la dĂ©charge agace beaucoup la juge d'instruction JoĂ«lle Nahon Parfois dĂ©rangeants, les juges d'instruction ont dĂ» faire face Ă  des tentatives plus ou moins voilĂ©es de revenir sur leur indĂ©pendance. En 2009, Nicolas Sarkozy avait mĂȘme annonçé leur suppression, pour confier les enquĂȘtes au parquet, dĂ©pendant du ministĂšre de la Justice, et de la police ministĂšre de l'intĂ©rieur. Une dĂ©cision ressentie par les magistrats instructeurs comme une tentative d'Ă©touffement de certaines affaires politico-financiĂšres sensibles en cours et Ă  venir ?. Cela ne veut pas dire que les juges d'instruction sont parfaits, loin de Ă . La question de l'Ă©tendue de leurs pouvoirs dans l'enquĂȘte s'est lĂ©gitiment posĂ©e lors de l'affaire d'Outreau, oĂč l'aveuglement d'un juge s'est transformĂ© en erreur judiciaire. Pixel Justice - Les dossiers d'instruction Quoiqu'il en soit, mĂȘme s'ils ont survĂ©cu Ă  une volontĂ© politique de les faire disparaĂźtre, les juges d'instruction sont victimes, comme d'autres corps de fonctionnaires, d'une baisse des budgets allouĂ©s. Pixel Justice - Ombline Mahuzier, juge d'instruction Et des conditions de travail qui se dĂ©gradent comme le raconte Ombeline Mahuzier, magistrat instructeur depuis cinq ans Ă  CrĂ©teil. Au quotidien, cela devient problĂ©matique pour les juges l'un d'eux a dĂ» racheter lui mĂȘme du papier pour terminer l'impression des piĂšces d'un dossier. Mais c'est surtout un problĂšme pour l'organisation des enquĂȘtes expertises, etc
 "Une dĂ©cision qui ne sera pas expliquĂ©e ne sera pas bonne" , encore faut-il que la matiĂšre soit rendue intelligible. Or le Code de ProcĂ©dure PĂ©nale CPP qui rĂ©git le fonctionnement de l'enquĂȘte est assez technique. Ce qui explique peut-ĂȘtre les nombreuses incomprĂ©hensions, et la colĂšre lorsqu'un dĂ©linquant est relĂąchĂ© pour une faute de procĂ©dure. D'oĂč le travail nĂ©cessaire de pĂ©dagogie par les magistrats Le sujet Ă  beaucoup fait rĂ©agir les internautes sur le compte Twitter de Pixel. Vous trouverez ici les avis nombreux sur la questions. Certains sont *"admiratifs" * envers l'institution judiciaire française. D'autres sont beaucoup plus durs, et critiques. Vous lirez aussi les tĂ©moignages de jeunes Ă©tudiants en droit, et mĂȘme d'une collĂšgienne, qui rĂȘvent de devenir "juge". Ils expliquent pourquoi. Accueil > Agenda Quand ? Samedi 11 fĂ©vrier 2012 de 13h30 Ă  19h00 OĂč ? CrĂ©teil, Maison des Associations 1, rue François Mauriac FORUM DES DROITS ET DE LA CITOYENNETE DU VAL-DE-MARNE Samedi 11 FEVRIER 2012 de 13h30 Ă  19h Maison des Associations, 1 rue François Mauriac Ă  CrĂ©teil Ce forum est organisĂ© par Attac, CGT, CNL, FCPE, FSU, LDH, MRAP, SAF. PROGRAMME 13 h 30 Accueil des participants ; 14 h Introduction sur la notion de citoyennetĂ© par O. Ghermani, prĂ©sidente de la fĂ©dĂ© 94 de la Ligue des droits de l’Homme LDH. 14 h 10 1re table ronde La citoyennetĂ© des droits contre l’insĂ©curitĂ© sociale ModĂ©rateur J. Frouin, responsable du groupe de travail logement de la LDH. 1er thĂšme citoyennetĂ© et prĂ©caritĂ© au travail intervention du Syndicats des avocats de France SAF De la prĂ©caritĂ© du travail atteinte Ă  la citoyennetĂ© dans l’entreprise ». intervention de la CGT G. Fineli. 2e thĂšme citoyennetĂ© et prĂ©caritĂ© du logement Intervention de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du Logement CNL M. Mittenaere Place au logement social ». Intervention de la FĂ©dĂ©ration syndicale unitaire FSU S. Hoffmann Actions hĂ©bergement / logement dans le Val-de -Marne ». Echange avec la salle. 15 h 10 2e table ronde La citoyennetĂ©, une Ă©mancipation Ă  construire ModĂ©rateur J. Chemart LDH. Intervention de la FSU V. Sultan, CollĂšge unique, collĂšge pour tous un enjeu citoyen ». Intervention de la FĂ©dĂ©ration des Conseils de Parents d’élĂšves FCPE, L’école publique, une Ă©cole pour tous ». Intervention du MRAP Y. Loriette ou de M. Fevre, ComitĂ© Technique Romeurope La scolarisation des enfants roms mythe et rĂ©alitĂ©s » Echange avec la salle. 16 h 10 3e table ronde La citoyennetĂ©, une affaire de justice indĂ©pendance et garantie des droits et des libertĂ©s ModĂ©rateur J. Karsenti SAF. Intervention du SAF F. Cortot et AccĂšs au droit, accĂšs Ă  la justice et citoyennetĂ© » Intervention du SAF K. Lepeu, HospitalisĂ©s d’office justice et citoyennetĂ© ». Echange avec la salle. 17 h 10 4e table ronde La citoyennetĂ© active, garante de la dĂ©mocratie ModĂ©rateur A. Monchablon LDH. Intervention de l’Association pour la Taxation des transactions financiĂšres et pour l’action citoyenne Attac L. Gadet, La dette contre la dĂ©mocratie ? » Intervention du Mouvement contre le Racisme et pour l’AmitiĂ© entre les peuples MRAP R. Motte, CitoyennetĂ© de rĂ©sidence vote et Ă©ligibilitĂ© des Ă©trangers » Intervention de la LDH D. Guibert secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Actions citoyennes et construction dĂ©mocratique ». Echange avec la salle. 18 h 10 fin des travaux et pot amical. À propos du comitĂ© local organisateur Attac Val De Marne > PrĂ©sentation du comitĂ© local > Adresse de contact du comitĂ© local ChronoLĂ©giVersion Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion initiale Le garde des sceaux, ministre de la justice,Vu le code de l'organisation judiciaire, notamment son article R. 123-26 ;Vu l'arrĂȘtĂ© du 30 aoĂ»t 2019 tirant les consĂ©quences de l'article 95 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice et de la crĂ©ation de la commune nouvelle d'Evry-Courcouronnes,ArrĂȘte Le tableau figurant Ă  l'annexe tableau IV-I » du code de l'organisation judiciaire relatif aux conseils de prud'hommes et maisons de justice et du droit dans lesquels est implantĂ© un service d'accueil unique du justiciable est remplacĂ© par le tableau figurant Ă  l'annexe du prĂ©sent prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique TABLEAU IV-I Conseils de prud'hommes et maisons de justice et du droit dans lesquels est implantĂ© un service d'accueil unique du justiciable annexe R. 123-26 CONSEIL DE PRUD'HOMMES ET MAISONS DE JUSTICE ET DU DROIT DANS LESQUELS EST IMPLANTE UN SERVICE D'ACCUEIL UNIQUE DU JUSTICIABLE Cour d'appel d'Agen Conseil de prud'hommes d'Auch Conseil de prud'hommes d'Agen Cour d'appel d'Aix-en-Provence Conseil de prud'hommes d'Arles Cour d'appel d'Amiens Maison de justice et du droit de Creil Cour d'appel d'Angers Conseil de prud'hommes de Laval Cour d'appel de Basse-Terre Conseil de prud'hommes de Basse-Terre Cour d'appel de Bastia Maison de justice et du droit de Porto-Vecchio Cour d'appel de Bourges Maison de justice et du droit de Vierzon Cour d'appel de Caen Conseil de prud'hommes de Caen Maison de justice et du droit de Saint-LĂŽ Conseil de prud'hommes de Cherbourg-en-Cotentin Cour d'appel de ChambĂ©ry Conseil de prud'hommes d'Aix-les-bains Cour d'appel de Douai Conseil de prud'hommes de Lannoy Cour d'appel de Lyon Conseil de prud'hommes d'Oyonnax Conseil de prud'hommes de Lyon Cour d'appel de Metz Conseil de prud'hommes de Forbach Cour d'appel de Montpellier Conseil de prud'hommes de Montpellier Cour d'appel de Nancy Conseil de prud'hommes d'Epinal Conseil de prud'hommes de Longwy Cour d'appel de Paris Conseil de prud'hommes de Bobigny Conseil de prud'hommes de CrĂ©teil Conseil de prud'hommes de Sens Conseil de prud'hommes de Villeneuve-Saint-Georges Cour d'appel de Poitiers Conseil de prud'hommes de Saintes Conseil de prud'hommes de Thouars Conseil de prud'hommes de La Roche-sur-Yon Cour d'appel de Reims Conseil de prud'hommes d'Epernay Cour d'appel de Rennes Conseil de prud'hommes de Brest Conseil de prud'hommes de Nantes Conseil de prud'hommes de Lorient Maison de justice et du droit de Pontivy Cour d'appel de Rouen Conseil de prud'hommes de Louviers Cour d'appel de Versailles Conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt Conseil de prud'hommes de ChĂąteaudun Conseil de prud'hommes d'Argenteuil Conseil de prud'hommes de Saint-Germain-en-LayeFait le 21 dĂ©cembre le ministre et par dĂ©lĂ©gation Le directeur des services judiciaires,P. HuberExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 189,9 KoRetourner en haut de la page Lundi de 9h Ă  12h30Mardi de 9h Ă  12h30 et de 13h30 Ă  17hMercredi de 9h Ă  12h30 et de 13h30 Ă  17h30Jeudi de 9h Ă  12h30 et de 13h30 Ă  17hVendredi de 9h Ă  12h30 et de 13h30 Ă  16h30

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